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Ephéméride

  • VOILA MARTIN

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    La candidature d'Edouard Martin aux élections européennes est une bonne nouvelle, pour la démocratie, pour le monde ouvrier et pour le parti socialiste. Enfin une liste qui s'ouvre, au plus haut niveau, à une catégorie sociale souvent oubliée de la classe politique ! La gauche renoue ainsi avec une tradition un peu mise de côté ces dernières années : faire appel à des syndicalistes, se tourner vers les représentants du monde du travail.  L'exemple d'Edouard Martin est à suivre, doit être multiplié. Aux élections municipales, il serait bon de faire monter des militants syndicaux sur nos listes  et je pense bien sûr à Antibes .

    Les critiques qui ont été émises à cette occasion, souvent violentes, sont minables et misérables. Un citoyen, y compris un syndicaliste, a le droit de se présenter à une élection. On devrait s'en réjouir au lieu de le déplorer. Il n'y a pas confusion des genres, puisque Martin a remis son mandat de représentant de la CFDT au comité d'entreprise d'ArcelorMittal. L'homme ne se contredit pas : il a toujours été de sensibilité socialiste, sans appartenir au PS.

    Sa virulence dans l'affaire de Florange, c'est le ton coutumier de tout leader syndical, quand il défend les siens, quand il exerce son mandat, y compris en critiquant lorsqu'il le faut les décisions d'un gouvernement de gauche. Maintenant, Edouard Martin est passé à autre chose, la politique active, et c'est éminemment respectable. Bravo pour tous ces combats, distincts mais semblablement progressistes. Dans le syndicalisme comme dans la politique, Edouard Martin est un homme libre.

  • ENCORE 5 JOURS A TENIR

    1er Mai

    Jour férié et chômé

     

     

     

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    N.B: Ne pas oublier

     

    Comme le veut la tradition il faudra sortir son porte-monnaie pour rapporter chez soi un maigrichon brin emmailloté dans un vulgaire manchon en papier alu ou dans un délire de papier cristal et de rubans qui donneront un air cossu à votre présent.

     

    Quand vous l’offrirez à votre épouse,mère,grand'mère amie tante ou autre il est important de ne pas gaffer;ne pas prétexter que vous et ces traditions-à la con- ça fait deux, que le prix payé n’en vaut pas la chandelle où que rapport qualité-prix n’y est pas que les fleurs ne tiendront pas plus de deux jours dans le vase et qu’avant vous connaissiez un coin terrible où l’on marchait dessus tellement il y en avait.

    Surtout ne pas prétendre que c'est Lucien qui vous a détourné vers le PMU du coin et que vous avez transformé le prix des clochettes blanches en p'tit(s) jaune(s) désalterrant(s) et oublié vos louables intensions

    Les bonnes raisons pour ne pas acheter de muguet sont nombreuses et parfois raisonnables mais croyez en mon expérience, si l’économie sur le court terme est évidente, vous le paierez un jour avec les intérêts de la rancœur en plus !

    Il est utile de faire une mise au point historique sur le 1er mai, alors que certains tentent de se l’approprier.

    Contrairement à l’histoire véhiculée, le premier mai n’est pas d’inspiration américaine.

    Il y eut de grandes grèves le 3 mai 1886 dont celle des usines MACK CORMICK à CHICAGO, qui se traduisit par une sauvage repression policière par six morts et de nombreux blessés. Suite à ces grèves et aux manifestations qui suivirent, le gouvernement et le patronat américain décidèrent de se débarasser des militants. Huit condamnations à mort furent prononcées sans preuves, malgré la protestation du monde entier, 6 condamnés furent pendus le 11 novembre 1887.

    En France, lors du 3eme congrès de la Fédération Nationale des Syndicats, qui se tenait au Bouscat en Gironde, en octobre 1888, sur impulsion et proposition du Bordelais Raymond Lavigne, le congrès approuva l’idée d’appeler les travailleurs du monde entier à ne pas travailler et à manifester le 1er mai.

