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actualité

  • MEME PAS DROLE !

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  • LA FAIM DANS LE MONDE

     La dette et la faim sont les deux armes de destruction massive utilisées par les maitres du monde pour asservir les peuples,leur force de travail,leurs matières premières,leurs reves.

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    Des 192 états de la planète,122 se situent dans l'hémisphère Sud.Leur dette extérieure cumulée dépasse les 2 100 milliards de dollars.La dette extérieure agit comme un garot.L'essentiel des devises qu'un pays du tiers-monde gagne pour ses exportations sert au paiement des tranches d'amortissement et des intérets de la dette.Les banques créancières du Nord agissent comme des sangsues,le pays débiteur est frappé d'anémie.

    La dette empeche tout investissement social conséquent dans l'irrigation,l'infrastructure routière,scolaire,sanitaire a fortiori dans quelque industrie que se soit,pour ces pays les plus pauvres aucun développement durable n'est possible.

    Le massacre quotidien de la faim se poursuit dans une normalité glaçée:

     

       -Toutes les 5 secondes un enfant de moins de dix ans meurt de faim

       -Toutes les 4 minutes,quelqu'un devient aveugle par manque de vitamine A

    En 2006,854 millions de personnes -1 homme sur 6 sur notre planète-sont gravement et en permanence sous alimenté.Elles étaient 842 millions en 2005

    Le World Food Report de la FAO,qui donne ces chiffres affirme que l'agriculture mondiale,dans l'état actuel du développement de ses forces de production pourrait nourrir normalement-à raison de 2700 calories par jour et par adulte-12 milliards d'etres humains

    Nous sommes aujourd'hui environ 6,5milliards sur terre

    Conclusion:

    Un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné

    L'ordre du monde économique,social et politique érigé par le capitalisme prédateur n'est pas seulement meurtrier:il est absurde

    Il tue sans nécessité.Ildoit etre combattu

     

    D'aprés Jean Ziegler:L'Empire de la Honte 

     

  • QUAND LA FAIM JUSTIFIE LES MOYENS

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    La hausse des prix des produits alimentaires de première nécessité provoque une grave crise mondiale. Sans intervention, la famine et les violences risquent de toucher plusieurs centaines de millions de personnes. À la nécessité pour la communauté internationale d’apporter une aide financière urgente, s’ajoute celle d’un changement du système agricole actuel, pour permettre aux pays du Sud de développer un production locale et d’assurer leur sécurité alimentaire.

    Haïti, 12 avril. Des milliers de personnes descendent dans les rues. Ces émeutes provoquent la mort de cinq personnes, 200 blessés et la destitution du Premier ministre. Raison de la colère, la flambée du prix du riz. Le sac de 50kilos est passé de 35 à 70 dollars en une semaine. Hausse considérable dans un pays où 80% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour. En Jordanie, le gouvernement a annoncé la réduction des droits de douanes sur les viandes et les poissons de 5 à 20%. Depuis le début du mois, le prix des légumes a augmenté de 20% et celui des viandes de 10%.

    Et la crise touche de plus en plus de pays déjà ébranlés par la pauvreté : en Egypte, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, aux Philippines ou encore en Indonésie, des manifestations violentes ont eu lieu, en réponse à la hausse des prix alimentaires. Baptisés « émeutes de la faim»,ces évènements sont le reflet d’une crisemondiale, en partie due à la crise financière de ces derniers mois, qui a entraîné une spéculation importante sur les matières premières. Et les mots de Jean Ziegler(1), rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, ne sont pas rassurants:«On va vers une très longue période d’émeutes, des vagues de déstabilisation régionale incontrôlable, marquée au fer rouge du désespoir des populations les plus vulnérables. (…) Avant la flambée des prix déjà, 854 millions de personnes étaient gravement sousalimentées. C’est une hécatombe annoncée».

