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Antibes Juan les Pins Autrement

  • POUR UN DEPARTEMENT SOLIDAIRE

     
     
    Photo de Jean-Pierre Cochart.
     

     La campagne tire à sa fin, et se trouve donc plutôt atone et sans débats pourtant les enjeux sont importants puisque le département gère notamment le gros budget de l'aide sociale (enfance, handicap, RSA,...). Et d'autre part la poussée attendue du FN risque d'être plus spectaculaire si l'abstention est forte.

    Alors le 22 mars  dans le Canton ANTIBES BIOT Votez pour  MICHELE MURATORE ET AURELIEN BEVERAGGI 

  • LA MAISON FREDERIC

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    HABITAT HUMANISME

    LA MAISON FREDERIC ANTIBES

    Volià une réalisation dont j'ai été porteur comme administrateur d'Habitat et Humanisme et dont je suis fier d'avoir porté ma contribution au logement de 6 habitants .

    Cette 1ère année de la Maison Frédéric a aussi été la 1ère expérience d’H et H 06 d’accompagnement d’un public désocialisé sortant de CHRS et que les techniciens de l’habitat et les sociologues appellent "public en rupture". Des rencontres régulières entre accompagnés et "bénévoles accompagnants", en présence à chaque fois du Président. D’Habitat  et Humanisme 06 et d’un travailleur social du CHRS d’ALC Réso dont sont issus les accompagnés ont permis d’avancer dans les réflexions, les questions, les réponses, les outils, les conseils, etc… nécessaires à cet accompagnement. Il en ressort une méthode expérimentale.

    Ce bilan a été l’occasion de l’écrire.
    Ecrit à l’indicatif présent, il ne traduit pas nécessairement le déroulement fidèle de ce qui s’est passé pendant cette année 2013, mais il est, aujourd’hui, certainement la meilleure synthèse de ce qu’il faut mettre en place pour les réalisations futures que le mouvement envisage à Antibes.

    LA MAISON FREDERIC

    La MAISON FREDERIC (du nom d’une personne SDF qui s’est suicidée dans l’attente d’un logement) livré en 2012 est un petit collectif de 6 logements PLAI – 4 studios et 2 deux pièces – situé boulevard  Beau Rivage à Antibes avec des loyers de 6,04€/m² utile. Soit entre 154 et 275 €/mois + 20€ de charges mensuelles, et un reste du pour des revenus RSA ou AAH de l’ordre de 10/20€ après APL.
    Les 6 premiers résidents, 2 couples et 4 personnes seules, sont entrés en septembre 2012. Quatre résidents viennent du CHRS d’ALC Réso d’Antibes (entre 15 et 39 mois de CHRS !) et 2 sont des "réservataires DALO", imposés par la Préfecture. Tous ont des histoires lourdes et ont connu la rue. Sans aucun revenu à leur entrée en CHRS, ils ont soit du RSA ou de l’AAH à leur entrée dans la Maison Frédéric. Un seul a le SMIC. Le principe du bail glissant (Convention d’Occupation Temporaire) est appliqué à tous les résidents à leur entrée dans les lieux. Le 1er objectif est de faire glisser ce bail vers un bail classique, définitif, de droit commun.
    10 "accompagnants bénévoles" d’Habitat et Humanisme (3 femmes et 7 hommes, dont 4 étaient accompagnants au CHRS d’ALC Réso) ont accepté d’accompagner ces personnes.
    LA METHODE D’ACCOMPAGNEMENT D’UN "PUBLIC EN RUPTURE"
    "L’accompagnement social professionnel" est du ressort des travailleurs sociaux. Chaque résident est accompagné et suivi par 2 bénévoles du Mouvement HABITAT et HUMANISME. Ils assurent un "accompagnement social bénévole, citoyen". Cet accompagnement de la personne, à la fois professionnel et bénévole, est complété par le suivi de gestion du logement assuré par un "syndic professionnel "  L’articulation entre ces 3 types d’accompagnement et ceux qui en sont les acteurs se fait de la manière suivante.

    L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL PROFESSIONNEL

    Lors de son parcours d'insertion au CHRS d’ALC Réso, le résident est suivi par un travailleur social de la structure. Il en est le référent et il le connaît donc bien. En fin de parcours d’insertion, lorsque le résident est sortant du CHRS, le référent continue pendant 6 mois d’assurer son suivi. Ce suivi est alors fait en y associant les accompagnants bénévoles d’HABITAT et HUMANISME.
    Le travailleur social rencontre " l’accompagnant bénévole " qui lui dit le parcours et la situation de l'accompagné. Pendant les 6 mois, le travailleur social, "l’accompagnant bénévole" et l’accompagné apprennent à se connaître. Des relais se mettent en place, mais le travailleur social conserve la partie professionnelle de cette relation :
     mise en perspective avec l'accompagné et l'accompagnant d'un projet professionnel, de santé ou de reconstruction de liens sociaux ;
     montage des dossiers (RSA, AAH, CMU, CAF, FSL, carte vitale,...) ;
     mise en relation avec les organismes professionnels (CAF, pôle emploi, travailleurs sociaux de secteur,..).

    "L’accompagnant bénévole" se forme au contact du travailleur social, pendant les 6 mois de suivi individualisé, pour prendre le relais, lorsque cela est nécessaire, avec les organismes professionnels. Au terme des 6 mois, un rendez-vous avec le travailleur social de secteur, l’accompagnant et l’accompagné est initié par le travailleur social d’ALC Réso pour assurer la continuité professionnelle du suivi.

