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Culture

  • COMIC STRIPS CAFE ANTIBES

    Adressée à Jean Léonetti - Président de la Communauté d'Agglomération de Sophia-Antipolis
    Cette pétition sera remise à:
    Jean Léonetti - Président de la Communauté d'Agglomération de Sophia-Antipolis

    Prenez la peine de répondre à notre demande de recours gracieux

     

    La librairie française indépendante représente le plus grand maillage de librairies sur un territoire à travers le monde.
    La France doit s'enorgueillir d'avoir un réseau de librairies indépendantes spécialisées ou généralistes capables de proposer la diversité des éditions passées et présentes.
    Depuis 1981 et la loi sur le prix fixe du livre, les collectivités territoriales n'ont aucun intérêt à travailler avec des grossistes plutôt qu'avec de vrais libraires de proximité. En effet, le prix proposé est encadré par la loi et reste le même partout.
    Les pouvoirs publics via les collectivités territoriales et l'attribution des marchés des médiathèques à des grossistes du livre et autres marchands sur internet n'apportent aucun soutien aux librairies indépendantes.
    C'est ainsi le cas de la Communauté d'Agglomération de Sophia Antipolis CASA, présidée par Jean Léonetti, maire d'Antibes, qui renouvelle le marché des bandes dessinées au sein de ses médiathèques communautaires au profit de la Fnac.com, au détriment de la librairie indépendante Comic Strips Café, installée depuis plus de 20 ans sur Antibes, membre du Syndicat de la Librairie Française, adhérente du réseau Canal BD et active au niveau de l'animation culturelle de la ville d'Antibes et des ses alentours (participation aux salons spécialisés Bd tels que celui de Solliès et Bédécibels; participant au salon du livre de Mouans-Sartoux; participant à la fête des Templiers de Biot; intervenant dans les collèges pour présenter le métier de libraire; accueillant plus de 500 auteurs en 10 ans au sein de la librairie...).
    Le choix de la Fnac.com a notamment été jugé meilleur par la CASA sur le stock déclaré de Bds. Le Comic Strips Café déclare 22.800 ouvrages dont 17.000 titres uniques; ce stock est visible par tout un chacun qui pousserait la porte de la librairie au centre-ville d'Antibes.
    La Fnac.com déclare 1.600.000 titres uniques. C'est un mensonge !
    Il n'existe pas 1.600.000 titres différents en Bd de langue française, objet du marché en question. En effet, ce nombre de titres uniques est impossible compte tenu du rythme de sortie des bandes dessinées en France (chiffres fournis par Gilles Ratier de l'ACBD, http://www.acbd.fr/category/les-bilans-de-l-acbd/, soit environ 5.000 en 2013, 2.700 en 2005 et 1.500 en 2000) et si on estime à 600 les sorties en 1994. On atteint donc une moyenne de sorties sur les 20 dernières années de 2.800 Bds par an, qui sont les années les plus prolifiques.
    Si la Fnac.com détient effectivement 1.600.000 titres en stock, elle détient donc l'équivalent de 572 ans de parution.
    La Fnac.com affirme donc, attestation sur l'honneur en sus (comme dans toute réponse à appel d'offre) détenir des ouvrages de bd parus en 1442 !
    Ceci révolutionne donc l'histoire de l'imprimerie et Gutenberg doit se retourner dans sa tombe.

    Au delà du fait que les élus de la CASA cautionnent un mensonge éhonté, par la présente pétition, vous demandez à Jean Léonetti, président de la CASA et maire d'Antibes, de faire jouer son droit de recours gracieux comme l'y autorise le règlement qu'il a lui-même établi pour ce marché public.

    Pour la mémoire de Gutenberg bafouée, pour que Jean Léonetti prenne ses responsabilités et pour soutenir la librairie indépendante en général et le Comic Strips Café en particulier merci de signer cette pétition.


    Adressée à
    Jean Léonetti - Président de la Communauté d'Agglomération de Sophia-Antipolis
    Prenez la peine de répondre à notre demande de recours gracieux
    Récentes mises à jour

     
     
     
     
     
     
     
  • CE QUE CANNES DOIT A JEAN ZAY

    Suite à l'émission sur France Inter "Là bas si j'y suis " j'ai été  étonné d'entendre Mermet faire l'éloge de Jean Zay militant socialiste ministre sous dans le cabinet Blum et résistant .Quant à Mélenchon la haine qu'il a contre le PS lui fait dire que le Festival de Cannes a été créé par la Cgt  et le PC . 