    Cinq mois plus tard à paris, le congrès international ouvrier décida en juillet 1889 que le premier mai serait une journée internationale de lutte et vota la motion suivante :

    "Il sera organisé une grande manifestation internationale à date fixe, de manière que, dans tous les pays et toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d’appliquer les autres résolutions du congrès international de Paris. ..........".

    Raymond Lavigne, secrétaire de la fédération des syndicats impulsera l’organisation des manifestations du 1er mai 1890 (les premières du genre), celle-ci seront des succès dans de nombreuses villes. A Paris, 100 000 manifestants, comme toujours la police procédera à des arrestations. A Bordeaux il y eut une manifestation imposante avec trois lieux de rassemblement : Place d’Aquitaine (La Victoire), Place de la République et Place Picard. Il y eut 10 000 manifestants en tout, ce qui était un succés d’importance.

    L’année 1891 vit le renouvellement de la manifestation et cette fois toutes les composantes ouvrières s’y associèrent. Les pouvoirs publics décidèrent la repression. A Bordeaux les forces de police et de gendarmerie occupent les 4 lieux de rassemblements et dispersent violement les manifestants qui se replieront l’après-midi dans diverses salles de Bordeaux, dont la Bourse du Travail.

    Mais c’est surtout à FOURMIES dans le Nord que le 1er mai va connaître un grand retentissement. Depuis quelques jours les usines du textile sont en grève. Lors du rassemblement sur la place de l’église, l’armée tire sur les manifestants faisant 9 tués, dont 4 jeunes de 12 à 20 ans, et 4 jeunes filles de 17 à 21 ans et 30 blessés.

    La France entière et l’Europe sont indignés. A la chambre, CLEMENCEAU, interpelle le 8 mai le gouvernement :

    "Messieurs est-ce que vous n’êtes pas frappés de l’importance qu’a prise cette date du 1er mai... c’est le quatrième état qui se lève et qui arrive à la conquête du pouvoir. Prenez garde ! Les morts sont de grands convertisseurs : il faut s’occuper des morts !".

    A partir de ce moment là, le premier mai deviendra le jour de ralliement universel de la classe ouvrière et de tous les peuples.

    Le premier mai appartient au monde du travail et à personne d’autre.

  • PARCEQUE C'ETAIT ELLE , PARCEQUE C'ETAIT LUI

     

     
    Il y a quelques mois, la chose était entendue : Eva Joly avait les faveurs de l'opinion, Jean-Luc Mélenchon paraissait ringard. Les dernières élections en faisaient foi : le vote progressiste moderne, c'était le vote écolo. Les accords électoraux entre PS et EELV l'attestaient. C'est à n'y rien comprendre : les prévisions se sont exactement inversées ; les 14% légitimement espérés pour les Verts sont raflés par le Front de gauche. Incroyable : cette coalition constituée par une poignée de dissidents socialistes et un parti communiste marginalisé écrase aujourd'hui complètement EELV.

    Pourquoi Mélenchon émerge-t-il, pourquoi Joly s'effondre-t-elle ? Les thèmes écologistes sont pourtant dans l'air du temps alors que le lyrisme révolutionnaire du candidat Front de gauche semble suranné. La première réponse est dans le choix des personnes. Ce n'est pas faire injure à Eva Joly de dire qu'elle est une mauvaise candidate, comme je serais un mauvais trésorier si on me confiait cette responsabilité. Je n'ai jamais compris qu'on puisse refuser à la politique certaines compétences, tactiques, oratoires, idéologiques, communicantes, dont Mélenchon est richement pourvu, dont Joly est mal dotée. Quoi qu'on dise, il y a une influence des personnes, de bons et de mauvais candidats.

    Ce qui pose une autre question, celle de la place qu'on attribue aux uns et aux autres, ou qu'il choisisse de s'attribuer à eux-mêmes. Eva Joly a été un magistrat médiatique. Mais en politique, ses qualités se sont dissipées. La compétence dans un domaine ne se transfère pas automatiquement dans un autre. Joly n'est pas la seule dans ce cas. José Bové a subi le même revers : personnalité mondialement rayonnante mais piètre candidat à la dernière présidentielle, à tel point que tout le monde a oublié son score et sa campagne d'alors.