    L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL BENEVOLE

    HABITAT ET HUMANISME offre à celui qui envisage de devenir "accompagnant bénévole" de ce "public en rupture", la possibilité de relation avec un public qu'on ne rencontre jamais : celui de la grande exclusion. Cette rencontre, pour celui qui l'accepte, est chemin d'humanité.
    L’objectif de "l’accompagnant bénévole" est de créer et d’entretenir - dans la durée - une relation de confiance et d’écoute. Il est dans le don. Une première phase, celle de "l’apprivoisement", est nécessaire et est un préalable à cette relation. L'organisation et l'aide au déménagement et à l'emménagement du logement, aux démarches qui y sont liées (téléphone, EDF, assurance,...) sont des opportunités qui aident à construire cette relation de confiance.
    Vient ensuite, la gestion au quotidien, la dimension "éducative" de l'accompagnement, qui consiste à permettre à la personne de développer ses propres capacités pour devenir autonome par rapport au logement : respecter les règles de vie en collectivité et assurer l’entretien de son logement, payer son loyer et ses charges de manière régulière, gérer l’ensemble de ses ressources, faire les démarches administratives permettant d’obtenir les aides auxquelles il a droit. Lorsque ces conditions sont réalisées, il est proposé au résident de faire évoluer le bail glissant qu’il a signé à l’entrée dans les lieux vers un bail direct classique de 1989.
    Lorsque la relation est installée, lorsqu’il y a possibilité de projet (social ou professionnel), et si l'accompagnant et l'accompagné le souhaitent, ils peuvent alors aller plus loin dans la réalisation de ce projet.
    L'accompagnement mis en oeuvre par HABITAT et HUMANISME est aussi collectif. Les accompagnants bénévoles et les résidents accompagnés se rencontrent régulièrement, tous les 3 mois, en présence d’un travailleur social d’ALC Réso. Ces rencontres permettent l’échange d’expériences, la recherche de solutions à des questions, la mise en place des règles de vie en collectivité et de créer du lien.

     

  • GERARD PIEL CAGADE OU CIGALE

     De retour à Antibes aprés un long week-end pascal que vois je dans Nice Matin

    " La démission de Gérard Piel seul élu communiste du conseil municipal aprés 31 années de présence 

    Les raisons invoquées d'un  emploi du temps chargé  cache une démission dans la pure tradition des purges staliennes . La place laissée vacante  au Conseil Municipal revient à sa colistière  : Cécile Dumas sécrétaire départementale du PC .

    C’est évidemment d’une façon « démocratique » que ce remplacement a été fait ! Voilà comment on utilise les ficelles de la démocratie locale  pour régler les problèmes du parti déclinant .

    L'abandon de notre Gégé local entraine la désertion du poste d'élu PC à la CASA , la communauté d'agglo . Au diable la représentation démocratique si souvent pronée par les donneurs de leçons  qui estimaient qu'il était  grand temps de faire rentrer la démocratie à la CASA,  .

    Exit celui qui voulait donner plus de force, plus d’élus présents pendant les six années de mandat, qui ne démissionneront pas une fois élu comme il y a six ans pour la tête de liste PS, qui ne resteront pas que le temps des élections comme les candidats PS et FN aux dernières élections législatives….

    Exit celui devait porter la parole du Front de Gauche au Conseil municipal et au Conseil communautaire. Exit celui qui  souhaitait  être un élu porte-parole. Exit Gégé exit la démocratie , exit les promesses .

    Comme quoi ces gens-là sont très attachés à la CASA à la démocratie et à leur engagement … bla...bla…

    Suite à la nomination d'Harlem Désir au gouvernement Jean Luc Mélenchon parlait de prime à l'incompétence aprés le résultat que l'on sait des dernières élections minicipales . Nos camarades communistes peuvent envoyer   les mêmes compliments à Cécile Dumas qui  a réussi le tour de force à ne faire élire qu'un seul communiste dans les 3 plus grandes villes du département des Alpes Maritimes

    A Nice : zéro , à Cannes : 0 à Antibes :1 Piel puis , maintenant......... elle qui  bénéficie d’un hochet, elle est nommée conseillère municipale.

    Pour la vie politique locale seul le Maire Jean Léonetti perd un vieux  complice servile dont les   passes d'armes au cours des réunions de Conseils relevaient  plus  souvent  d'un Vaudeville soigneusement orchestré qu'une opposition réélle constructive  . L'UMPC avant l'heure .   

    Les antibois n'étaient plus duppes , le role de va en guerre contreproductif  de Piel luttant pour la veuve et l'orphelin ne prenait plus et les derniers résultats électoraux du PC à Antibes  le confirment 4% aux Régionales ,  10% aux Présidentielles , moins de 5 % aux Législatives ce qui a provoqué un dumasthon pour payer les frais de campagne et 1 seul représentant au lieu de 3 aux dernières municipales.

    Pour la gauche antiboise , la haine exacerbée que pratiquait Gérard Piel envers le PS, ses dirigeants et ses miltants locaux va s'emplifier avec Cécile Dumas et son obstination à toute alliance de la gauche locale  ce qui va encore laisser le champs libre à la droite antiboise pour longtemps encore .  