    Une question de survie

    Dans un premier temps, les grandes organisations internationales ont appelé à une réaction d’urgence de la part des pays les plus riches. Il s’agit de fournir au Programme alimentaire mondial (PAM) une aide financière immédiate de l’ordre de 500millions de dollars, que l’ONG réclame pour faire face à l’inflation des prix agricoles. «Nous distribuons quatre millions de tonnes de vivres par an, l’augmentation de 55% du coût des produits alimentaires depuis juin 2007 a donc un impact énorme sur nos opérations », ont expliqué les responsables du PAM, le 13 avril.

    L’urgence est nécessaire pour empêcher la famine de s’installer dans les pays les plus démunis. Mais atténuer les effets de cette crise en distribuant de la nourriture à ceux qui en sont dépourvus ne permet pas de résoudre le fond du problème. En réalité, c’est l’ensemble du système agricole international qui s’effondre. «Il faut une réponse structurelle.

    Cette crise montre que l’agriculture ne peut pas être traitée comme n’importe quelle activité productive. C’est un grand tort de la part des institutions économiques internationales, mais aussi de nombreux pays, d’avoir voulu traiter les produits issus de l’agriculture comme des marchandises comme les autres.Quand le prix de produits industriels ou de l’énergie monte, cela a évidemment des conséquences sociales,mais quand c’est le prix de l’alimentation, c’est la survie même des habitants dans les pays pauvres qui est en jeu», estime Harlem Désir, secrétaire national du PS à la mondialisation et député européen.

    Les biocarburants en cause

    La perversité du système agricole actuel a conduit les pays du Sud, en particulier le continent africain, à être dépendants en matière alimentaire.

    Quand les prix augmentent, ils sont touchés de plein fouet et ne peuvent assurer euxmêmes leur sécurité alimentaire. « Il faut aider les pays du Sud à développer, comme on le fait nous-mêmes en Europe, des politiques agricoles qui reposent sur des mécanismes de subventions, de protection, et permettent d’abord d’orienter la production agricole vers l’alimentation des populations.

    Certains pays d’Afrique, par exemple, ont souvent renoncé à une production locale parce qu’ils étaient moins compétitifs. On se rend compte aujourd’hui de la fragilité du système mis en place. Il faut revoir ce système. L’OMC, par exemple, doit accepter la subvention de productions agricoles dans ces pays, quitte à utiliser des tarifs douaniers pour encourager la production locale », souligne encore Harlem Désir.

    Parallèlement, les pays industrialisés ne peuvent pas s’abstenir de réfléchir à leurs propres défauts. Le développement des biocarburants est aussi en cause dans l’apparition de cette crise. Au lieu d’utiliser des terres pour produire des denrées alimentaires, on y sème du blé, des betteraves ou du maïs pour la production de carburants. « Nous devons nous-mêmes être cohérents. Il faut arrêter de subventionner les biocarburants en Europe. Cela n’empêche pas de continuer la recherche et l’expérimentation sur la deuxième génération de biocarburants, destinée à l’utilisation des seuls résidus alimentaires. Mais cette nouvelle génération est loin d’être opérationnelle.

    Aujourd’hui, la production de biocarburants contribue à la spéculation et à la montée des prix. L’Europe doit montrer l’exemple. Il existe bien d’autres politiques de réduction des gaz à effets de serre et de développement d’énergies renouvelables », soutient avec fermeté Harlem Désir.

    1) A lire:L'Empire de la honte,Jean Ziegler paru dans les éditions de poche,6€

  • LOUIS LA BROCANTE BAT SARKOZY

     sarkozy perroquet guignol television sarkosi sarkosy

    Entendu sur les antennes:le feuilleton "Louis La Brocante" a fait plus d'audimat que notre Bonimenteur Sarko et vous avez reperé les erreurs et approximations de Nicolas S. lors de son oral de jeudi soir ? 

     1. Sur les déficits publics : "j'ai trouvé un pays où chaque français doit 20 000€".  A qui ? Pour l'essentiel aux français... Sur ce point et sur le discours lanscinant sur le déficit et la dette, voir ou revoir  ce billet d'Alexandre Delaigue.

