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SARKO PETIT SALAUD

 

" SARKO PETIT SALAUD "
                   
Le président en gestation aurait pu aussi, dès son retour, se repentir de toutes les vacheries qu’il a faites depuis 14 ans à Chirac. Il l’a trahi avec une ferveur sans pareille pour rejoindre Balladur. Il a tenu sur lui en public des propos peu amènes qu’il a immédiatement oubliés mais jamais regrettés. Leur rupture date pourtant de l'automne 1993, lorsque le jeune ministre du Budget s'engage aux côtés d'Édouard Balladur pour la présidentielle de 1995. Un engagement que la famille Chirac ressent durablement comme une trahison intime. Jacques Chirac tente de le retenir, en lui conseillant de " ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ". Mais Nicolas Sarkozy ne suit pas ce conseil et devient l'élément clé du dispositif balladurien. " Sarko, petit salaud " : c'est le slogan alors à la mode chez les chiraquiens. Après la victoire de Chirac, en mai 1995, Sarkozy est tenu à l'écart. Hué dans les meetings du RPR, il ronge son frein, en cultivant les réseaux balladuriens. Jusqu'à l'échec de la dissolution en 1997 et enfin l’opportunité d’un retour sans actes de contrition.
Dans la débâcle de la majorité, le président de la République s'oppose à l'alliance que Nicolas Sarkozy propose à Alain Juppé pour conserver le RPR. Le précipitant ainsi dans le camp de Philippe Séguin, auprès duquel il devient secrétaire général du mouvement gaulliste. Nulle repentance. Il s’auto-amnistie et en entame son processus de revanche qui inverse les rapports avec Chirac. Il ne demande rien. Il s’impose. Il ne regrette rien. Il frappe. Il ne se repend jamais. Il " tue " les autres avec méthode et subtilité. Il n’hésite jamais. Il avance sans se soucier des dégâts ou des morts laissés au bord de la route. Il ne s’embarrasse d’aucun scrupule. Ce comportement mériterait véritablement un acte symbolique comme les aiment les catholiques bien pensants. Hier cependant il a officiellement lancé sa mutation en se montrant aux cotés de Chirac. C’est sûr la sincérité a envahi son cœur et il a été inspiré par les effluves de la passion.

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