    L'article de Libé çi-dessous rétablit la vérité

     

    D'aprés Libération, lundi 27 mai.

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    Les festivaliers qui arpentaient, hier encore, la Croisette, les starlettes en quête de célébrité et Steven Spielberg, qui présida cette année le jury de la compétition officielle, ignorent sans doute qu’ils doivent leur présence commune, sur la Côte d’Azur, comme à chaque fin du mois de mai, à Jean Zay.

    Qu’ils se rassurent, même Jean-Luc Mélenchon ne le savait pas. Alors qu’il se trouvait «en mission» à Cannes, le dirigeant du Parti de Gauche déclara que le festival devait sa création, en 1946 à «la CGT, [aux] communistes ». Si la première édition s’est effectivement tenue en 1946, la date de création du festival est antérieure au déclenchement du second conflit mondial et la décision fut prise par le gouvernement du Front Populaire. C’est plus précisément au ministre radical de l’Education nationale, Jean Zay, qu’il revint d’attribuer une telle initiative.

    Lors de la dernière campagne présidentielle, le candidat François Hollande, au cours d’un déplacement à Orléans, sur le thème de l’éducation, avait salué son œuvre réformatrice. Chaque année, depuis 2005, le Parti radical de gauche organise un prix littéraire, le Prix Jean-Zay, qui récompense un ouvrage consacré aux thèmes de la laïcité et des valeurs républicaines. De même, le 23 mai une plaque rendant hommage à son action a été dévoilée au sein du Palais des festivals.

    En dépit de ces manifestations, cette figure politique demeure aujourd’hui trop méconnue. Il convient de remédier à cette injustice de l’histoire et de remettre en lumière des actions, un héritage et un destin hors du commun.

    Car que dire de la marque imprimée par Jean Zay, tout au long d’une carrière qui culmina lors de ces trois années passées au ministère de l’Education nationale et des Beaux-Arts (une longévité ministérielle assez rare en ces périodes d’instabilité) ? Elle fut celle d’un visionnaire. Nous ne comptons plus les politiques initiées ou menées entre 1936 et 1939, par un ministre nommé alors qu’il n’avait que 32 ans : réforme de l’enseignement, prolongation de la scolarité de 13 à 14 ans, ouverture de nombreuses classes, instauration de cours d’éducation physique et de l’orientation professionnelle, promotion de l’enseignement technique. Son action a également permis la création des Crous, du CNRS et préfigura celle de l’ENA.

    En matière culturelle, son action de promotion et de démocratisation des arts témoignent de son volontarisme qui se manifeste par la modernisation des structures, la rénovation de la production et l’appui aux créateurs. Il soutint notamment la création de la Cinémathèque française et déposa un ambitieux projet de loi sur le cinéma, en mars 1939, qui, du fait de l’éclatement de la guerre, ne sera jamais débattu. C’est dans ce contexte d’effervescence qu’en 1938 lui parviennent de sombres nouvelles du plus grand festival de cinéma de l’époque, la Mostra de Venise. L’Italie de Mussolini, pour symboliser son rapprochement avec Hitler, a décidé qu’elle serait inaugurée par Joseph Goebbels. Pire : alors que le jury hésite (Autant en emporte le vent est en compétition…) le Duce exige qu’une «coupe Mussolini» soit accordée par la Mostra aux Dieux du Stade, le film de propagande nazie de Leni Riefenstahl. Jean Zay, révolté, décide donc de créer un festival international concurrent.

    La décision de principe est prise en 1938. Après quelques hésitations – Biarritz a été en compétition ! -, la ville de Cannes est choisie. La date du premier festival est fixée : ce sera du 1er au 20 septembre 1939. Une manifestation qui doit être présidée par Louis Lumière et à laquelle doivent participer Gary Cooper et Tyrone Powell… Mais le 1er septembre, jour prévu pour l’ouverture du premier festival de Cannes, les troupes nazies envahissent la Pologne. Le 2, Jean Zay démissionne de son poste de ministre pour devenir soldat.

    De ses années de formation à Orléans aux bancs de l’Assemblée, du radical «jeune Turc» au ministre du Front populaire, du Massilia à l’inique procès de Riom, son emprisonnement et son exécution par la milice… Jean Zay incarne un pan de l’histoire du Front Populaire ; de l’histoire de la gauche, de l’histoire de France, jusque dans ses heures les plus sombres.

