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Non aux éoliennes

  • NON AUX EOLIENNES

    AVANÇON (08). Une association s’est créée cet été pour protester contre l’installation d’éoliennes à proximité du village. « Bougeons à Avançon » ne veut pas accepter le fait accompli.

    
L’association a posé des pancartes de protestation à chaque entrée du village. VK
L’association a posé des pancartes de protestation à chaque entrée du village. VK

    Tous les automobilistes qui passent par Avançon le constatent par les pancartes. Dans le village, on n’aime pas les éoliennes. À l’origine de cette levée de boucliers une association qui vient de se créer « Bougeons à Avançon » et qui lutte contre l’implantation d’éoliennes à proximité des habitations.

    « La création qui remonte à 2007 de la zone de développement éolien autour de la commune est à l’origine de notre mouvement. Ensuite, il y a eu deux projets d’implantation. En 2011, Avançon dans le premier projet n’était concerné que partiellement par contre en 2013-2014, un deuxième projet prévoyant trois éoliennes sur le territoire de la commune nous a interpellés. Nous voulions plus de communication sur le sujet, car il y en avait très peu » explique Renée Mayot, présidente de l’association. Le projet en question « Mont Saint-Loup 2 » a été retoqué par l’administration, mais la détermination des anti-éoliennes est farouche.

    Avoir une vision à long terme

    « Dans le projet qui a été soumis, les éoliennes étaient trop proches du village. L’une d’elle était à 550 mètres, une autre à 669 mètres. Certes, le projet est pour l’instant ajourné, mais nous restons vigilants », avertit la présidente. Et l’association de dénoncer les nuisances induites par ce projet. « Notre inquiétude persiste car les éoliennes peuvent être implantées sur tout le territoire du village. Toute nouvelle implantation restera proche du village et présentera des nuisances sonores et visuelles. L’impact est désastreux, les éoliennes installées à Tagnon enlaidissent déjà le paysage. Il y aura des nuisances financières, car en général, on note une baisse de 5 à 20 % sur l’ensemble d’un parc immobilier situé à proximité d’éoliennes, sans compter les autres nuisances pour la faune et les réseaux de communication », argumente Renée Mayot qui plaide pour une vision à long terme. « Qui nous dit que les éoliennes vont rester rentables ? Aujourd’hui, on arrive à saturation. Les gens en ont marre. Il n’y a pas que la manne financière. L’éolien c’est du rapport immédiat, mais on remet en cause l’espace vital de toute une communauté.» C’est pourquoi l’association qui compte déjà une cinquantaine de membres se montre déterminée. « Nous ferons des pétitions, des manifestations s’il le faut. Les éoliennes, ce n’est pas une fatalité, chacun a son mot à dire.» Le maire d’Avançon, Hubert Launois, reste prudent : « Je n’ai pas d’avis pour l’instant. Je n’ai pas fait voter mon conseil pour savoir s’il est contre les éoliennes ou pas, mais il faudra bien qu’on se positionne.»

    «Il faut évaluer le ressenti de la population»

    Le projet éolien qui a suscité la grogne des riverains a été retoqué en janvier 2014. « Un courrier a été envoyé aux développeurs en juillet pour qu’ils révisent le dossier », explique le sous-préfet Olivier Ginez. Le refus porte sur une incompatibilité avec le radar de la BA112. Le projet qui concerne Avançon « Mont Saint-Loup 2 », n’a rien à voir avec le parc éolien du mont des Quatre Faux. Pour Renaud Averly, président du Pays rethélois, « l’éolien constitue un levier fiscal important pour le territoire, 10 000 euros par mégawatt. Ce sont aussi des emplois de maintenance avec la perspective de la création d’un centre de maintenance sur le territoire. Maintenant, on ne pourra plus installer des éoliennes partout, il faut ressentir le seuil d’acceptabilité de la population ».

    Journal L'Union L'Ardennais

  • NON AUX EOLIENNES

    Un collectif anti-éoliennes dans le sud de l’Aisne

    Publié le 30/06/2014

    Par Michel MAINNEVRET

     

    PRIEZ/COURCHAMPS (02). Les opposants ne veulent pas que ce coin tranquille ne devienne un concentré de parcs éoliens. Ils dénoncent «l’éolien de type industriel».

