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Consommation

  • RESTE A CHARGE

    Reste à charge zéro… pointé (ou comment la Ministre de la Santé découvre que les complémentaires santé ne sont pas des entreprises philanthropiques)

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  • DINDE ROUGE DES ARDENNES

    Connaissez vous la Dinde Rouge des Ardennes

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    UN LOOK D'ENFER

    Magnifique

    Plumage rouge fauve , trés décoratif .Répertorié par le conservatoire des aminaux de basse-cour, la Dinde Rouge des Ardennes est une race aux caractéristiques bien définies dont le standard est :

    Cuisses fortes et épaisses

    Tarses robustes de longueur moyenne

    Doigts de couleur rose

    Plumage roux, plus précisément rouille fraîche,

    Chaque plume est bordée d'un mince filet noir,

    La queue est plus claire et les grandes plumes des ailes sont

    plus ou moins ombrées de roux.

    Avec l'âge, un long bouquet de crins noirs orne sa poitrine.

    Adulte, le dindon pèse 10 kg, la dinde 4.5 à 5 kg.

    Prête à cuire, la dinde pèse 3 Kg et le dindon 5 Kg

    Volaille festive particulièrement adaptée à l'élevage plein air et bio; ses caractéristiques gastronomiques reconnues en font un met de choix pour les fêtes de fin d'année.

     

     

    Christophe Collomb découvre l'Amérique en pensant accoster aux Indes par l'Ouest . Il reste de cette  erreur d'appréciation les poules de Calicut que l'on appelle Poules d'Indes ou dindons.

    En 1542, Rabelais dit : Viande royale et rare.
    La dinde rouge est arrivée dans les Ardennes à la fin du XVIe siècle lors de la domination des Espagnols dans les Flandres. Elle résulterait du croisement d'un dindon sauvage du Mexique et d'une dinde noire.
    La plus célèbre Dinde rouge fut servie en 1570 sur la table de Charles IX venu dans les Ardennes pour la célébration de ses noces avec Elisabeth d'Autriche à la basilique de Mézières.
     
    1985 : il ne restait que de rares volatiles conservés dans quelques élevages ardennais. C'est à Sedan, chez Monsieur Roger Violette que Jean-Michel Devresse a retrouvé son premier dindon et ses deux compagnes qui lui ont permis de relancer la race. Pour éviter la consanguinité d'autres animaux d'origines différentes sont venus étoffer le trio initial.

    En 1994, d'autres éleveurs l'ont rejoint pour développer la production et constituer une association qui regroupe une douzaine d'éleveurs.

    En 2010, Jean Michel Devresse transmet son savoir faire à Isabelle et Cyriaque GODEFROY,qui lui élevaient déjà de la dinde rouge depuis une dizaine d'années à Renneville
     
     
    En 2014 . Je commande une Dinde Rouge des Ardennes , chez GODEFROY Isabelle et Cyriaque - 11 Place des Marronniers 08220 RENNEVILLE - Tél. 03.24.38.60.02 .
     
    C'est notre plat du réveillon 2014 .
     
     

     

     

     

     

           

     

     

     

     

     

     

     

  • IL FAUT RAMENER SA FRAISE

     

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    Non seulement les fraises importées d’Espagne n’ont aucun goût, mais elles représentent une catastrophe environnementale et sanitaire. Voici de quoi vous en dégoûter à tout jamais…

    D’ici à la mi-juin, la France aura importé d’Espagne plus de 90 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler fraise ces gros trucs rouges, encore verts autour de la queue parce que cueillis avant d’être murs, et ressemblant à des tomates ; avec d’ailleurs à peu près le goût des tomates.

     

    Si le seul reproche envers ces « fruits » était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d’avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre 2 et 3 euros/kilo dans les marchés et les grandes surfaces, après avoir parcouru 1 500 kilomètres en camion.A dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 10 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d’échappement. Car la quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l’Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l’une des plus fabuleuses réserves d’oiseaux, migrateurs et nicheurs d’Europe.

    Cette « agriculture » couvre près de 6 000 hectares dont une bonne centaine empiète déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national. Officiellement, 60 % seulement de ces cultures sont autorisées ; les autres sont des extensions « sauvages » sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes. Les fraisiers destinés à cette production, bien qu’il s’agisse d’une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont enfournés en plein été dans des frigos qui simulent l’hiver pour avancer leur production. A l’automne, la terre sableuse est nettoyée, stérilisée, la microfaune détruite, avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d’ozone signée en 1987 (dernier délai en 2005) ; le second, composé de chlore et d’ammoniaque est aussi un poison…

    Qui s’en soucie ? La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main d’œuvre marocaine ou roumaine, des saisonniers ou des sans-papiers sous-payés et logés dans des conditions précaires, se réchauffant le soir en brûlant les résidus des serres en plastique qui recouvrent les fraisiers au cœur de l’hiver. Un écolo de la région raconte l’explosion des maladies pulmonaires et de affections de la peau. Les plants poussent sur un autre plastique noir et reçoivent une irrigation goutte à goutte qui transporte les engrais, des pesticides et des fongicides. Pour le lecteur dont l’appétit ne serait pas encore coupé, continuons.

    Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié a été installés de façon illégale et dont 80 % tirent plus d’eau qu’ils ne sont autorisés à le faire : en moyenne 4500 m3 par hectare. Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d’Andalousie, entraîne l’exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx pardel, petits carnivores dont il ne reste plus qu’une trentaine d’individus dans la région. Leur seule nourriture, les lapins, sont en voie de disparition. Comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers. La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastiques, le noir et le blanc, sont soit emportés par le vent, soit enfouies n’importe où, soit brûlées sur place. Et les ouvriers agricoles sont priés soit de retourner chez eux, soit de s’exiler ailleurs en Espagne. Pour se faire soigner à leurs frais après avoir respiré les produits nocifs.

    La production et l’exportation de la fraise espagnole -l’essentiel étant vendu avant la fin de l’hiver et en avril- représente ce qu’il y a de moins durable comme agriculture et bouleverse ce qui reste dans le public comme notion de saison. Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc où les industriels espagnols de la « fraise » commencent à s’installer. Avant de venir de Chine d’où sont déjà importés des pommes encore plus traités que les pommes françaises.

    Dommage que les consommateurs se laissent prendre, comme ils se laissent prendre aux asperges « primeur » en provenance de la même région et bénéficiant des mêmes soins chimiques. Au lieu d’attendre quelques semaines que les producteurs de proximité offrent les mêmes produits sur des marchés de proximité.

     

  • LE MARCHE GRIS

     Le marché « gris » vous connaissez ? 

    Importer une bouteille de Coca-Cola peut s'avérer moins cher que d'acheter une bouteille fabriquée en France.
    Importer une bouteille de Coca-Cola peut s'avérer moins cher que d'acheter une bouteille fabriquée en France.Crédits photo

           

    Des enseignes arrivent à vendre moins cher en France des bouteilles de Coca-Cola ou de Perrier qu'elles achètent à l'étranger.

    Distributeurs et grossistes parlent pudiquement de « marché gris ». Les industriels, eux, préfèrent l'expression « marché parallèle ». Le principe est simple : un grossiste ou un détaillant français trouve à l'étranger un produit identique à celui qu'il vend habituellement, en court-circuitant ses fournisseurs habituels.

    Importer une bouteille de Coca-Cola du Vietnam peut ainsi être moins cher pour un distributeur que d'acheter une bouteille fabriquée en France. Plus surprenant encore, faire venir d'Allemagne une bouteille de Perrier (groupe Nestlé), produite à Ver­gèze peut être moins coûteux que l'acheter en France. Autrement dit, après avoir traversé deux fois l'Hexagone, subi diverses taxes, et être passée entre les mains d'un intermédiaire supplémentaire, l'eau gazeuse peut s'avérer moins cher après un tour d'Europe que lorsqu'elle n'a pas quitté le territoire national.

    Ce genre de cas, s'ils ne sont pas fréquents, les grossistes ne manquent pas d'en profiter quand l'occasion se présente. « J'ai été démarché l'an dernier par une société d'import-export, témoigne un grossiste de Rhône-Alpes. Ses tarifs étaient plus attractifs que ceux proposés en France. J'ai effectué quelques commandes, puis Nestlé Waters a rééquilibré ses tarifs. Alors, je me suis réapprovisionné par la voie classique. »

    Tolérée dans une certaine mesure, car elle permet d'écouler certains stocks invendus, ce ­genre d'infiltration n'est guère du goût des industriels. Pour le fabricant, laisser entrer trop de marchandises par le biais du marché paral­lèle revient à casser le marché intérieur. « Pour les eaux, le phénomène reste limité, car c'est un produit à faible marge, tem­père Marc Kleniewski, directeur chargé de l'international chez Nestlé Waters. De plus, en Europe, nous veillons à un équilibre des prix. Ce qui compte pour nous, c'est le prix final en magasin et l'information du consommateur par la qualité de l'étiquetage. »

    Dans la discrétion

     

    Coca-Cola, dont le système de vente est organisé par pays, voit les choses différemment. Récemment, le groupe a été alerté par un consommateur qu'un magasin Intermarché d'Avignon vendait des bouteilles dont l'étiquette indiquait, en anglais, qu'elles étaient réservées au marché vietnamien. Coca-Cola a saisi les services de la répression des fraudes. Ce Coca-Cola asiatique était vendu en promotion à 1,17 euro la bouteille contre 1,32 euro pour la bouteille sortie dans une des cinq usines françaises du groupe. Rien ou presque ne distingue les deux sodas, même si son emballage et son goût sont légèrement différents.