    Mais  on ne tire pas sur une ambulance . 

     

         

     

     

     

     

     

  • ELECTION DU MAIRE A ANTIBES

    Vendredi dernier Jean Leonetti a été réélu sans surprise maire d'Antibes . Mais le vote a été marqué par une incongruité: le candidat frontiste Lionel Tivoli, qui compte cinq élus, n’a obtenu que… quatre suffrages.

     Ce dernier ne se présente que pour la forme; le premier magistrat est toujours élu au sein du groupe majoritaire. Et à Antibes, la majorité est écrasante. L'UMP-UDI truste 41 des 49 sièges. L'opposition se partage ceux qui restent: cinq pour Lionel Tivoli (Front national), deux pour Michèle Muratore (Le PS et les Verts), un seul pour Gérard Piel (PCF).

    Si Leonetti récupère bien les 41 suffrages de son groupe, Tivoli n'obtient que… quatre voix! Ce qui signifie que lui-même ou l'un de ses colistiers a voté blanc. Simple erreur de manipulation? Chacun semble le penser. Jusqu'à ce que le conseil procède à l'élection des adjoints.

     Seul le groupe UMP-UDI propose une liste. Michèle Muratore et son colistier Pierre Aubry déclarent qu'ils ne prendront pas part au scrutin. Nouveau vote. Nouveau dépouillement. Les dix-huit adjoints sont élus avec… 42 suffrages - un de plus que les 41 de la majorité.

     

    Cette voix inattendue ne peut venir que du Front de Gauche ou du Front national.

    Faut-il en déduire que, pour la seconde fois, un colistier de Tivoli a marqué un but contre son camp?

    Voilà qui promet une opposition d'extrême droite sans doute assez molle. Je ne vais pas m'en plaindre, mais je souligne la contradiction : lorsqu'on est le leader d'une formation politique, qui plus est d'opposition, on ne dispose que d'un seul pouvoir, celui de débattre (puisqu'on n'a pas le pouvoir de décision). Les nombreux électeurs du Front national feraient bien d'y réfléchir : ils ont élu quelqu'un qui n'est manifestement pas en mesure de défendre ses idées ni de contester celles des autres .

    Quelqu'un qu'ils ont élu pour rien.

  • INAUGURATION DU LOCAL DE NOTRE CANDIDATE

     

     

     

    Voici dans son intégralité le texte du discours de Michèle Muratore lors de l’inauguration du local de campagne, le Samedi 11 Janvier 2014 :

     

    Traditionnellement on commence par des « Merci ».

     

    Je voudrais tout d’abord vous remercier, vous antibois(e) et juanais(e)s qui ont accordé leur confiance à Bernard et moi-même en 2008. Qui m’ont soutenue dans les moments difficiles par des messages de soutien et de sympathie. Qui ont participé, en fonction de leurs disponibilités, à la préparation collective des conseils municipaux.

    Sans vous rien n’est possible.

    Je voudrais remercier Patrick Allemand d’être là. En ce moment ce n’est pas simple, il est lui aussi en campagne et libérer un peu de temps pour soutenir les camarades, c’est faire un gros effort. Merci de ta présence

    Je voudrais remercier aussi Marc Daunis d’être là bien sûr, mais j’ai envie de dire d’être toujours là. Merci pour ton soutien et ton aide sur les dossiers de la CASA. Mais je reviendrai sur la CASA plus tard.

    Je voudrais remercier aussi Arnaud, directeur de campagne, travail très important, mais qui est aussi notre infographiste, qui a fait un super travail, charte graphique, le site internet, les réseaux sociaux : je vous recommande d’aller les voir et de vous inscrire à notre newsletter. Il a même réussi à mettre « ma binette » partout.

     

    Avant de parler du futur je voulais revenir sur le mandat qui s’achève.

    Contrairement à ce que dit le Maire, quoi qu’il ne nous l’a jamais dit directement, mais quand il le dit toute l’opposition peut se sentir visée (la démocratie est bien loin) : ce mandat n’a pas été inutile pour les antibois.

    Je voudrais juste citer quelques exemples pour tous ceux qui disent « A quoi bon ? A Antibes c’est ça ne sert à rien »

     

    Non, à Antibes ça ne sert pas à rien de se mobiliser.

     

    Des victoires sont possibles pour le bénéfice des antibois :

     

    • Le prix des repas dans les cantines en fonction du quotient familial
    • L’accès à la cantine de tous les enfants sans tenir compte de la situation juridique des parents
    • Le prix de l’eau – si nous n’avions pas mis la pression sur la régie il n’aurait sans doute pas autant négocié avec Veolia – il faudra revenir sur ce contrat pour que les antibois qui habitent dans un collectif bénéficient eux aussi du prix le plus bas
    • L’augmentation du Fonds Social Eau sur lequel il faudra revenir aussi nous avions proposé qu’il ne soit pas géré par Veolia – il faut désigner un travailleur social réfèrent
    • Une clause d’insertion sociale dans les marchés passés par la ville
    • Le tirage au sort des membres des conseils de quartier – précédemment les membres étaient choisis par le Maire
    • La signature d’une convention avec « Cultures du cœur », association qui fait de la médiation culturelle auprès des publics en difficulté. C’est la première pierre de l’élaboration d’une charte de l’utilité sociale. Qui mettrait un peu plus de transparence dans l’attribution des subventions. Des villes, des départements, des régions, dont la région PACA ont signé avec les associations subventionnées une telle charte.