    Pour ce que Cannes doit à Jean Zay, pour ce que la France doit à Jean Zay, œuvrons pour le transfert de ses cendres au Panthéon. Une telle décision serait la juste reconnaissance de la Nation à un homme, à un parcours et à des engagements. Le symbole serait d’autant plus fort, alors que nous célébrerons en 2014, le soixante-dixième anniversaire de sa disparition.

  • ECRIT IL Y A 3 ANS

    Mon vieux Ferrat est mort.

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    Une immense tristesse s'est abattue sur moi hier quand j'ai appris que la mort de Jean Ferrat un an aprés Bashung. Aimer Ferrat, ça fait un peu ringard aujourd'hui. Je lui ai rendu hommage en novembre dernier sur ce blog en faisant référence à sa chanson Ma France qui est pour moi l'hymne à l'identité nationale.Jean Ferrat a compté pour moi, particulièrement dans la formation de ma conscience politique. Et il nous quitte une veille d'élection ! Demain sera encore triste, quels que soient les résultats.

    Ferrat,était le chanteur officiel de mon enfance avec Montand et Gérard Philippe l'acteur de référence,quand on est fils de parents communistes c'était comme celà. Il parait qu'un caractère se forge dans les cinq premières années de l'existence, dont on ne se souvient de presque rien. Il m'en reste, moi, une chanson, "La Montagne", qui passait souvent à la radio de mes parents. Ce n'est pas ma chanson préférée, même si elle est très belle. Mais c'est à peu près tout ce qui me reste de mon enfance.

    Surtout, il y a mon adolescence, et le choc d'entendre des chansons politiques, de gauche, qui faisaient aimer la politique et qui faisaient aimer la gauche. Le fait que certaines de ces chansons aient été censurées (qui se souvient qu' "Un air de liberté" s'en prenait au gentil d'Ormesson ?) et Ferrat déclaré indésirable à la télé d'Etat (inconcevable aujourd'hui !) ne faisaient que renforcer ma sympathie pour le personnage et mon attirance pour ses chansons. En les écoutant en douce pour ne pas afficher mon admiration de social traite au chanteur référence, j'avais un peu l'impression de se livrer à un acte clandestin et contestataire ...

    Aujourd'hui, quand je les écoute à nouveau, je ne peux m'empêcher de me dire que quelques-unes de ces chansons ont politiquement vieilli (je pense en particulier aux "Bruits des bottes", qui m'a tant enchanté quand j'avais quinze ans). Au sommet, je mettrais "Ma France", qui me fait toujours frissonner quand je l'entend. Sans oublier, bien sûr, les chansons de Ferrat qui abordait les questions de société : la vieillesse, les médias, la libération sexuelle (réécoutez "L'amour est cerise", c'est formidable !). Ferrat a même du réussir à faire aimer les chiens avec c'est son magnifique "Oural".

    On a cherché à m'embêter sur l'appartenance communiste de Ferrat, me sachant socialiste. Quelle ignorance ! Ferrat a été l'un des premiers à critiquer le PCF, à prendre ses distances, à une époque où le parti de Georges Marchais faisait 15 à 20%. Sa chanson "Le bilan" contestait le secrétaire général de l'époque, qui avait déclaré que le bilan des régimes soviétiques était "globalement positif". Il fallait oser (et dire ça, et le remettre en question) ! Non, le socialiste que je suis était parfaitement à l'aise dans l'univers politique de Jean Ferrat.

    Et puis, il y a le Ferrat qui nous a fait découvrir et aimer ("nous", ce sont les enfants des classes populaires) Aragon, le symbole de la grande culture, de l'impénétrable et inaccessible poésie. C'est là, pour moi, où il aura été le plus grand, où il aura effectué, dans mon jargon, une tâche d' "éducation populaire". Réécouter,la chanson-poème, qui déclenche en moi une incompréhensible émotion, "Un jour un jour", dont voici le refrain:
    Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange
    Un jour de palme, un jour de feuillage au front
    Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
    Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche.

    Je ne saurais dire mieux pour rendre hommage à mon vieux Jean Ferrat.


    Triste début de journée.
     
  • LE BON CURE MESLIER

    Un philanthrope et un personnage atypique Jean MESLIER !