     

    
Pas de doute pour ces opposants, la dévaluation des biens immobiliers est en marche. 
Pas de doute pour ces opposants, la dévaluation des biens immobiliers est en marche.
    Quand on arrive de Sommelans, les éoliennes dominent déjà le village de Priez. Elles ont été installées là il y a quelques années, sur le village voisin de Hautevesnes. Habitante de Priez, Hélène le reconnaît, « ça ronronne régulièrement… ». Alors, à l’idée d’en accueillir sept nouvelles, non merci !

    Jeudi soir, avec une douzaine d’autres habitants, elle participait à la mairie à une réunion du collectif Remontvoisin-Priez-Breuil (Remontvoisin et Breuil sont des hameaux de Neuilly-Saint-Front). Et cela à l’occasion des remarques déposées lors de l’enquête publique concernant la « centrale éolienne » de l’Osière.

    Une enquête publique qui se termine à Priez (où doivent être implantées cinq éoliennes), mais qui se poursuit à Courchamps (qui recevra deux éoliennes), jusqu’au 5 juillet.

    Coin tranquille

    Philippe Leconte habite Priez, il est le porte-parole officieux du collectif. Il s’insurge contre la multiplication de ces mâts dans ce coin tranquille. « Nos villages seront encerclés par trois parcs éoliens », affirme-t-il, puisqu’un autre parc est prévu sur Neuilly-Saint-Front.

    Il continue : « Cela aura un impact sur la faune, en particulier les oiseaux migrateurs, et ça a déjà été constaté sur le parc de Hautevesnes. Du fait de la proximité de la route départementale, les projections de givre ou débris sont à craindre en hiver. Et puis, il y a les perturbations de la nappe d’eau, du fait de fondations aptes à recevoir 1500 tonnes de béton, c’est tout à fait possible ».

    Avec d’autres opposants, il considère également que cela aura un impact sur l’immobilier, « la dévaluation des biens ne fait aucun doute ».

    D’après eux, un couple qui voulait s’installer dans la région a été très récemment découragé par la présence des éoliennes.

    Globalement, les membres des collectifs déplorent l’opacité du projet.

    Un projet qui fait également émerger l’opposition villes/campagnes, l’une des lignes de fracture de la société française, et cela débouche sur un ras-le-bol profond, comme le remarque encore Philippe Leconte : « L’impact sur le paysage sera absolument déplorable. À 100 kilomètres de Paris, à la grande surprise des citadins, l’Aisne offre des paysages remarquables caractérisés par l’amplitude de ses vallonnements et l’ouverture des horizons. Les parcs éoliens industriels qui se multiplient apparaissent de ce fait comme un véritable saccage. Et nos villages sont sacrifiés ».

    Manque de conscience

    Venu en voisin de Monthiers, Pierre de Galzain va plus loin : « Cela prouve l’appropriation par le privé, ou ce qui le deviendra, de l’espace public, avec les gaz de schiste, le TGV, le centre d’enfouissement, les antennes téléphoniques. Résultat : on aura des villes propres, mais avec en effet des campagnes sacrifiées ».

    Philippe Leconte regrette « le manque de conscience des responsables politiques, leur manque de courage politique », il propose même que la communauté de communes de Neuilly-Saint-Front prenne en main la régie électricité.

    À noter que le registre de l’enquête publique sera aussi enrichi des conclusions de Philippe Grossel, docteur en sciences physiques, et enseignant à l’Université de Reims.

     

  • BONNE NOUVELLE

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    ARDENNES. C’est une première nationale. Ce mardi en fin de matinée, sur la commune d’Antheny dans l’arrondissement de Charleville-Mézières, la société Cardem Démolition a procédé au démantèlement d’une éolienne par basculement à l’explosif.

    L’équipement avait été fortement sinistrée après qu’un incendie s’était déclaré au niveau de sa nacelle le 9 janvier 2014.

    L’opération de ce mardi a mobilisé 13 sapeurs-pompiers, 20 gendarmes, une trentaine de personnes de la société en charge du démantèlement ainsi que des experts d’ERDF, de GRTGaz et de la société propriétaire de l’éolienne.

  • NON AUX EOLIENNES

    La problématique des éoliennes ne laisse décidément personne indifférent en Thiérache. Pour preuve, les citoyens d’Any-Martin-Rieux et ses alentours se sont réunis à la salle des fêtes, vendredi soir, pour s’opposer à un possible projet d’implantations de 12 éoliennes à Any, Leuze et Martigny. Cette réunion faisait suite à la récente annonce de Quadran, une société de production d’énergie verte venue présenter son projet.