     

    Je citais là simplement quelques exemples de ce que nous avons obtenus en étant minoritaires, alors imaginez si nous étions majoritaires, lorsque nous serons majoritaires !

     

    Je voudrais maintenant parler d’Antibes et des antiboi(se)s et donner quelques chiffres. Non ne vous inquiétez pas, je vais juste prendre quelques éléments. Mais ces chiffres permettent de voir que la politique suivie par l’actuelle majorité ne répond pas aux besoins des antibois.

     

    Antibes est la 37° ville la plus riche de France. Les hauts revenus sont plus élevés qu’ailleurs.
    Mais près de 16 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
    28 % des enfants de la ville sont en situation de pauvreté.
    Il y a 2 100 allocataires au RSA et 2 700 bénéficiaires de la CMU-C

     

    Depuis plusieurs années la ville perd des habitants et gagne des résidences secondaires. Lorsque les loyers sont trop élevés, les ménages vont habiter ailleurs. La politique actuelle, qui consiste à négocier avec les promoteurs des logements sociaux dans le parc privé, a un effet inflationniste sur les prix, le promoteur se rattrape sur les autres logements. Et les logements ne sont plus accessibles aux actifs, donc augmentation des résidences secondaires.

    Les antibois de moins de 30 ans dépensent pour leur logement plus de 21 % de leurs revenus, déduction faite des éventuelles aides.

    Un effort a été fait depuis que le logement est de compétence CASA. Mais le taux de logements sociaux est autour de 7 %, encore très loin des 20 % exigés par la loi SRU. La nouvelle loi Duflot exige 25 %.

    Lorsque j’ai demandé au Maire comment il comptait atteindre le taux de 25 %, il m’a répondu qu’il ne l’atteindrait pas que ce n’était pas utile, qu’il n’y avait pas de besoins. Or, il y a près de 2 000 demandes en attente et la ville paie plus de 900 000 euros par an de pénalités pour non atteinte du quota de logements sociaux.

     

    Il faut aussi revoir les critères du Fonds Social Logement. Les demandes d’aide sont refusées au prétexte que le montant du loyer est trop élevé par rapport aux ressources du ménage.

    Mais quand il n’y a pas de logements sociaux, il faut se loger dans le parc privé.

    J’appelle ça la double peine, un loyer très élevé et en plus pas d’aide.

     

    A Paris, avec Bertrand Delanoë en 2 mandats, le pourcentage de logements sociaux est passé de 13.4 % à 20.5 %. Le foncier n’est pas moins cher à Paris qu’à Antibes. Si c’est possible à Paris ce doit être possible à Antibes.

     

    Les moins de 30 ans dépensent plus de 16 % de leur budget pour les transports.

    Mais le seul projet qui devrait améliorer les transports en commun, ne desservira pas la ville.

    Le choix d’un bus au lieu d’un tram et le départ de la gare multimodale ne permettront pas de dégager la ville des embouteillages et d’améliorer les déplacements des antibois. Je dis bien bus, ce ne sera pas un tram mais un bus. Seule amélioration, une voie de circulation dédiée qui devrait permettre de raccourcir les temps de trajet.

    Un bus réellement efficace doit partir d’Antibes les Pins et de la gare d’Antibes Est-Biot pour desservir la ville.

     

    Tout est lié, les transports en commun, le plan de circulation et le stationnement. Tout cela est tellement mal organisé, tellement mal coordonné que les antibois sont obligés de prendre leur voiture pour leurs déplacements.

     

    Un autre point, le Maire se vante de ne pas avoir augmenté le prix du ticket de bus depuis de nombreuses années. Mais il a divisé par 3 la durée de validité du ticket. Donc mathématiquement, c’est simple, le prix du ticket de bus a été multiplié par 3.

    15.6 % des jeunes antibois sont sortis du système scolaire sans diplôme.

    25 % des jeunes antibois de 15 à 24 ans sont au chômage.

    Certes, la ville n’est pas directement en responsabilité de cette question. Mais elle peut et elle doit s’impliquer plus dans l’accompagnement de ces jeunes en difficulté d’insertion professionnelle et sociale.

    La clause d’insertion sociale dans les marchés publics doit être plus importante. Que cela débouche sur une vraie qualification. Et surtout qu’elle soit contrôlée, ce qui n’est pas le cas actuellement.

    Les moyens de la mission locale doivent être développés.

     

     

    Plus de 80 % des enfants des familles à bas revenus sont gardés par les parents contre 25 % des enfants des familles dont le niveau de vie est supérieur au seuil de bas revenus.

    Seulement 6.3 % des enfants de ménages à bas revenus ont leurs parents qui travaillent.

    Antibes favorise les modes de gardes par assistante maternelle plutôt que les modes de garde collectif.

    Aucune structure n’a été construite depuis de nombreuses années.

    Pourtant les demandes sont là, plus de 200 dossiers en attente.

    La majorité a créé l’Aide au Choix du Mode d’Accueil, qui coûte plus de 500 000 euros par an à la commune, pour favoriser les gardes par des assistantes maternelles.
    Depuis la nouvelle loi (sous Sarkozy) qui a permis aux assistantes maternelles de garder jusqu’à 4 enfants, la majorité nous dit qu’il n’y a aucun problème de garde sur la commune.

