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CUBA LE BLOCUS

Cuba a un statut assez particulier dans l’histoire de l’humanité. Depuis près de 50 ans, cette petite nation de 11 millions d’habitants est victime d’un déferlement de haine et d’hostilité qui atteint des proportions inouïes, de la part de la première puissance mondiale, à savoir les Etats-Unis. Jamais aucun autre pays n’a subi, de manière aussi implacable, une politique d’agression de cette ampleur.

La guerre économique que Washington mène contre Cuba depuis le 6 juillet 1960 dépasse tout entendement. Elle viole toutes les normes internationales dont la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Le 7 novembre 2006, pour la 15ème fois consécutive, l’Assemblée générale des Nations unies a unanimement condamné les sanctions imposées au peuple cubain, avec une majorité de 183 voix, jamais atteinte auparavant.

Le blocus contre Cuba se caractérise par son extraterritorialité. Le 3 février 2006, une délégation de 16 fonctionnaires cubains a été expulsée de l’hôtel Sheraton María Isabel de la capitale mexicaine, suite à une injonction du Département du Trésor étasunien qui a invoqué la Loi de commerce avec l’ennemi de 1917 (Trading with the Enemy Act) et la loi Helms-Burton de 1996. Lesdites législations stipulent qu’aucun Cubain ne peut bénéficier des produits ou des services d’une entreprise nord-américaine. Lors de cette occasion, Washington a publiquement humilié un allié docile comme M. Vicente Fox, et bafoué la souveraineté du peuple mexicain.

Les sanctions économiques contre Cuba sont d’une cruauté inimaginable. Ainsi, selon les mesures draconiennes adoptées le 6 mai 2004 par l’administration Bush, tout Cubain résidant aux Etats-Unis qui rendrait visite à sa mère malade à Cuba sans obtenir d’autorisation de sortie du territoire de la part du département du Trésor, ou qui séjournerait dans l’Île plus de 14 jours tous les 3 ans, ou qui dépenserait plus de 50 dollars par jour lors de son séjour de 14 jours, ou qui enverrait une aide financière à son cousin ou à sa tante, ou à son père si celui-ci est membre du parti communiste, risquerait une peine de 10 ans de prison et 1 million de dollars d’amende.

Il est désormais temps que cesse cet acharnement sordide et cruel contre la population cubaine

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