C L avec IPC, IMEMC et Haaretz
construite sur les terres palestiniennes confisquées de la montagne d’Abu Ghneim. [1]
Le mouvement israélien de ’’La Paix Maintenant’’ a fortement dénoncé ce projet colonial d’agrandissement de Har Homa. "Ce projet risque d’embraser la région et de provoquer une nouvelle Intifada", a déclaré Yariv Oppenheimer, Secrétaire général de La paix Maintenant.
"L’élargissement des colonies autour de la ville sainte de Jérusalem empêchera Israël et les Palestiniens de parvenir à un compromis et à une solution sur Jérusalem et nuira à Israël sur la scène internationale", a-t-il indiqué.
A la fin des années 90, la construction du "quartier de colonisation" de Har Homa, sur une hauteur voisine de la ville palestinienne de Bethléem en Cisjordanie occupée, avait généré une forte opposition de l’Autorité nationale palestinienne et de vives critiques des Etats-Unis.
Selon les mêmes sources les terres supplémentaires sur lesquelles seront construits les logements, s’étendent entre le village palestinien de Sur Baher à l’est de Jérusalem et Bethléem. Le maire de Jérusalem travaillerait également à relier d’autres colonies juives, toutes illégales, construites près de Bethléem - telles "Gilo " et" Givaat Hamots"- afin d’augmenter la population juive de Jérusalem.
Le quotidien israélien Yediot Aharonot remarque sur son site Internet que le Conseil du plan et de la construction de la municipalité indiquait que le ministère de l’Habitat était à l’initiative de ce plan, ajoutant que le maire de Jérusalem considérait que ce plan était "un exemple alternatif au plan de Safdie ."
Le maire de Jérusalem a gelé il y a deux semaines le plan de Safdie, qui réclame un projet important de développement, qui inclura environ 20.000 unités de logement sur un secteur de 26.600 dunums dans les collines à l’ouest de la ville.
Il est important de mentionner que malgré les positions palestinienne et internationale sur la colonisation illégale, Israël continue ses projets illégaux de construction de logements sur la montagne palestinienne d’Abu Ghneim.
Récemment l’annonce de la construction d’une colonie dans la vallée du Jourdain a déclenché des protestations multiples, y compris de la part des Etats-Unis. Néanmoins l’ordre est donné par les autorités d’occupation israéliennes de commencer les travaux.
La construction des colonies, violation du droit, n’implique par seulement le vol des terres, l’arrachage d’arbres centenaires comme à Abu Ghneim, ou encore la construction de routes réservées aux juifs pour les relier entre elles.
Elle induit aussi des dégradations majeures des conditions de la vie des Palestiniens qui peuvent rester à proximité. Notamment la pollution de l’environnement palestinien par les eaux usées ou autres décharges des colonies.
Ainsi à Burqin au nord- ouest de la Cisjordanie, les terres agricoles sont polluées par les déversements d’une colonie proche de Salfit.
Les fermiers craignent aussi que cette pollution ne s’étende à la nappe phréatique.
Selon le maire de Burqin, Akram Samara,l’apparition de mouches non identifiées dans les déchets intensifie encore les inquiétudes des habitants de Burqin. Les fermiers hésitent à laisser leurs moutons paître de crainte qu’ils ne soient empoisonnés par les déchets qui proviennent des usines dans les colonies israéliennes
Le maire rappelle que le gouvernement israélien a transféré il y a quelques années plusieurs usines d’Israël vers les colonies qui se sont imposées dans la région de Salfit, pour des raisons de protection environnementale d’Israël.
C’est aussi pour des raisons de "protection de l’environnement" que Peretz vient de geler la construction du mur d’annexion à l’est d’Hébron. Non pas parce que les dirigeants israéliens se décident enfin à arrêter de violer le droit international, qui a dit l’illégalité de ce mur honteux. Mais pour "protéger le désert" et surtout les intérêts sécuritaires des colons dont les hideuses batisses avec barbelés et miradors au sommet des superbes collines de Judée sont à elles seules une agression esthétique et environnementale.
Quant à la faune du désert, elle aura plus de chance et de droits que les Palestiniens sous occupation dont les déplacements sont devenus quasi impossibles : "pour les animaux de grande taille, nous installerons quatre larges passages qui seront comme des portails agricoles, qui seront toujours ouverts", déclare ainsi un responsable de l’IDF, l’armée d’occupation israélienne.
N.D.L.R:Je suis satisfait du montage