Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

FRANCHIR LE RUBICON

Coup de râteau sarkosyste dans le jardin de la voisine :
L’ex guevariste, ex communiste, ex socialiste, ex radical Kouchner franchit le rubicond !
« ne plus mentir à ceux qui souffrent » dixit Bernard Kouchner
Jusqu’à présent, chacun ratissait sans empiéter sur le terrain voisin. Ce temps là est révolu. La mode est au débauchage. 1er grand coup de râteau sarkozyste,le retournement de veste du « favori des enquêtes d’opinion » Bernard Kouchner.

Avec de pareilles nouvelles, les Français se demandent s’ils ne sentent pas les effets de l’alcool avant d’avoir bu, voire s’ils n’ont pas déjà la gueule de bois, sans même s’être mis à table.

Le plus drôle, en même temps le plus tragique, c’est d’entendre un champion de l’internationalisme se justifier de sa trahison en rêvant d’une « vraie équipe de France », « un gouvernement d’union nationale », dans lequel on le récompenserait de sa manœuvre en lui réservant un joli ministère avec tous les ors et les accessoires du pouvoir.

S’il fallait une preuve de plus que le gouvernement  Sarkozy ne serait qu’une équipe d’ambitieux prêts à vendre beaucoup - si ce n’est père et mère, au moins leur patrie - pour se partager les bonnes places, la voilà !

Car les Français méritent maintenant de mieux connaître ce grand champion des instituts de sondages, époux de Madame Ockrent, elle-même membre du « Center for European Reform », think-tank qui où on travaille d’arrache-pied à la disparition des États européens et à la construction d’un vaste empire euro-américain.

Car tant qu’il ne faisait rien, son image ne pouvait que se bien porter. Maintenant, par ce téméraire franchissement de rubicond, l’ancien et  futur ministre attire à nouveau les projecteurs. Les Français vont chercher à comprendre ce qu’il entend quand il déclare qu’il ne faudrait « plus mentir à ceux qui souffrent » puis qu’il est toujours « inscrit au PS, fidèle à ce parti » tout en se ralliant au camp d’en face. Ça ne va pas être simple !

L’opération présente également pour l’intéressé l’avantage de dépoussiérer son image, sa trahison devant faire de lui un homme neuf. Il va falloir une sacrée complicité des média pour y parvenir : faire oublier qu’il a participé à 6 gouvernements, rien de moins, entre 1998 et 2002, faire oublier qu’il n’a jamais été élu malgré tout les parachutes dorés fournis par ses amis parisiens, faire oublier qu’il à soutenu l’intervention militaire U.S. en Irak, le CPE, la privatisation d’EDF, qu’il a émargé chez Total, que son action internationale a systématiquement consisté à remettre en cause l’autorité des États en utilisant l’argument massue de l’humanitaire, que le magazine TIME l’a affublé du titre d’une des "100 personnalités les plus puissantes et influentes du monde" pour avoir « au nom des droits de l’homme, approuvé l’intervention américaine en Irak ». Quel recyclage !

Il est donc tout à fait logique qu’il s’entende à merveille avec Sarkozy qui lui aussi est soumis au maître de monde américain et à son projet de « construction européenne », qui lui aussi veut « une France moins arrogante ». Car il transparaît clairement dans le parcours en apparence erratique de Bernard Kouchner qu’il a toujours été en parfaite entente avec les intérêts étrangers et internationalistes dont l’objectif principal était l’abaissement de la France.

L’escroquerie intellectuelle suprême consiste pour ces deux-là à se retrouver au nom de « l’Union nationale », avec un but commun, rester au pouvoir coûte que coûte, fusse en prétendant servir l’exacte contraire des funestes idées auxquels ils ont consacré leurs vies.

Les commentaires sont fermés.