    Curé durant quarante ans dans le petit village ardennais d’Étrépigny, aux confins du royaume de France et de trois diocèses, à une époque de grandes souffrances dans les campagnes et de turbulences religieuses sous les règnes de Louis XIV et Louis XV, ce modeste curé de campagne, qui n’avait tout au long de son sacerdoce pratiquement pas fait parler de lui, laisse à sa mort quatre exemplaires au moins d’un volumineux traité philosophique : un Mémoire manuscrit (plus de 1.200 pages lorsqu’on l’imprimera) dans lequel :

    • il pourfend toutes les religions et en particulier le catholicisme,
    • il condamne sans appel l’Église pour ses erreurs et son soutien à la monarchie de droit divin,
    • il développe en précurseur une conception philosophique matérialiste,
    • il s’affirme comme le premier théoricien de l’athéisme,
    • il fustige le pouvoir royal et féodal opprimant le peuple,
    • il développe une conception politique communiste et égalitaire,
    • il défend des idées féministes
    • il prône, au contraire des penseurs utopistes, la révolution populaire, et même le tyrannicide.

    C’est un véritable brûlot que les autorités royales et ecclésiastiques vont alors découvrir et essayer de mettre sous l’éteignoir. Il y restera deux siècles et demi après avoir circulé clandestinement au XVIIIe siècle. Voltaire en publiera une toute petite partie…en la déformant selon ses besoins pour transformer en déiste l’athée qu’était Meslier. Des révolutionnaires ont voulu lui ériger une statue après 1789 mais le projet ne sera pas suivi d’effets. Son nom figure par contre sur la stèle de Moscou honorant la mémoire de dix-neuf « précurseurs du socialisme ».

    Soixante-dix ans avant la Révolution française, ce petit curé de campagne dépasse la thèse cartésienne de l’existence distincte de la matière et de la pensée. Il élabore une conception de matérialisme intégral, un athéisme populaire, une organisation communautaire et égalitaire à construire au travers de la révolution des masses laborieuses.

    Il est le premier critique social à considérer la religion comme le produit et la preuve de l’oppression et de l’exploitation. Le premier à voir dans la propriété privée la cause de l’inégalité et de la domination. Le premier à comprendre que toute la richesse vient du travail. Il est aussi le premier athée à sortir l’athéisme de sa gangue élitiste, à le revendiquer comme pensée libératrice des masses.

    Tout au long de ses démonstrations, son Mémoire innove aussi en prenant le contre-pied des conceptions de son temps sur la condition animale. Profondément humaniste, il est un précurseur du féminisme : sans être libertin, il prône une conception novatrice de la sexualité, du mariage, du divorce et de l’éducation des enfants.

    Novateur en bien d’autres domaines, il est par exemple le premier à élaborer une conception moderne de la critique historique des textes. Les découvertes scientifiques ultérieures et l’histoire internationale des peuples lui ont donné raison.

    Aujourd’hui, dans un monde où les inégalités sociales et économiques existent toujours de façon criante et où l'obscurantisme religieux renaît sous diverses formes, la pensée de Meslier est plus que jamais d'actualité.

    C’est ce grand penseur, injustement oublié pendant près de trois siècles, et tous les aspects de sa pensée que nous voulons promouvoir au travers de ce site de l’Association des amis de Jean Meslier.

    A suivre ......
  • ALLEZ AU HAVRE

    Allez, une petite pépite cinématographique pour bien commencer l'année. Un de ces petits films qui font du bien au moral et vous réconcilie au moins pour un temps avec l'humanité. Je veux parler bien entendu du dernier film d'Aki Kaurismäki, "Le Havre". L'histoire est simple et rappelle malheureusement une réalité trop courante dans nos contrées dites civilisées.

    Marcel Marx est cireur de chaussures dans cette bonne ville du Havre. Il a bien tenté autrefois une carrière d'écrivain, mais le succès l'a fui, alors il est cireur de chaussures. Il vit chichement avec sa femme, Arletty, dans une ancienne petite maison de pêcheur dans un quartier populaire. Certes, il n'est pas riche, mais avec ses amis commerçants, son chien, et surtout Arletty, on peut dire qu'il est heureux. Mais deux évènements vont bouleverser sa vie. Arletty va tomber gravement malade. Surtout, un jeune immigré clandestin qui cherche à tout prix à rejoindre sa mère à Londres va trouver refuge chez chez lui. Il devient alors évident pour Marcel qu'il doit lui porter secours.