    2. Sur l'immigration : "Michel Rocard l'a dit il y a longtemps, nous n'avons pas vocation à accueillir toute la misère du monde". Argument ultime souvent repris, avec l'éternel oubli de la deuxième partie de la phrase "mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part". Voir ou revoir le papier de Rocard.

    3. à plusieurs reprises, Nicolas S. met en regard les 1 900 000 chômeurs et les 500 000 emplois non pourvus, pour justifier notamment les sanctions annoncées à l'encontre des chômeurs. Ce chiffre de 500 000 circule souvent, sans que l'on sache vraiment d'où il sort. Peut-être des enquêtes Besoins en Main-d'Oeuvre (BMO) de l'Unedic, qui montrent qu'en gros 500 000 employeurs jugent difficiles leur projet de recrutement. Mais dire que le recrutement est difficile n'est pas synonyme d'emploi non pourvu. Voir sur ces enquêtes et les raisons des difficultés de recruter ce document du Credoc.

    Je ne prétend pas à l'exhaustivité, d'autant que, je l'avoue, j'ai souvent décroché...

  • FAIM DANS LE MONDE

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    La multiplication, partout dans le monde, des émeutes de la faim fait les gros titres de la presse nationale et internationale. Egypte, Mexique, Bangladesh, Haïti... la crise alimentaire, portée par les hausses spectaculaires du blé, du maïs ou du riz, se propage à vitesse grand V. Et malheureusement, cette crise, comme toutes les crises est injuste parce qu’elle frappe d’abord les plus démunis.

     

    « Quand les riches maigrissent, les pauvres meurent de faim ». Ce proverbe chinois résume parfaitement la situation dramatique que nous devrons sans doute demain affronter. Quand ici le pouvoir d’achat baisse et fait descendre dans la rue des milliers de personnes, ailleurs, à l’autre bout du monde, on meurt de faim. A tel point que la Banque Mondiale tire la sonnette d’alarme en octroyant 10 millions de dollars à Haïti ; A tel point que cette même Banque Mondiale annonce que 33 états dans le monde seraient menacés à brève échéance de troubles politiques et sociaux dus à la hausse des prix agricoles et alimentaires. Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI n’y va pas non plus par 4 chemins, parle de "conséquences terribles" et prédit que : « ce genre de situation se finit parfois en guerre".

    L’analyse la plus radicale vient de Jean Ziegler, [1] qui annonce : « une très longue période d’émeutes, de conflits, des vagues de déstabilisation régionale incontrôlable, marquée au fer rouge du désespoir des populations les plus vulnérables ». Selon ce spécialiste des questions alimentaires, la responsabilité incombe en premier lieu aux pays riches ou émergents. La dette écrasante des pays pauvres, bien évidemment, pèse fortement sur cette crise. La hausse du pétrole aussi. Mais les agro-carburants sont également dans la ligne de mire de ce spécialiste : «  Quand on lance, aux Etats-Unis, grâce à 6 milliards de subventions, une politique de biocarburant qui draine 138 millions de tonnes de maïs hors du marché alimentaire, on jette les bases d’un crime contre l’humanité pour sa propre soif de carburant [...] Et quand l’Union européenne décide de faire passer la part des biocarburants à 10 % en 2020, elle reporte le fardeau sur les petites paysanneries africaines… »

    En Champagne-Ardennes, on connaît l’engouement d’une partie des décideurs économiques et politiques pour ces agro-carburants. Un engouement, une passion pour le pétrole « Vert » qui risque de faire plonger des millions d’hommes et de femmes dans la misère la plus absolue, qui engendre déjà de graves troubles politiques et sociaux... Une folie meurtrière, annonciatrice d’une hécatombe nous dit encore Jean Ziegler, pour engranger les revenus appétissants et faire rouler un peu plus longtemps nos belles berlines.

    Pourra-t-on encore longtemps garder la tête dans le sable et refuser d’admettre que, tel le battement d’aile du papillon, le champs de blé du Champardennais , plonge aujourd’hui le paysan Egyptien dans la misère la plus dramatique ?

