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BAROIN

Baroin, ministre de l’intérieur... à Pâques ou à la Trinité !

 

 

Il s’accroche l’ami Sarko... vissé sur son fauteuil de la place Beauvau sans que personne ne puisse le faire partir. Et plus ses adversaires politiques l’invitent à démissionner, plus Nicolas s’oblige à rester pour ne pas donner le sentiment de céder aux injonctions.

Au loin,le pauvre Ministre-Maire François Baroin, trépigne d’impatience, ronge son frein, s’énerve, s’agace en rêvant à ce ministère régalien qu’on lui a promis. Pourtant,il est prêt : bronzé, relooké, prêt à enfiler le costume du premier flic de France. Mais François doit patienter et attendre que l’infatiguable Sarkozy se retire. Alors, comme le dit l’un de ses collègues ministres, François boude : « " Baroin fait un peu la tête, car ce sera très tard. C’est comme si Sarkozy lui laissait juste les clés du camion pour aller le garer »(source : Le Monde).On peut comprendre sa mauvaise humeur, bien mal récompensée de sa fidélité indéfectible pour Jacques Chirac. 15 ans d’une carrière politique à la droite du père, 15 années où Baroin est présenté comme la valeur montante de la droite française, 10 ans de pouvoir Chiraquien et pour seuls récompenses : un éphémère poste de porte-parole du gouvernement (viré avec les jupettes) et un anonyme ministère de l’Outre-Mer. C’est peut-être bon pour l’égo, ça donne sans doute bonne mine, ça permet certainement quelques voyages dans les colonies mais ça ne vous garantit aucune carrière. Pas de quoi, pour François assurer sa place et sa notoriété à Droite ! A quelques mois des élections, l’affaire est urgente.

Alors, Baroin est-il condamner à « garer le camion » ? à n’être, à jamais, que l’espoir prometteur de la Droite française ? à n’occuper que des postes subalternes, que des CDD ? à n’assurer que l’intérim des cadors ? Notre pauvre ministre doit en effet le craindre...

  

 

 

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