    Si l'histoire fait évidemment penser au magnifique film de Lioret, "Welcome", le traitement est différent. En fait, on est dans un film de Kaurismäki, qui est un genre cinématographique à lui tout seul. Un cinéma basé sur la référence et l'hommage à certains grands cinéastes : Duvivier et ces décors qui sentent bon les années 30, Truffaut avec la façon de jouer très théâtrale et surtout la présence de Jean-Pierre Léaud.. Il faut noter quelques hommages au cinéma français. Kati Outinen qui interprète le rôle de la femme de Marcel Marx (André Wilms) s'appelle Arletty dans le film. C'est un joli film qui fait chaud au coeur. Un cinéma emprunt de nostalgie, les décors évidemment, les costumes, les voitures venues tout droit des années 70 on voit une Renault 16, une vieille cabine téléphonique , mais surtout ces petites rengaines rock pleines de douceur et de mélancolie qui peuplent tous ses films. Et quelle idée de génie d'avoir sorti de la naphtaline le grand "Little Bob", ce rockeur unique qui trouve forcément sa place dans l'univers du cinéaste finlandais, puisque comme lui, il n'a jamais fait de concessions sur son art.

    De la nostalgie, donc. Plein les mirettes, comme une madeleine de Proust. Mais "Le Havre" n'est pas que cela. C'est d'abord et avant tout un film qui nous parle de notre époque. C'est un immense coup de gueule contre les politiques migratoires iniques en vigueur dans toute l'Europe, contre cette logique qui consiste à s'en prendre aux plus faibles pour asseoir sa popularité ou pour masquer l'ineptie du reste de sa politique. C'est surtout un message d'espoir en l'humain, un rappel qu'à Calais, à Sangatte, à Lampedusa se sont bien des chaînes de solidarité qui parviennent un tant soit peu à briser ces politiques imbéciles qui nous gouvernent.

    Pour tout cela, "Le Havre" est un film essentiel et unique un joli conte décalé où André Wilms, Jean-Pierre Darroussin et Kati Outinen font merveille. Je ne vous parle même pas du plaisir de revoir Pierre Etaix jouant le rôle d'un médecin et Jean-Pierre Léaud en délateur odieux digne du pire collabo. Idrissa, un jeune Congolais arrivé avec d'autres dans un container par bateau. Mais aussi pour encore une raison supllèmentaire : l'univers de Kaurismäki ne serait rien sans l'apport de son acteur fétiche, André Wilms. Je l'avoue, je ne le connaissais pas. Quel dommage ! Il apporte son humour, sa joie de vivre, sa décontraction. Il est le complément naturel au penchant un brin dépressif du Finlandais. Bref, sans lui, le film n'existe pas.

    Allez voir "Le Havre", c'est le meilleur antidote contre la bêtise et la sinistrose.

     

     

     
     
     
     
  • LE LIVRE DU WEEK-END

    Abus bancaires et flibusteries financières :
    Comment faire face ????

     

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    Un livre courageux, indispensable à tous ceux qui ont un compte bancaire. L'auteur révèle les méthodes utilisées par les banquiers, avec la complicité des législateurs, pour s'enrichir au détriment des honnêtes citoyens. Il donne tous les conseils pratiques pour ne pas se laisser abuser et pour s'en sortir en cas de difficultés.


    Même ceux qui n'ont jamais eu de problèmes avec leur banque auront intérêt à découvrir cet ouvrage clair et facile à lire !!!.

     

    284 pages

    19 € (+ 3 € frais de port)

    Commandez "Les Banksters" directement aupès de l'auteur : scp.bousquet@free.fr
     

    Et toujours, ayez le reflexe
    www.fnacab.org
  • DEANTIBULATIONS

     

    Publié par Nice-Matin le samedi 28 mai 2011 à 07H05
     

     

     
    Deux jours de Déantibulations_1
     
     Premier spectacle de ces Déantibulations avec la Compagnie Appel du pied. CYRIL DODERGNY
     
    Un petit changement de programme est intervenu au dernier moment dans ces 8es Déantibulations organisées par l'association Culture Loisirs Antibes. La troupe « Piano C », qui a ouvert la manifestation a été remplacée par le Compagnie Appel du pied qui vient de l'Hérault. Un spectacle acrobatique qui a ravi, hier après midi, les enfants des écoles Guynemer, Paul-Arêne, Juan-Gare, Paul Doumer et Le Ponteil invités à ce premier spectacle. La formation très drôle, se produit à nouveau cet après-midi à 16 h 15 place des Martyrs.

