Voici quelques images de l'intervention policière de jeudi à Nouzonville, faite par Thierry Demart.
Après l'intervention policière de vendredi, Sylvain Dalla Rosa a écrit à la préfète :
"A l'occasion du rassemblement de ce jour à Nouzonville, les forces de l'ordre ont utilisé les gaz lacrymogènes contre les femmes et les hommes présents. Il s'agit d'une véritable provocation contre des manifestants qui défendent l'avenir de leur région en exprimant leur soutien aux salariés de Thomé Génot. Cette action des CRS, dans une commune en état de siège, auraient pu avoir des conséquences dramatiques en raison de la population présente (femmes et enfants). Elle était d'autant plus injustifiée que le déroulement du rassemblement se faisait dans le calme.
En votre qualité de représentante du gouvernement, vous portez la responsabilité de ces événements qui sont une véritable atteinte au droit de manifester. La casse industrielle ne suffit plus, il faut mater ceux qui osent relever la tête.
Je tiens à vous exprimer une réprobation solennelle devant une telle attitude contraire à la pratique démocratique. Cette provocation ne nous empêchera pas de continuer à poser les véritables questions, celle des moyens à mettre en œuvre pour une réindustrialisation des Ardennes et du sort réservé aux salariés de Thomé Génot
Après le temps des cerises, le temps des matraques ! Inaugurée en 1937,la statuede Jean-Baptiste Clément, qui séjourna dans les Ardennes de 1885 à 1894, est érigée à l’entrée de Nouzonville
avec la mention « La classe ouvrière ardennaise reconnaissante ». Ce n’est pas un vain mot : hier encore, aveuglée par les gaz lacrymogènes des CRS sarkoziens,
la population qui soutenait les ouvriers de Thomé-Génot s’est dignement rassemblée devant le buste
de Jean-Baptiste Clément pour entonner
le Temps des cerises et l’Internationale afin de dénoncer l’agression policière !
« Le travail manque ! Il est grand temps,
les enfants, d’aller faire un tour à la banque.
Ne serait-il pas plus moral
Pour mieux remédier au mal
De troubler un peu l’existence
Des Crésus et des ripailleurs
Qui condamnent à l’abstinence
La famille des travailleurs... » Jean-Baptiste Clément, 1884. L’esprit de la Commune planait sur Nouzonville
avec la mention « La classe ouvrière ardennaise reconnaissante ». Ce n’est pas un vain mot : hier encore, aveuglée par les gaz lacrymogènes des CRS sarkoziens,
la population qui soutenait les ouvriers de Thomé-Génot s’est dignement rassemblée devant le buste
de Jean-Baptiste Clément pour entonner
le Temps des cerises et l’Internationale afin de dénoncer l’agression policière !
« Le travail manque ! Il est grand temps,
les enfants, d’aller faire un tour à la banque.
Ne serait-il pas plus moral
Pour mieux remédier au mal
De troubler un peu l’existence
Des Crésus et des ripailleurs
Qui condamnent à l’abstinence
La famille des travailleurs... » Jean-Baptiste Clément, 1884. L’esprit de la Commune planait sur Nouzonville