    Il est même écrit dans un rapport, je cite, « le recours à l’assistante maternelle agrée semble être choisi par de plus en plus de familles »

    Mais les parents n’ont pas le choix, il n’y a pas de place disponible en crèche

    Pour permettre aux femmes, qui le souhaitent, de travailler, pour sortir des enfants de la pauvreté, pour que les parents aient réellement le choix, il est nécessaire de créer des places en mode de garde collectif.

     

    Je vais m’arrêter là pour les chiffres. La majorité actuelle, c’est les bisounours, tout est bien, tout va bien, on est bon, on est les meilleurs etc… Mais on voit bien avec ces quelques exemples que les antibois ont besoin qu’une autre politique soit menée.

     

    Le grand morceau de ce mandat sera l’aménagement de la cité. Plusieurs zones importantes seront urbanisées dans ce mandat. Lacan/Marenda et nous (nous y associons le secteur de Paul Arène), la gare des autobus, les terrains de la pépinière, les Combes, la zone des 3 moulins, les terrains Mauro.

     

    Il faut à la fois un projet pour ces quartiers mais aussi les resituer dans un projet global pour la ville, les liaisons de ces quartiers entre eux, de ces quartiers et le centre-ville.

    En prenant l’urbanisme on retrouve tous les problèmes rencontrés par les antibois.

    Le logement – quel type de logement ? – des logements sociaux mais aussi des logements pour actifs

    Les déplacements – les transports en commun, la place de la voiture, les modes de déplacements doux, pistes cyclables, sécurisation des piétons.

    Les pédibus pour accompagner les enfants à l’école

    Les services publics

    Les commerces de proximité

     

    Sur tous ces points, les antibois sont en difficulté.

    La réflexion doit être globale et prendre en compte tous ces éléments.

     

    J’ai dit au début que je reviendrai sur la CASA

    Pour la première fois, nous allons voter pour les conseillers municipaux et pour les conseillers communautaires par le même bulletin de vote.

    Il y aura les deux listes sur le même bulletin

    Pour la première fois ce sont les électeurs qui choisiront les conseillers communautaires et non le bon vouloir du Maire. Dans le mandat qui se termine nous ne siégions pas au conseil communautaire.

    C’est pour cela que Marc nous a aidé car sans lui nous n’aurions eu aucune information sur les dossiers CASA.

    La CASA a compétence pour le logement, les transports, les déchets, les médiathèques, la salle de spectacle.

     

    Cette élection est donc très importante.

    Il est indispensable que nous vous représentions à la CASA.

     

     

    Alors voilà, le travail ne fait que commencer et je compte sur vous pour convaincre les antibois(es) et juanais(es) qu’une autre politique est possible.

    Que tout n’est pas figé, perdu d’avance, « à quoi bon », NON ! S’ils nous accordent leur confiance, nous mènerons une autre politique plus solidaire, plus écologique, plus sociale, pour une ville plus citoyenne, plus dynamique, plus accueillante.

     

    En un mot comment vivre mieux à Antibes-Juan les Pins, et même comment vivre à Antibes Juan les Pins tout court, puisque nous avons vu que la ville perd des habitants

     

    Enfin puisque c’est encore la période des vœux, je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2014, pour qu’elle voit nos projets se réaliser

    Je compte sur vous !

  • TOUS AVEC MICHELE

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    Cher(e)s ami(e)s,

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    Je vous présente, pour vous même et pour votre famille, mes meilleurs voeux pour l'année 2014.

    Que nos valeurs soient mieux prises en compte grâce à une victoire électorale en Mars. Je compte sur vous.

    J'espère vous trouver nombreux pour vous présenter mes voeux en personne lors de l'inauguration de mon local de campagne, Samedi 11 Janvier à 11h, au 14 rue Vauban à Antibes.

    Amitiés solidaires et écologiques.

    Michèle Muratore
    La gauche unie, solidaire et écologique

  • C'EST REPARTI

    En ce début d'année, je suis heureux de présenter mes meilleurs voeux à tous les lecteurs de ce blog, anciens et nouveaux de plus en plus nombreux ou tous les records de visites ont été battu en 2013 . Que les désirs personnels de chacun puissent se réaliser. Mais sur un blog assez largement politique , ce sont des voeux politiques que je souhaiterai.

    D'abord, en écho aux voeux du président de la République du 31 décembre , j'espère  en la pleine réussite, dans la durée, de la politique menée par le gouvernement. Certes, des miltants socialistes traditionnels ont du mal à se reconnaître dans la ligne politique actuelle, réaffirmée dans les voeux présidentiels mais pourquoi ne pas essayer autre chose : aides aux entreprises contre engagement d'embauches, réduction des dépenses publiques et des impôts, clarification des compétences des collectivités locales. Mais ce qui importe quand on est à la tête de l'Etat, ce n'est pas l'avenir du socialisme traditionnel : c'est celui de la France et des Français.