    « Certaines choses ne sont pas claires sur l’implantation des éoliennes, estime la citoyenne Stéphanie Simmer. L’objectif de cette soirée est de créer un collectif et d’informer la population. » L’assemblée a réuni quelques dizaines de personnes. C’est Alban Simmer qui a ouvert la réunion : « Les permis de construire n’ont pas encore été déposés. On a appris ce projet par hasard. C’est le moment d’agir. Si on veut, on peut », a-t-il martelé. Guy Froissart, président de l’association Thiérache à contre vent, a pris la suite : « Il faut se constituer en association pour les recours, ne pas rester à des protestations individuelles. Il faut beaucoup d’énergie pour constituer les documents et faire une contre-enquête. Plus on est nombreux mieux c’est. »

    Mais au juste, qu’est-ce qui est si gênant dans ce projet d’implantation ? « Cela cause des nuisances sonores, et quant à l’immobilier, les maisons sont dévaluées », expose Valérie Bernardeau, la propriétaire du château de Puisieux-et-Clanlieu qui a réussi à obtenir l’annulation d’un permis de construire du côté de Sains-Richaumont.

    « Cela fait augmenter le montant des factures d’électricité »

    Jean-Marie Desachy, venu de Lamaronde, dans la Somme, est confronté au même problème dans sa région. C’est dans un discours passionné qu’il s’élève contre le projet : « C’est un immense mensonge ! Au début, les pales de l’éolienne sont plutôt silencieuses, mais après, elles font de plus en plus de bruit », veut-il témoigner. Il soulève des problématiques environnementales : « C’est nuisible pour les chauves-souris : elles sont attirées par la chaleur du moteur, et meurent. De plus, dire que la consommation électrique baisse avec les éoliennes est inexact. L’éolien ne sert qu’à faire du business ! » Valérie Bernardeau renchérit : « Le montant des factures d’électricité augmente avec les éoliennes. »

    Jean-Louis Doucy, président de l’association Vent de folie, a apporté un éclairage plus technique : « L’éolien, c’est une bulle spéculative qui finira par exploser. Les propriétaires des terrains signent des baux emphytéotiques. Ils deviennent donc propriétaire de ce qu’il y a sur le terrain. Démanteler une éolienne revient cher. Une éolienne coûte 1 200 000 à 1 500 000 euros ! détaille-t-il. On nous dit que grâce à l’énergie éolienne, on pourra arrêter avec les centrales nucléaires. Mais en France, notre production d’électricité est à 90 % d’origine nucléaire. Les énergies éolienne et solaire représentent 2 ou 3 % de la production électrique. Ce n’est rien ! L’éolienne ne peut intervenir que sur 10 % de l’électricité d’origine conventionnelle. Et elle ne fonctionne qu’avec le vent… Sa production est très faible, et imprévisible. Ce ne peut pas être une alternative. C’est une fausse réponse à un vrai problème. »

    Les habitants comptent donc créer une association, et ce soir-là, il a même été question d’une manifestation. Affaire à suivre…

    Kévin MONFILS l'Union l'Ardennais

  • NON AUX EOLIENNES

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    Les éoliennes racontées aux enfants

    -Dis maman, tu sortiras du nucléaire pour moi?

    -Mais bien sûr ma chérie.

    -Tu feras comment?

    -Je mettrai des éoliennes partout partout partout!

    -Mais c’est pas beau les éoliennes!

    -Mais si! MOI je trouve ça beau, et puis cela ne veut rien dire beau ou pas, c’est « suggestif ».

    -Mais ça fait du bruit les éoliennes.

    -Mais non ma chérie, c’est rien du tout. Comme un souffle dans les branches d’un arbre, rien du tout.

    -Alors pourquoi les gens ils les veulent pas près de chez eux?

    -Parce que ce sont des égoïstes ma chérie.

    -Pourquoi on les met dans la campagne?

    -Parce qu’il faut partager les nuisances ma chérie, en ville les gens en ont déjà beaucoup.

    -Quelles nuisances puisque ça fait pas de bruit?

    -Heu… tu veux encore du chocolat?

    -On en verra depuis chez nous des éoliennes?

    -Non, on ne veut pas les voir depuis ici.