     

    A lire sur le web : l’excellent article Flambée des prix agricoles et émeutes : quelques explications

    [1] rapporteur special à l’ONU Auteur du livre"L'Empire de la Honte"

  • IL FAUT MIEUX ETRE RICHE ET EN BONNE SANTE

    Courrier_International

    La part des dépenses publiques dans le PIB n'a pas augmenté depuis 25 ans, la part des dépenses de l'Etat y ayant baissé, et celle des dépenses sociales s'étant accrue. Alors faut-il réduire les dépenses sociales ? En effet, si la tendance se poursuit, il faudra à l'horizon 2050 consacrer 4 points de PIB de plus pour financer les dépenses de santé et 5 points pour les retraites. Pour 2007, le déficit de la branche santé a ainsi été de 4,6 milliards (la Cour des comptes vient d'en publier le chiffre).
    Mais ce n'est pas une mauvaise chose, si l'on considère qu'une société en progrès voit l'espérance de vie s'allonger et la demande de bien-être s'accroître. Si on s'en tient aux dépenses de santé, dans leur jargon, les économistes les plus académiques considèrent qu'elles sont un facteur de «croissance endogène». Elles améliorent ce qu'ils appellent le «capital humain» des individus, c'est-à-dire leurs capacités productives. Tant mieux si cela ouvre par ailleurs une perspective de développement durable. Il vaut mieux développer le secteur de la santé que celui des industries polluantes. La question posée à la puissance publique est donc de savoir si elle entend faire de la dépense sociale une priorité nationale, ou si elle entend s'en désengager.

    Bientôt, une montée en puissance des franchises
    Ainsi, le gouvernement entend réaliser au moins 10 milliards d'économies à l'horizon 2011, en plus des 7 milliards annoncés au titre de le Revue Générale des Politiques Publiques. Pour ce faire, il a commencé par instaurer les franchises médicales. Celles-ci ne sont pour le moment pas remboursables par les complémentaires. A l'avenir, la montée en puissance des franchises n'est pas exclue. Elle pourrait faire peser sur les complémentaires et les particuliers une part de plus en plus importante du financement des dépenses de santé. Le rapport Chadelat préconisait déjà en 2004 de laisser à la charge de la dépense privée les petits risques, en cantonnant les remboursements de la sécurité sociale aux gros risques. Dans cette direction, le gouvernement va dans les prochains jours annoncer la réduction du périmètre du panier des soins pris en charge par le régime obligatoire. Devraient être restreintes les conditions de remboursement des affections de longue durée. Avant les couacs de la semaine passée, les lunettes et les soins dentaires, déjà peu remboursés, devaient en être exclus, ainsi que les accidents du travail, la kinésithérapie et de nouveaux médicaments. Quant au mode de financement de la sécurité sociale, le candidat Sarkozy proposait, il y a un an, de remplacer les cotisations sociales par une hausse de la TVA. La TVA est l'impôt le plus injuste parce que plus on est riche, moins on le paie. Injustes aussi sont les franchises : plus on est malade, plus on en paie !
    Pourtant, il existe d'autres solutions. On pourrait préserver le panier de soins remboursables le plus étendu possible et, pour financer le système, opter pour un impôt juste par une grande réforme de la fiscalité directe, c'est à dire de l'impôt sur le revenu, parce qu'il est progressif. Il faudrait le fusionner avec la CSG. Mais on pourrait aussi remplacer la cotisation patronale par une CSG-entreprises. Ceci permet de mettre à contribution l'ensemble des richesses créées dans les entreprises et d'éviter de taxer seulement les salaires. De plus, à la différence de la TVA, ce scénario possède l'avantage de ne pas taxer la consommation, principal moteur de la croissance. Il favorise aussi les PME créatrices d'emploi. Ce scénario a malheureusement été écarté de l'étude sur la TVA sociale, confiée par le Chef de l'Etat à Eric Besson il y a quelques mois.

    Le dicton du jour
    : il est de Confucius : «quel que soit le pays où tu vis, il ne faut servir qu'un gouvernement capable».