    Ensuite, pour Antibes, je renouvelle tous mes voeux de réussite à notre tête de liste Michèle Muratore , lors des prochaines élections municipales. Une lourde tâche, dans les semaines qui viennent, l'attend : faire progreser la gauche locale unie , après les échecs successifs pour ravir la Municipalité à une droite très bien implantée et menée par un chef influent et talentueux. Je souhaite à la tête de liste socialiste de savoir bien s'entourer (nous connaîtrons la liste complète prochainement) et de proposer aux Antibois  trois ou quatre grandes mesures mobilisatrices. Je ne sais si je serai présent sur cette liste , mais je suis bien sûr à la disposition de Michèle, si je peux contribuer à mon niveau et à ma façon à faire progresser la gauche unie démocrate et écologique .

  • VILLES A VELOS

    Vélo : bilan, perspectives et… roue libre !

    Larges extraits du discours que j’ai prononcé en clôture du Congrès international des villes et territoires cyclables

    « J’ai introduit ce congrès autour de l’idée de la diversité car c’est, j’en suis convaincu, l’un des meilleurs carburants de nos projets, une ressource essentielle pour l’avenir de nos sociétés.
    Ce congrès a bien montré toute la richesse de cette diversité.
    Il a illustré la nécessité des débats et des confrontations d’idées, la joie d’être ensemble ! Ce dynamisme est nécessaire à la réussite de nos projets. Il compense la marge de manœuvre encore étroite de nos budgets et bien souvent de la gouvernance des projets.
    Je voudrais saluer la contribution du monde associatif et de la société civile dans cette aventure du vélo. Car elle est indispensable. Je tiens à souligner combien ces réseaux de citoyens rassemblés autour du vélo sont nécessaires parce qu’ils nous épaulent et nous enrichissent. Même et surtout dans la confrontation des points de vue ! C’est pourquoi, en ces temps incertains et un peu anxiogènes, il est primordial d’encourager l’initiative individuelle et collective, pour redonner de l’espoir. Tâche qui n’incombe heureusement pas aux seules institutions !
    Il y a deux ans, lors du 19ème congrès à Dijon, nous avions eu le plaisir d’accueillir le sociologue Gérard Mermet, auteur de Francoscopie, pour la seconde fois, dix ans après son intervention au congrès du Club à Strasbourg en 2001. Il soulignait déjà les effets néfastes du pessimisme des Français. Début mai, c’est le journal Le Monde qui, sondage à l’appui, révélait que notre pays est le champion d’Europe du pessimisme ! Or les cyclistes ne sont jamais pessimistes car ils croient en eux, en leur action personnelle, en leur engagement.
    Les Français redoutent particulièrement le déclassement social. Ils anticipent les effets d’une crise qui pourtant ne les touche pas comme leurs voisins grecs, espagnols et italiens.

    Paradoxalement, dans ce temps de crise, on observe en France, et dans un grand nombre de pays, de nombreuses initiatives locales et de belles dynamiques.
    Le vélo leur donne, en effet, une possibilité de revenir à une action positive pour les autres, pour eux-mêmes et pour l’avenir.