    -Pourquoi?

    -Parce qu’il faut conserver de jolis paysages pour les touristes et pour l’image de notre village  qui est très réputé pour cela.

    -Mais puisque c’est beau ou suggestif, cela ne gênera personne!

    -Bois ton chocolat ma chérie il va être froid.

    -Quand on aura mis des éoliennes partout partout partout où nous on les verra pas et ou elles feront du bruit pour ceux que ça nous dérange pas, on aura plus de centrale nucléaire?

    -Mais si ma chérie. Les éoliennes elles donnent du courant seulement quand il y a du vent. Et du vent il n’y en a pas tout le temps. Elles nous donneront à peu près 4% de notre énergie si on arrive à en mettre beaucoup beaucoup.

    -Alors on fera comment quand il n’y aura pas de vent si on veut sortir du nucléaire?

    -On construira des centrales à gaz pour pallier aux jours sans vent, soit le 75% du temps. Et puis des centrales à charbon, et puis d’autres choses encore comme des panneaux solaires, de la géothermie, des barrages etc. etc.

    -C’est pas dangereux tout ça?

    -Si mais beaucoup moins que le nucléaire. C’est ça qui compte.

    -Mais alors, quand il y aura des éoliennes partout chez ceux que ça nous dérange pas, qu’il y aura plein de malheur à cause des pollutions qu’on va faire pour construire les machines, les panneaux solaires, les usine à gaz et à charbon, quand plein de gens seront malheureux parce qu’ils arriveront pas à vivre à cause de tout cela, quand tout sera moche et triste, on aura plus de nucléaire?

    -Je ne sais pas ma chérie.

    -Mais alors pourquoi tu me dis que tu vas sortir du nucléaire pour moi puisque tu sais pas de toute manière.

    -Écoute je fais du mieux que je peux.

    -Mais c’est bête de dire ça. ll y a bien quelqu’un qui a réfléchi tout-de-même?

    -Mais bien sûr!

    -Qui?

    -Des scientifiques, des politiciens, des écologistes, plein de monde.

    -Et ils savent pas, eux, si après il n’y aura plus de centrale nucléaire?

    -Oh mais tu m’embêtes à la fin avec toutes ces questions. Il y a beaucoup d’argent à gagner avec tout ça. Les gens ont peur de tout: de manquer d’énergie, des dangers du nucléaire, il faut bien leur raconter des histoires. Ils sont prêts à payer cher pour qu’on les berce d’illusions, il y a des grands malins qui ont compris cela et qui ont mis au point des stratégies énergétiques bidon. Ceux du gaz veulent le pognon du nucléaire, ceux du charbon veulent leur part du gâteau, pour blanchir leur image ils se cachent derrière des éoliennes industrielles, sauf qu’elles sont pas si blanches ni vertes et que les gens commencent à le savoir, alors ils se bagarrent tous. C’est un chantier immense, sans architecte avec plein de contre-maîtres. On ne sait plus où donner de la tête, qui croire et que faire. Personne ne sait rien, les mains se tendent et ramassent au passage le fric que les états distribuent pour vider les caisses que je remplis et que tu rempliras avec tes impôts plus tard. Sauf que pour toi la facture sera salée.

    -Mais c’est affreux tout ça!

    -Hé oui! Mais qu’est-ce que tu croyais? Qu’on allait tout nettoyer et régler l’affaire pour ta génération? Ma pauvre chérie, on en rajoute quelques couches, c’est tout.

    -Alors tu sais quoi?

    -Non?

    -Moi je suis d’accord avec mamie, vos éoliennes j’en veux pas! J’irai me battre avec elle pour protéger les derniers paysages heureux! Vous êtes malades c’est pas possible!

  • VENT DE COLERE

    Motion d'orientation de Vent de Colère !

    non aux eoliennes

     

    « Bâti sur plusieurs contre vérités, l'éolien industriel n'a, en France, d'intérêt ni économique, ni énergétique, ni écologique, pas d'avantage social.
    C'est pourquoi, compte tenu de ses multiples nuisances, nous nous opposons à tout éolien industriel, dont la seule raison d'être est l'enrichissement garanti des promoteurs, aux dépens des consommateurs et des contribuables français et au détriment des économies d'énergie, de la recherche et du développement des autres énergies renouvelables ».

