Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VA Y AVOIR DU SPORT

medium_t-valeurs_du_sport.3.jpg

A six mois de la présidentielle, le ton monte entre le camp Sarkozy et les chiraquiens qui refusent de se ranger derrière le président de l'UMP tandis qu'à gauche, les trois candidats à l'investiture socialiste préparent sereinement leur premier débat télévisé.

A l'UMP, Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie ainsi que Jean-Pierre Raffarin évoquent de plus en plus ouvertement une autre candidature que celle de P'tit Nico.

"Si d'autres" que lui "avaient le sentiment de pouvoir jouer un rôle, ce choix pourrait être le leur", a déclaré le Premier ministre. Il a salué le "grand talent" de la ministre de la défense et répété que l'élection présidentielle, "c'est d'abord la rencontre entre un homme, une femme, et le peuple français".

Reprenant cette vision gaulliste, tout en souhaitant une candidature unique, Mme Alliot-Marie a redit qu'elle se prononcerait début 2007, encouragée par "de nombreux militants (qui lui) demandent d'être candidate ou (lui) disent qu'elle est la seule à pouvoir battre Ségolène Royal".

Le camp Sarkozy a vertement répliqué.

"S'il veut être candidat, qu'il le dise", a lancé M. Sarkozy, à propos de M. de Villepin.

"Si elle est candidate, qu'elle le dise, les militaires ont horreur des tireurs embusqués", a déclaré Christian Estrosi, se chargeant de la ministre de la Défense, Brice Hortefeux ironisant sur les militants "en tenue camouflée".

"Que chacun qui veut porter une alternative ait le courage de le faire! Mais ça se passe à l'intérieur de l'UMP, pas à l'extérieur", a affirmé M. Sarkozy.

Une candidature hors UMP serait "suicidaire", a estimé François Fillon, qui suggère Alain Juppé pour "calmer le jeu" et "empêcher des aventures personnelles". Facilement réélu à Bordeaux, M. Juppé s'est dit "disponible".

Le ministre Xavier Bertrand s'est dit "persuadé" que "deux candidats de l'UMP au premier tour, c'est aucun candidat au second".

Autre pomme de discorde: la "rupture", que M. Sarkozy a de nouveau défendue, après que M. de Villepin lui a fait la leçon en matière de politique étrangère et dénoncé ses "actions spectacles" dans les banlieues.

"Non seulement j'en parle, mais je la fais", a-t-il dit. "J'essaie de tirer les conséquences du tsunami politique de 2002. C'est mon devoir d'arrêter de ronronner, de faire des discours où on fait du bruit avec la bouche sans rien dire, sans rien proposer".

"Je défends mes idées avec franchise, loyauté, sans aucune hypocrisie, c'est exactement le contraire du populisme", a-t-il assuré.

La tension au sein du gouvernement inquiète les députés UMP. Leur chef de file Bernard Accoyer a demandé "solennellement au Premier ministre" de faire respecter "l'unité" du gouvernement.

A gauche, la campagne interne au PS a commencé par un petit temps mort, avant le premier débat télévisé le 17 octobre entre les prétendants Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius.

 

Les commentaires sont fermés.