    Ces initiatives n’impliquent pas les acteurs institutionnels. Elles ne sont pas organisées pas la puissance publique.
    Elles font appel aux ressources du territoire et sont l’affaire d’individus ou de groupes (…)
    On pense par exemple aux initiatives de l’économie sociale et solidaire et l’essor des ateliers vélo qui ont été, un peu, les vedettes de ce 20ème congrès et en
    sont une illustration exemplaire. Ces ateliers du renouveau du vélo sont en effet emblématiques du nouveau modèle gagnant-gagnant. Créateurs d’emploi et de services à la mobilité, ils optimisent la solution vélo. Donnent de l’autonomie.
    Les ateliers vélo sont une belle illustration des initiatives de la « ville astucieuse » comme on désigne parfois l’ensemble de ces initiatives citoyennes à côté des organisations institutionnelles (…)
    Nous avons lancé une enquête en 2012 sur « Les Français et le vélo » avec le soutien de la Coordination interministérielle pour le développement de l’usage du vélo. Les premiers résultats ont été présentés en janvier dernier, avec un bon écho médiatique.
    Les résultats détaillés viennent de vous être présentés ce matin, et je suis certain que nous puiserons encore longtemps dans cette photographie vélo beaucoup d’enseignements et d’étonnements.
    On constate que le vélo s’installe dans les pratiques, le cycle de vie et les représentations des Français et que sa pratique s’intensifie.
    Près d’1 Français sur 2, de 15 ans et plus, a fait au moins une fois du vélo au cours des 12 derniers mois, alors qu’ils étaient 40% en 2007.
    Ils sont déjà 14% à utiliser le vélo pour des motifs utilitaires, comme aller au travail, à l’école ou l’université ou faire des achats.
    Le vélo est sorti de la marginalité !
    Le vélo entre dans le quotidien des Français !
    Il y a urgence à lever les freins : la météo, la crainte de l’accident et du vol.
    A développer les continuités cyclables, à faciliter le stationnement du vélo… A développer l’intermodalité encore trop peu accessible, alors que nos concitoyens perçoivent aujourd’hui ses avantages. 5,5% des Français seulement, sont aujourd’hui en situation d’utiliser la combinaison vélo et transport public.
    Le stationnement sécurisé des vélos à proximité des gares et dans les pôles d’échanges est donc une priorité à inscrire à l’agenda des opérateurs et des collectivités locales pour que, comme dans des pays comme l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, 30% au moins des clients du train viennent à vélo.
    Cette enquête montre que les Français sont en capacité d’acquérir vite un « réflexe vélo », à l’instar des Européens qui pédalent quotidiennement et par tous les temps.
    Les changements mis en œuvre dans les habitudes et les représentations sont une chance pour accélérer le déclin du tout-auto et l’essor de la mobilité active.
    Le prochain mandat municipal sera l’occasion d’amplifier ce mouvement.
    Les enseignements de cette enquête donnent en effet du courage aux acteurs.
    Les Français leur disent « allez-y ! ».
    L’acceptabilité est bien supérieure à ce que croient bon nombre de décideurs…
    L’étude en ligne conduite auprès d’une centaine d’élus du Club des villes et territoires cyclables montre que les perceptions des élus et des citoyens convergent notamment sur les freins à l’usage, mais qu’elles divergent un peu sur les leviers et les motivations.
    Au Club, nous pensions par exemple que l’impact du budget transport sur le pouvoir d’achat des ménages pesait désormais davantage sur les choix et les comportements de mobilité. Or les Français plébiscitent d’abord la santé et le plaisir pour l’usage du vélo.
    Ces décalages sont intéressants car ils révèlent des atouts insoupçonnés et des freins sous-estimés… Autrement dit, une grande marge de manœuvre !
    Une marge de manœuvre au niveau local : 3 Français sur 10 sont d’ores et déjà prêts à utiliser le vélo pour les déplacements quotidiens dans les années à venir !
    Une marge de manœuvre au niveau national : un vrai Plan national « vélo » ou « mobilité active » doit accompagner, amplifier les efforts des collectivités et l’élan de nos concitoyens !
    Avec des hauts et des bas, nous y croyons toujours, au Club des villes et territoires cyclables. Mais surtout, nous n’avons pas fait qu’y croire, et nous ne nous sommes pas contentés de l’appeler de nos vœux. Nous avons occupé l’attente en nourrissant la réflexion et l’argumentation, en repérant les signaux faibles, en valorisant les bonnes pratiques et leurs impacts.
    En travaillant également – et surtout – avec notre représentation nationale !
    Le Club des parlementaires pour le vélo, lancé en juillet 2012 par notre réseau, et les parlementaires qui représentent des collectivités adhérentes a rencontré une formidable mobilisation au sein des deux assemblées.
    Transpartisan, ce Club rassemble aujourd’hui 96 parlementaires et a déjà à son actif, en moins d’un an, non seulement un programme de rencontres et d’échanges très riche, mais aussi et surtout un travail parlementaire fructueux.
    Si les amendements relatifs à des incitations économiques à l’usage du vélo n’ont pas été adoptés à l’automne dernier, ils ont permis de mobiliser les membres du club et d’organiser le travail collaboratif, animé par notre secrétariat général, sous la houlette d’Alexis Bachelay que je suis heureux d’accueillir à Nice, de Denis Baupin qui fut président de notre réseau de 2004 à 2008, de Fabienne Keller et Philippe Goujon. Ces débats de l’automne ont également permis que le ministre des Transports s’engage en faveur de la prise en compte du vélo dans le 3ème appel à projets transports publics et mobilité durable ! Et cela, à peine 3 mois après la création de ce club de parlementaires !
    Promesse tenue par Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, puisque l’appel à projets qu’il vient de lancer prévoit le financement de parkings vélo sécurisés en interface avec les transports publics.
    De même, l’amendement présenté par nos députés vélo, dans le cadre de la loi portant diverses dispositions transport, relatif à l’obligation de réaliser des parkings vélo dans les nouvelles gares, ou à l’occasion de rénovation de gares, a été adopté en avril dernier.
    Une avancée importante, car elle adresse un signal fort à la SNCF et à l’ensemble des opérateurs de transport : il faut dorénavant compter avec le vélo. Et pas de façon symbolique ou marginale, avec quelques arceaux ici ou là, sans commune mesure avec le nombre de voyageurs potentiellement clients d’une combinaison transport public + vélo ! (…)
    La motion que nous avons adoptée ce matin en Assemblée générale du Club sur la sécurité des cyclistes et la nécessité de mettre en œuvre, sans délai, des actions concrètes pour la cohabitation avec les véhicules de grand gabarit est aussi une avancée et une invitation à nos partenaires, comme la FUB, les parlementaires vélo, à agir sans délai.
    Lundi 3 juin, le ministre des Transports lancera en effet, officiellement, ce Plan national des mobilités actives tant attendu. « Mobilités actives » et non seul « vélo » , afin d’impulser un nouveau départ à la démarche du Code de la rue, afin d’entraîner les modes actifs dans cette dynamique de transfert modal, de rééquilibrage de l’espace public et d’intermodalité.
    Il y a urgence à mettre en place cette démarche nationale. A coordonner les actions des ministères – transport, économie, santé, éducation, aménagement du territoire, redressement productif, tourisme – comme de nombreux pays le font depuis longtemps.
    Qu’il s’agisse de la France ou d’un grand nombre de pays dans le monde, le vélo est en plein essor. Son potentiel est immense.
    Partout dans le monde, il se passe quelque chose avec la mobilité active comme les témoignages de notre 20ème congrès l’illustrent. En effet, qu’il s’agisse du choix des « bobos » astucieux des grandes villes, de Bordeaux à Portland en passant par Paris ou Londres, qu’il s’agisse des politiques publiques de Mexico, de Ouagadougou ou de Gdansk, des grands rassemblements populaires ou des programmes vélo permettant l’accès de tous à l’école et à la mobilité, j’ai envie de dire « le vélo, c’est parti ! ». Le changement, c’est maintenant !
    Nous attendons la confirmation que la puissance publique y croit aussi.
    Depuis bientôt deux ans, nous martelons des propositions et notamment 10 actions qui s’inscrivent dans les trois grands défis que notre société doit aujourd’hui relever :
    Ø Le défi de la cohésion territoriale
    Ø Le défi de la qualité de vie
    Ø Le défi de la cohésion sociale