     

    Le ministre britannique de l'énergie, John Hayes, vient de dresser en une phrase le bilan de l'éolien :« Les énergies renouvelables doivent prouver à la fois leur insertion environnementale et leur performance économique.Les éoliennes ne franchissent aucune de ces deux conditions. »

    A suivre...........



     



     

  • NON AUX EOLIENNES DANS LE 06

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    Faut-il installer des éoliennes dans l’ouest du département?

    NICE MATIN

    Publié le mercredi 18 avril 2012 à 07h19

    Non, répondent les opposants au premier projet industriel situé dans l’arrière-pays grassois. Oui, sous réserve d’un vent suffisant, affirment EDF et certains maires des Alpes-Maritimes

    Avec retard sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, qui ont commencé à s'équiper, les Alpes-Maritimes entrent à leur tour dans le grand débat sur l'éolien. En bout de ligne électrique, donc vulnérable sur le plan de l'approvisionnement, notre département s'interroge sur l'opportunité de produire en réseau cette énergie renouvelable. Une énergie présentée comme totalement propre et cependant décriée.

    Le nord-ouest des Alpes-Maritimes serait propice, avec un vent régulier, une bonne accessibilité aux sites favorables et une absence de contraintes techniques liées aux télécommunications et à l'aviation.

    Des mesures de vent à Valderoure

    Un premier projet industriel vient ainsi d'être lancé dans l'arrière-pays grassois, sur les communes de St-Auban, Valderoure et Le Mas. L'installation de vingt-trois éoliennes (dix à Saint-Auban, dix à Valderoure, trois au Mas) est envisagée sur la crête traversée par le col de Bleine. Mais, si le projet n'a pas encore dépassé l'étude de faisabilité, il suscite déjà des réactions hostiles.

    Les opposants, regroupés en association, avancent des arguments à la fois locaux et d'ordre général. Ils rappellent d'abord que la production est, par définition, soumise aux caprices de la météo et donc intermittente. Selon eux, elle s'accompagnera inévitablement de la construction de centrales à gaz, et peut-être à gaz de schiste extrait sur place, pour compenser les périodes sans vent. « L'éolien est une arnaque et un mensonge de plus dans le domaine de l'énergie », résume à sa façon Jean-Pierre Gouvrion, professeur en sciences et technologies au lycée Tocqueville de Grasse.

    Les opposants s'inquiètent également de la « dénaturation de paysages grandioses ». Ils doutent, enfin, que le vent soit suffisant. Ils en veulent pour preuve la carte publiée par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), document montrant un potentiel essentiellement concentré dans le Var et, plus encore, dans les Bouches-du-Rhône. À Valderoure, les premières mesures de vent effectuées sur un mât érigé fin novembre semblent leur donner raison. Les résultats des quatre premiers mois seraient « assez décevants ».

    Un second projet à Gréolières

    EDF n'en disconvient pas, mais attend une année complète de test avant de se prononcer. Rappelant l'objectif ambitieux du Grenelle de l'environnement - 19 000 MW d'éolien terrestre à l'horizon 2020 -, elle confirme « prospecter le grand ouest des A.-M. », notamment du côté de Gréolières. Avec un projet « moins avancé qu'à Valderoure », au stade « de simple discussion avec les élus ».

    Là comme ailleurs, les maires concernés semblent partagés. Avec d'un côté la crainte de se mettre à dos une partie de la population, de l'autre la perspective d'encaisser des taxes et redevances au montant non négligeable, surtout pour le budget en peau de chagrin de petites communes. Ainsi, le maire de Valderoure est plutôt enthousiaste lorsque ses homologues du Mas et Saint-Auban sont hésitants. Ce projet pilote pour les Alpes-Maritimes, censé ouvrir la voie à d'autres implantations, ira-t-il à terme ? Réponse d'ici à fin 2012.

  • NON AUX EOLIENNES

    VU DANS RUE 89

     

    eolienne

     

    L'implantation de huit éoliennes industrielles a poussé une association de l'Allier à déposer plainte contre X pour mise en danger délibérée de la vie d'autrui. Une première. Les plaignants s'appuient sur des études qui prouveraient la nocivité de ces moulins à vent.

    Dans la montagne bourbonnaise, plusieurs riverains du parc d'éoliennes géantes craignent en effet pour leur santé.

     
     

    Téléchargez l'étude sur le bruit des éoliennes de Nicole Lachat.