    Voici le programme de ces deux prochains jours.

    Aujourd'hui samedi

    15h15 : Collectif Microfocus (école Paul Arène)

    16heures : Li falabracs (dans les rues de la ville),

    16h15 : Appel du pied (place des Martyrs)

    17 heures : P'tit bras (place de Gaulle)

    18h15 : Mains d'oeuvre (place Mariéjol)

    18h15 : Kitschnette (place Nationale)

    19 heures : Battucada (boulevard d'Aguillon)

    20h15 : Le duo e un quarto (école Paul Arène)

    20h30 : Prise de pied (école Paul Arène)

    20h50 : Immo (école Paul Arène)

    21 heures : Li falabracs (boulevard d'Aguillon)

    21h40 : Le duo e un quarto (école Paul Arène)

    22h05 : Le mystérieux art du Stulugatnuch (espace Saint-Jaume)

    22h45 : Bestiaire à pampilles (école Paul Arène)

    Demain

    11 heures et 14 heures et 16h30 : Thé ou café (théâtre Antibea)

    11h30 : Mabrun (marché provençal) et 14h30 : école Paul Arène

    15 heures : Kitschnette (école Paul Arène)

    16 heures : Opéra autrement (place Mariéjol) et P'tits bras (place de Gaulle)

    17 heures : Appel du pied (place des Martyrs) et Cri du Choeur (école Paul Arène)

    18 heures : Prise de pied (place Audiberti)

    18h15 : Escarlata Circus (école Paul Arène)

    18h30 : Le mystérieux art du Stulugatnuch (espace Saint Jaume)

    19h15 : Escarlata circus (école Paul Arène).

  • JAZZ A JUAN

    juan les pins
    Le parrain de cette 51e édition, Manu Katché, et les stars Ben l’Oncle Soul et Keith Jarrett feront les beaux de Jazz à Juan cet été. (Photo DR, G. A., F. B.)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     Santana, Gilberto Gil, Keith Jarrett, Jamie Cullum, Marcus Miller... seront autour du parrain Manu Katché du 14 au 24 juillet

    Après un 50e anniversaire de Jazz à Juan grandiose, il fallait bien frapper encore plus fort, pour le programme du 51e qui se déroulera du 14 au 24 juillet dans la Pinède-Gould. Le programme de la manifestation, dévoilé hier à la médiathèque d’Antibes, mélange les genres autour de stars incontournable du jazz contemporain : le parrain Manu Katché (23 juillet), le trio de Keith Jarrett (16 juillet), les frères et les enfants de Miles Davis (Herbie Hancock, Wayne Shorter, Marcus Miller, Wallace Roney, Al Foster). Les dix ans de la disparition du célèbre trompettiste américain seront prétextes à une soirée (vendredi 15 juillet), des conférences et une exposition.
    Le blues de BB King et de Santana sur scène

    « Marcus Miller avait souhaité monter un nouveau groupe pour Juan avec Wayne Shorter et Herbie. Nous l’avons organisé avec l’IJFO qui regroupe la plupart des grands festivals du monde dont Vienne et Juan pour la France », souligne Jean René Palacio, directeur artistique du Festival.

    Le 16 juillet, le trio de Keith Jarrett avec le batteur Jack DeJohnette, donnera un nouveau concert à Juan. Une fidélité unique à un festival européen. « Il y a comme cela des artistes qui souhaitent venir à Juan. On ne peut pas les refuser dans le cas de Jarrett. Pour Gilberto Gil, ce sera cette année, le 22 juillet avec Raul Midon et Richard Bona », ajoute le programmateur. Juan s’ouvrira aussi à la soul avec Ben l’oncle Soul, et la chanteuse Imany (21 juillet) et le même soir l’américain Raphael Saadiq.