    Jean-Luc Mélenchon a su s'inventer un personnage, l'exact opposé de François Hollande dans la posture : le candidat socialiste se définit par rapport à lui-même et pas par rapport aux autres, il est offensif mais positif. Nicolas Sarkozy veut l'entraîner dans la bagarre, la polémique, il n'y entre pas, laisse passer les coups, se recentre sur ses positions. Jean-Luc Mélenchon, lui, clive en permanence, son affrontement le plus spectaculaire l'opposant à Marine Le Pen. Cette odeur de poudre, ce goût du combat réveillent l'électorat de gauche, le mobilisent, rencontrent toute une partie de son imaginaire. Hollande, c'est à gauche son double inversé : sage réformiste , socialiste raisonnable. Ils sont complémentaires : à eux deux, ils peuvent créer la dynamique qui renversera Nicolas Sarkozy. Sans Eva Joly, dont la candidature n'arrive pas à capter les préoccupations qu'elle devrait pourtant représenter.

  • ENCORE 41 JOURS A TENIR

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  • ENCORE 44 JOURS A TENIR

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    En règle générale, je ne participe pas aux chaînes de solidarité ; mais celle-ci me vient d'un ami qui soutient un cas douloureux pour lequel chacun d'entre nous peut faire un geste simple qui aidera un enfant.

    Merci de bien vouloir exceptionnellement y accorder quelques secondes.

    Chaîne de l'amour pour une enfant seule...
    Giulia est une petite fille de quelques semaines qui n'aura pas, comme la plupart des enfants, la chance de grandir aux côtés de son papa.
    Pourtant il ne l'a pas abandonnée. Il n'est pas non plus décédé. Non, mais il fait tout simplement un métier qui l'oblige très souvent à s'absenter et voyager en France et à l'étranger.
    Contrairement à d'autres enfants dont la situation est désespérée, vous pouvez vraiment aider la petite Giulia : en 2012, ne votez pas pour son papa Nicolas.

    SURTOUT NE BRISEZ PAS CETTE CHAINE, SINON VOUS RISQUEZ UN GRAND MALHEUR APRÈS AVRIL - MAI 2012

  • ENCORE 47 JOURS A TENIR

    MEME PAS PEUR

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    Ces gens-là ne connaissent pas vraiment la peur.

    Vendredi 16 mars le matin à la radio , j'entendais un journaleux  expliquer à qui voulait l’entendre que la “peur avait changé de camp“, un propos relayé par Xavier Bertrand. ces gens-là ont sans doute convaincu quelques journalistes en mal de scoop et de relance médiatique que le camp Hollande avait la trouille.

    Pour ma part, je n’ai pas peur.

    Personne n’a dit que la campagne était gagnée. Tout est ouvert, tout est possible. Pour avoir peur, il faut craindre. Je n’ai pas peur parce que nous avons un travail à faire jusqu’aux 22 avril et 6 mai. Convaincre que le candidat, François Hollande, est le seul à apte à rassembler et le seul lucide sur ce qui doit être fait pour que le pays ne se disloque pas.

    Le quinquennat d’après sera différent de celui d’avant, très dur. La France est dans un état de pré-coma.

    Nous n’avons pas peur, parce que n’avons rien à perdre.

  • ENCORE 55 JOURS A TENIR

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     Forbes met à jour son classement des riches. Et là, on ne parle plus de millionnaires, mais de milliardaires. Un milliardaire, c’est avant tout l’échec d’un système fiscal.

     

    Pour ceux qui l’ignoreraient, il y a des gens qui possèdent plus de 50 milliards d’euros. Le “lauréat”, le mexicain Carlos Slim, est dans ce cas. Sa fortune, il l’a essentiellement gagnée en profitant de la privatisation des telecoms au Mexique. En gros, il a volé 50 milliards d’euros à l’Etat mexicain… C’est également le cas de la plupart des milliardaires russes, dont la fortune vient essentiellement de la privatisation (et donc du vol) des matières premières (gaz, pétrole…) du sous-sol russe.
    En outre, il y a dans le monde plus d’un milliard de personnes qui ne mangent plus à leur faim. Et 30 milliards d’euros suffiraient pour régler ce problème…

    Le deuxième, c’est Bill Gates. Lui, c’est un racketteur. Il prélève sa dîme sur la plupart des ordinateurs vendus dans le monde (même celui-là !), et n’hésite pas à mettre en œuvre des pratiques intolérables de vente forcée. Dans un monde idéal où tout le monde utiliserait des logiciels libres, Bill Gates ne serait pas milliardaire. Et les utilisateurs d’ordinateurs seraient moins pauvres.