    Que disent les scientifiques invoqués par les « anti » au sujet des sons émis par les éoliennes ?

    Nicole Lachat, une biologiste suisse, vient de recenser dans une étude les recherches indépendantes réalisées par des médecins, des biologistes et des acousticiens.

    Selon elle, le bruit provoque des « effets néfastes avérés sur la santé, et ces effets ne sont pas seulement auditifs ». (Télécharger l'étude)

    Les éoliennes provoquent deux sortes de bruit :

    • un bruit audible: au pied de l'hélice, celui-ci atteint 120 décibels – l'équivalent de la puissance sonore d'une boîte de nuit. Plus on s'éloigne, plus il s'estompe.

       

      Les chercheurs Petersen et al. ont montré que le bruit des éoliennes était plus génant que celui provenant d'autres sources (trafic routier, aéroport). Et voir les éoliennes aggrave le sentiment de dérangement des riverains.

      Nicole Lachat explique :

    « A des vitesses ne dépassant pas 15 m/s, les pales émettent le même genre de bruit qu'un planeur. Des vitesses plus élevées créent des turbulences autour des pales qui émettent alors des bourdonnements. De surcroît, à chaque passage de la pale sur le mat, un “wouf” est émis. »

     

    • des infrasons : on ne les entend pas mais le corps les perçoit. Certains chercheurs pensent que ces sons, puisqu'on ne les entend pas, sont sans danger pour la santé . Mais d'autres, de plus en plus nombreux, soutiennent au contraire que les infrasons produits par les machines sont les plus nocifs pour les riverains.

    Le syndrome éolien : maux de tête, tachycardie

    La pédochirurgienne américaine Nina Pierpont a mis un mot sur les souffrances des riverains liées aux nuisances sonores : le syndrome éolien. Elle a mené une recherche auprès de 38 habitants vivant juste à côté d'éoliennes industrielles et dont les symptômes se sont développés après la mise en service des engins.

    Elle a constaté plusieurs symptômes récurrents chez ses sujets :

    • troubles du sommeil,
    • maux de tête,
    • acouphènes (bourdonnements ou tintements dans les oreilles),
    • sensation d'augmentation de la pression à l'intérieur de l'oreille,
    • vertiges (étourdissements et sensations d'évanouissement),
    • vertige (sensation du corps ou de la pièce qui tourne),
    • nausées,
    • troubles de la vue,
    • tachycardie (accélération des battements du cœur),
    • irritabilité,
    • problèmes de concentration et de mémoire,
    • angoisses associées à des sensations de palpitations ou de frémissements internes, surgissant pendant l'éveil ou le sommeil.

    L'apparition des symptômes n'est pas immédiate. Les personnes s'exposant quelques heures aux éoliennes ne sont pas affectées. Ils ne concernent donc que les individus en contact permanent avec les turbines. Parmi les riverains, les enfants et les personnes âgées sont les plus exposés au syndrome éolien.

    D'après Nicole Lachat :

    « Plusieurs études montrent qu'en présence de bruits de basse fréquence, les symptômes et le degré à partir duquel les personnes sont gênées augmentent au fil du temps et qu'il n'y a pas d'habituation. »

     

    Elle cite un médecin australien, le docteur Laurie, qui a constaté les mêmes maux. Cette dernière se montrerait même plus alarmiste quant aux effets néfastes des infrasons : l'apparition des symptômes varie d'un cas à l'autre, de quelques semaines à plusieurs mois, avec une aggravation au fil du temps. Surtout, Laurie a constaté que les infrasons pouvaient se propager jusqu'à 10 kilomètres dans des zones montagneuses ou rurales.

    8 000 éoliennes d'ici 2020

    En France, la distance minimale entre une éolienne industrielle et une habitation est de 500 mètres. Des chercheurs préconisent d'augmenter cette distance. Nicole Lachat estime :

    « [qu']un certain consensus semble se dessiner autour d'une distance minimale de 1,5 à 2 km. Il est toutefois nécessaire de prendre également en compte que chaque situation environnementale est particulière. »

     

    Face aux résistances de plus en plus virulentes des riverains, la nécessité d'études sur le long terme pour connaître ces effets durables devient urgente. D'autant que l'éolien se développe considérablement en France. L'objectif affiché du Grenelle de l'environnement est d'atteindre 8 000 éoliennes d'ici 2020. Aujourd'hui, on en compte environ 3 500.