    Produit à faible marge, le Coca-Cola sert de produit d'appel en rayon. « Le client paye son Coca-Cola moins cher, c'est ça l'essentiel, argumente le supermarché vauclusien. Il s'agit bien de Coca-Cola. Il n'y a pas contrefaçon. C'est tout ce qui compte. » Le produit vietnamien étant réétiqueté en français, y a-t-il dès lors tromperie sur la marchandise ? La répression des fraudes mène à présent l'enquête auprès de l'importateur basé dans les Alpes-Maritimes.

    Le directeur d'une société d'import-export ibérique, qui souhaite cependant conserver l'anonymat, a son avis sur la question. « Notre intérêt est de vendre une marchandise irréprochable, explique-t-il. Nous fonctionnons par coups, et dans la discrétion. Si une erreur d'étiquetage est commise, nous perdons notre client. » Ainsi, pour les alcools importés en France, le logo « interdit aux femmes enceintes » doit obligatoirement être apposé, tout comme la composition du produit doit être énumérée en français.

    Loin de concerner les seules boissons, le marché gris se développe dans tous les rayons des grands magasins. Parfaitement légal, dans la mesure où il respecte les règles du commerce, de l'hygiène et de l'information aux consommateurs, le marché parallèle connaît un souffle nouveau en temps de crise. Considéré par les uns comme une concurrence déloyale, pour d'autres, il ne fait que stimuler un marché qui, depuis plusieurs mois, tourne au ralenti.

  • LE PORTABLE

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    Le téléphone mobile va devenir probablement l’objet culte de la première moitié du XXI° siècle. Il s’est donné des allures utilitaires indispensables dans une société où la communication qui ne repose que sur les apparences et pas nécessairement sur l’essentiel. En fait, on en arrive à se demander comment on a pu survivre autant de temps sans se parler dans un appareil de plus en plus sophistiqué.

    Il suffit par exemple d’emprunter les transports en commun pour constater que, plus une seule personne ne peut se passer de ce contact supposé être dévolu aux urgences absolues. Vous remarquerez que certains le regardent compulsivement, déçus ou impatients, de ne pas être appelés. Ils sont inquiets, angoissés par le silence potentiel de cet " outil " réputé leur servir au lien social idéal. Un peu comme si le téléphone allait leur permettre de briser une solitude au cœur de la foule, ils guettent un appel comme des toxicomanes en état de manque.

    Vous n'aurez pas de mal à repérer, j’en suis certain, ces maniaques qui racontent leur vie privée à haute voix sans se soucier outre mesure des présences rapprochées. Vous apprenez où sont leurs gosses, ce que fera la belle-mère, quand aura lieu le rendez-vous amoureux ou mieux vous connaîtrez le diagnostic du médecin. La confidentialité des relations entre un être de chair et d’os et un interlocuteur que vous savez virtuel n’existe plus. Elle s’étale au grand jour et dure parfois de longues minutes avec un défilé de banalités désarmantes. Le mobile facilite l’art de ne rien dire, vertu essentielle de notre époque. L’intérêt du dialogue est souvent proportionnel au coté assourdissant de la sonnerie qui l'annonce.

    Il existe aussi la catégorie des discrets, des timides, des inhibés qui ne s’expriment que par onomatopées ou par un étrange jeu du ni oui, ni non. Ce sont les coincés d’une société permissive, du sans-gêne et des sans pudeur. Leur premier réflexe réside dans un sourire ennuyé et un regard implorant l’excuse que vous n’êtes pas censé accorder. Ils apparaissent comme des zombies au milieu d’une normalité représentée par des dizaines d’autres pratiquants sans foi ni loi. 

    Les enfants et les grands-mères font, sur ce sujet, cause commune. Ils consomment du forfait avec allégresse au nom de la sécurité que leur donne un mobile fidèle, les suivant partout et leur apportant la possibilité d’appeler au secours dans ces situations difficiles auxquelles pensent… leurs proches. Des études en Angleterre ont montré que le téléphone mobile avait supplanté la cigarette en tant que symbole du passage à l'âge adulte pour les jeunes adolescents. Il est également un moyen de rester dans le monde pour les gens du 3° âge. Combien d’achats sont effectués sur la seule base de l’insécurité potentielle d’une société réputée dangereuse ? L’alibi de l’urgence constitue en effet la couverture des achats effectués pour les plus jeunes et les moins jeunes. " S’il t’arrive quelque chose on pourra te joindre… " ou à l’inverse " s’il t’arrive quelque chose tu pourras nous joindre…