    Parmi les mesures phares, nous ciblons les incitations économiques à l’usage du vélo, en raison de la récession économique qui fragilise encore davantage les personnes vulnérables.
    C’est pourquoi l’annonce que le Plan national prioriserait ces mesures dans les médias, il y a quelques jours, nous a agréablement surpris. Surpris car c’est le socle de mesures le plus délicat du futur plan national. L’accueil des amendements vélo à l’automne dernier nous l’a encore démontré…
    C’est un peu attaquer la montagne par la face nord. Mais nous en sommes très satisfaits !
    Nous savons les entreprises de plus en plus favorables à ces solutions de mobilité alternatives. Et les salariés prêts à choisir le vélo et l’intermodalité comme notre enquête le montre.
    Nous sommes en outre convaincus qu’il y a un enjeu fort de cohésion sociale dans les politiques locales et nationales incitatives à l’usage utilitaire du vélo, notamment pour les trajets domicile-travail. Parce que c’est bon pour le budget des ménages, en redonnant du pouvoir d’achat pour d’autres postes de dépenses, notamment la santé, les loisirs, la culture…
    Peut-être les annonces dans la presse ont-elles devancé les intentions ministérielles ? C’est en tout cas une évolution intéressante des médias qui n’accueillent plus le vélo avec indifférence ou ironie, mais rebondissent aujourd’hui sur tout ce qui le concerne.
    C’est donc encore davantage motivé, grâce à la mobilisation et à la rencontre de toutes les énergies des participants du 20ème congrès de notre association, que je participerai lundi 3 juin à la mise en place de ce comité et au lancement du Plan national des mobilités actives.
    Lancement auquel l’action régulière de notre réseau et le travail accompli par les parlementaires vélo ne sont pas étrangers. Bien au contraire !
    (…) Nous avons 6 ans pour réussi la transition vers une autre mobilité, faisant appel à davantage d’autonomie, davantage d’équité, davantage d’efficacité, davantage d’activité physique… !
    Mesdames, messieurs, permettez-moi, avant de clôturer officiellement ce 20ème Congrès de vous préciser que pour moi ce sera le dernier en tant que président du Club, car je vais mettre mes actes politiques en accord avec mes convictions citoyennes. Elu local depuis plus de 30 ans, administrateur du club depuis 12 ans, président depuis 6 ans (je ne me suis jamais fait d’illusion je l’ai été par nécessité) je vais donc quitter la scène publique, usante pour le moral, pour la santé, pour les relations humaines vraies, pour pouvoir pédaler en roue libre librement sans aucune autre finalité que celle de me faire plaisir et de faire plaisir aux miens.
    J’ai tenté avec mes modestes moyens de maire de la fameuse « France profonde » de maintenir le club sur les principes d’égalité entre ses membres, de liberté dans leur action et de fraternité dans le fonctionnement au service du vélo. Pas toujours facile mais tellement enthousiasmant. (…) Je vous remercie toutes et tous, membres du peloton des défenseurs des mobilités actives pour votre apport à l’aventure du vélo citoyen.
    Merci aux amis que je me suis faits dans la vie du club. Merci aux ennemis que je me suis créés, car ils m’ont renforcé et endurci dans mes convictions. Tous m’ont conforté dans la véracité d’une analyse sur l’action publique de Jules Clarétie : « Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout ». Chères et chers collègues élus, méditez sur ce constat avant les échéances électorales qui vous attendent.
    Si par hasard vous perdiez le moral, enfourchez votre vélo, respirez l’air pur et ressassez vous à voix haute en pédalant cette superbe citation de Louis Nucéra, cet écrivain niçois que j’aime tant :
    » La vie est comme un miroir. Si tu lui souris, elle te renvoie ton image »
    Faites donc grossir les rangs du peloton des pédaleurs de l’avenir et ne renoncez jamais à être des citoyens actifs au service de l’intérêt général… Bonne route à vous toutes et vous tous !

  • CHERCHER L'ERREUR

    VU DANS NICE MATIN CE JOUR

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    Ce vendredi après-midi, dans un logement d’infortune antibois, les pompiers ont découvert le corps d’un SDF de 72 ans, allongé sur un matelas posé au sol. Le travail d’identification de la victime a été largement compliqué par l’état de décomposition avancée du cadavre. De même, il a été bien difficile de déterminer avec précision les causes et la date du décès. Néanmoins, le médecin légiste n’a relevé aucune trace de coups ou de lutte. Tout porte donc à croire que l’homme a succombé d’une mort naturelle.

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    Pour la première fois pendant l'Antibes Yacht Show, une vente aux enchères se déroulera le 20 avril à 15h30 sur le Quai des milliardaires. Trente-sept navires seront proposés. Parmi les stars de cette opération: le "SS Delphine", navire mythique estimé entre 20 et 38 millions d'euros.