    Photo : des éoliennes en Andalousie (LordFerguson/Flickr/CC).

  • TOUT CA POUR CA

    eolienne

    Je suis tombé sur les statistiques de la production d’électricité en France en 2010. Les toutes dernières, donc. Je vous les livre :

    SourceProduction en TWh%
    Nucléaire 407,9 74,12
    Hydraulique 68 12.36
    Fossile (gaz, charbon, pétrole…) 59,4 10.79
    Eolien 9,6 1,74
    Solaire 0,6 0,11
    Autre renouvelable (biomasse…) 4,8 0,87

    Ça vous inspire quoi ? Bon, que le nucléaire fasse les 3/4 du total, tout le monde est censé le savoir. L’hydraulique, 1/8ème, fort bien. Marge de progression faible .

    Mais l’éolien ? Le solaire ? 3 ans après le barnum du “Grenelle de l’environnement”, la vérité toute nue est là : l’éolien ne produit que 1.74% du total…

     “Ben yaka mettre des éoliennes et des panneaux solaires partout, voilà !”.

    Ben oui, voilà. Sauf que les chiffres sont têtus. Eolien=1.74%=peanuts. Solaire=0.1%=rien.

    Ah, mais attention ! Il va y avoir les éoliennes offshore, et là, ça va moins rigoler

    Arretons de polluer nos campagnes avec des éoliennes inutiles .

  • VENT DE LA COLERE EN PICARDIE

    Vent de colère contre 1000 éoliennes picardes

     
     
    « C'est une utopie sur plusieurs plans, énergétique, environnemental, social. Cela ne diminue nullement les émissions de gaz à effets de serre », juge un opposant.

    « C'est une utopie sur plusieurs plans, énergétique, environnemental, social. Cela ne diminue nullement les émissions de gaz à effets de serre », juge un opposant.

    Aisne. La Picardie devrait accueillir en 2020 plus d'un millier d'éoliennes. Plusieurs associations combattent avec énergie ce projet.

    Selon  plusieurs associations, la Picardie est la première région française en nombre d'éoliennes. Le chiffre communiqué hier par Marc Lefranc, vice-président de l'association L'Oise dans le vent, regroupant une dizaine de structures, est de trois cent soixante-sept machines en se basant sur les données de la direction régionale de l'environnement et de l'aménagement.
    La colère des opposants ne devrait pas faiblir. Mille cent éoliennes sont prévues en Picardie pour 2020. « C'est une utopie sur plusieurs plans, énergétique, environnemental, social. Cela ne diminue nullement les émissions de gaz à effets de serre », juge Marc Lefranc qui lance depuis le début du mois une pétition.
    Celle-ci a réuni plus de cent trente signatures.
    A Longpont, Benoît Verdun, représentant l'Association pour la protection et la promotion du paysage du canton d'Oulchy-le-Château et Villers-Cotterêts, a le triomphe modeste. Il a pourtant réussi une performance en s'opposant avec succès à six projets, dont un permis de construire accordé à Billy-sur-Ourcq et Chouy.


    Victoire près de Crécy-sur-Serre


    L'incertitude demeure encore pour une septième tentative sur le secteur de Vierzy-Parcy-et-Tigny. C'est le tribunal admistratif qui va statuer. Evidemment, les plans du schéma régional éolien causent des inquiétudes. Benoît Verdun le confirme : « Nous croyions que nous étions à l'abri, mais cela n'est pas impossible que les éoliennes reviennent mais nous sommes confiants en misant sur l'intelligence des habitants concernés. »
    Marc Lefranc se prépare avec énergie à la future bataille : « Les éoliennes vont assassiner l'identité culturelle de la Picardie. »
    Près de Crécy-sur-Serre, les opposants fêtent une victoire. L'association A Contre Vent vient d'obtenir l'annulation d'une zone de développement éolien dans les Pays de la Serre (lire par ailleurs).
    Mais la guerre continue. Virginie Micberth, trésorière, pointe du doigt la présence prévue de deux cent vingt éoliennes sur le secteur de Guise-Montcornet.
    Elle affiche ainsi sa détermination : « C'est grotesque, monstrueux, cela ne sert à rien. C'est laid et cela ennuye les gens en créant des discordes dans les villages. Ces machines représentent un investissement pour des sociétés étrangères. »

    Thierry de LESTANG PARADE de L-Union