    Pour la traditionnelle soirée de blues, ce sera BB King, le maître de « Lucille », qui viendra offrir des riffs inépuisables (17 juillet) avec James Hunter. Cerise sur le gateau, Santana donnera près de trois heures de show dans la Pinède le 19 juillet, avec en première partie Robert Randolph, adoubé sur la scène internationale par Eric Clapton. Le 20 juillet, le chanteur-pianiste Jamie Cullum effectue son grand retour à Juan après son concert de 2009. En première partie, le Festival s’offre Curtis Stiger, également chanteur. Le parrain du Festival, Manu Katché, clôture la 51e édition de Jazz à Juan, le 23 juillet avec des invités surprises. Le Festival s’achèvera le 24 juillet par une soirée gratuite dédiéee au gospel et à John Williams, avec Craig Adams.
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    Savoir +
    51e Jazz à Juan du 14 au 24 juillet. Ouverture de la billetterie le 6 avril. Rens. : 04.97.23.11.11. www.antibesjuanlespins.com

  • CESAR EST DE RETOUR

    LES CESARS

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    Le monde culturel a toujours eu cette tendance à s’autocélébrer de manière pompeuse,
    La télévision va ce soir nous abreuver au cours de l'émission de la remise des César d'un spectacle sans cesse vu et revu.Pour les téléspectateurs qui n'ont jamais regardé une telle manifestation ou pour les lauréats ayant oubliés leur note voiçi résumé le déroulement de cette cérémonie.
    Tout d'abord deux présentateurs souvent des professionnels de la profession tenteront de dérider l'athmosphère de la salle à l'aide de bons mots ou gags usés qui ne font rire personne et rendent leur jeu de scène pitoyable.
    L'oraison funèbre des élus de Dieu ne sera plus prononçé  par Jean Claude Brialy .On répare au plus vite les oublis passés en décernant un César d'Or à un acteur arrivé au terme de sa vie l'an prochain il sera peut-etre trop tard.
    Et les vainqueurs des différentes catégories recevront leur trophée sur le meme rythe mille fois joué dont voiçi les points forts.
    Aussitot l'annonce de sa victoire le lauréat manifeste un grand étonnement,mais de courte durée en principe la distance à parcourir entre son siège à la scène(Qui pouvait recevoir ce trophée à par un Grand acteur comme moi)
    Viennent ensuite les remerçiements se tournant vers les battus il leur adresse que ce prix ils le méritaient tout autant que lui(Unanimité des perdants eux aussi pensaient comme le vainqueur que ce César était pour eux) )
    Des larmes pouvant etre facultativement versées......Puis remerçiements à Mr Ramirez son agent(Peux pas faire autrement il ne me prend que 43,78% sur TOUS mes cachets)
    Au metteur en scène(C'est quand meme lui qui m'a fait joué un tel nanard sans queue ni tete et que la prochaine fois....fini les intermitents du spectacle
    A toute l'équipe:(Dit Coco c'est cinéma que tu fais pas Web Came)
    Aux parents:Sans qui rien n'auraient été possible(Curieux dans Gala de la semaine dernière l'artiste révelait ne plus voir ses parents depuis plus de 25 ans)
    A son compagnon de coeur:Sans qui rien n'aurait été possible(Curieux dans Gala de la semaine dernière l'artiste révélait etre célibataire et libre depuis plus de 8 ans)
    Voilà brosser le tableau attendons les résultats de cette foire et nous constaterons que les écrits sont en dessous de la réalité

  • MARS AU FEMININ A ANTIBES

    745223126.jpgComme chaque année depuis 14 ans, le FEMIN'ARTE est le festival de l'humour et des arts au féminin. Pour l'édition 2011, du 11 au 19 mars, les spectacles auront lieu dans un nouveau décor : le Fort Carré et sa salle polyvalente.

    Le choix des organisatrices est "de montrer la femme en action, créatrice, interprète, comédienne, chanteuse, musicienne,danseuse. Le tout souvent par le biais de l'humour, un peu par pudeur, et paradoxalement, un peu par provocation". Alors allez vous régaler dans les univers singuliers des comédiennes Chloé Lacan, Anne Tappon et Amy Gordon, Juliette Fournis ou bien Jane qui manie le verbe aussi bien qu'un Raymond Devos !

    Autre nouveauté pour 2011, les "femmes-artistes" ont été invitées à illustrer en photographie noir et blanc, le thème "Reflet de femmes-instantanés". Ces clichés seront projetés le vendredi 11 mars à 18h à la Médiathèque, lors d'une soirée "lecture" proposée par le Théâtre de la Marguerite autour de la question "Etre une femme aujourd'hui est-ce seulement avoir un corps de femme ?" et par le biais de onze nouvelles choisies.

    Site FEMIN'ARTE 2011

    Renseignements et réservations Théâtre de la Marguerite Tél 04 93 34 11 21 - theatre-marguerite@wanadoo.fr