    Le troisième, c’est Warren Buffett. C’est simple, lui n’a jamais rien fait de productif dans sa vie, sa fortune vient du boursicotage. Il achète et vend en bourse. L’activité parasitaire par excellence. Tant qu’on ne fermera pas ces lieux de perdition…

    Le premier Français, et quatrième mondial, c’est Bernard Arnault (du Fouquet’s), le témoin de mariage de Sarkozy : 31 milliards d’euros. De quoi payer plus de 50000 smicards français pendant toute leur vie… Arnault recycle en quelque sorte l’argent des autres riches, auxquels il vend des gadgets hors de prix avec des marges démentielles. Sans compter les pauvres qui se saignent pour imiter les riches….

    On ne peut pas non plus s’empêcher de parler de Madame Bettencourt. Quinzième avec 18 milliards d’euros. Plus instructif, elle aurait donc gagné environ 1 milliard en un an… Sans rien faire, évidemment. Quand on parle de parasites et d’assistés… que François Hollande lui en reprenne 750 millions ! Qu’il remette le taux de l’ISF à 1.8% ( Sarko l’a lâchement redescendu à 0.5% ), et, le plus important, qu’il le fasse appliquer ! Dans le cas de Madame Bettencourt, ça ferait 324 millions d’euros supplémentaires ! Ainsi, l’Etat gagnerait plus d’un milliard d’euros sur le dos de la vieille dame, sans que d’ailleurs elle ne s’en aperçoive, je ne vois pas en quoi cela changerait quoi que ce soit à son train de vie…

    Ah, mais ça va faire partir les riches”.

    Mais qu’ils partent ! Qu’ils aillent piller ailleurs !

     

    Et les acteurs, et les sportifs ?

     

    On peut considérer qu’il serait normal qu’un footballeur ou un acteur, même brillant, gagne 100 ou 1000 fois plus que ceux qui le regardent ? Ce n’est pas manquer de respect à Jean Dujardin que de considérer qu’avec 360000 euros dans l’année, il serait toujours moins à plaindre que ceux qui sont à découvert dès le 2 du mois… Quant aux tennismen qui jouent en “équipe de France” alors qu’ils vivent tous ou presque en Suisse, la moindre des choses serait qu'ils ne soient plus sélectionner en équipe de nationale tant qu'ils ne veulent pas régulariser leur situation. La chasse aux parasites, c’est pas seulement chez les pauvres et les zimmigrés…
    Indécence, tel est le mot clé. Tenez, je vous parlais d’actualité. Il suffit de voir ce que font les riches dès qu’ils ont trop de pognon…

     

     

    Sarkozy, même s’il s’en défend de manière pitoyable, a été le président des riches. Il se voulait De Gaulle, et on l’a découvert Serge Benhamou dans “La vérité si je mens”.

     

    François Hollande sera , notre prochain président. Sur cette proposition comme sur les autres, il ne  lâchera pas, et on lui dit : vas-y

  • ENCORE 72 JOURS A TENIR

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    Colbert : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…
    Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’Etat… L’Etat, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.
    Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
    Mazarin : On en crée d’autres.
    Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.
    Mazarin : Oui, c’est impossible.
    Colbert : Alors, les riches ?
    Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.
    Colbert : Alors, comment fait-on ?
    Mazarin : Colbert,tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade) ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches.... Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser…
    C’est un réservoir inépuisable.

    Extrait du " Diable Rouge "

    Une Pièce de théatre d’Antoine Rault

  • ENCORE 84 JOURS A TENIR

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  • LA PENSEE DU JOUR

     

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    On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps.

    (Abraham Lincoln)