Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ON VOTE COMME IL LE FAUT SINON ON RECOMMENCE

Cela devient une habitude : si un vote ne convient pas à celui qui pose la question, on recommence pour avoir un résultat conforme.

 Il y a eu le référendum sur la constitution européenne : pas d'accord les Français ? Ce n'est pas grave on reprend la question en faisant voter le congrès à Versailles.

La même chose pour les Irlandais qui avaient la mauvaise habitude de faire voter leurs citoyens : on repart pour un deuxième vote, avec quelques modifications pour séduire une majorité.


La commission des finances puis l'assemblée nationale votent une taxe additionnelle sur les bénéfices des banques. Celles-ci ne sont pas banques_logos_469_305_2736b.jpgtrop à plaindre, leurs résultats sont très bons malgré ou grâce à la crise.

Alors que Bercy s'y était dit opposé, l'Assemblée nationale a adopté vendredi par 44 voix contre 40 un amendement instituant une taxe exceptionnelle de 10% sur les bénéfices des banques pour l'année 2010.Mais Christine Lagarde et le gouvernement ne sont pas d'accord sur ce vote aurait permis de rapporter entre un et deux milliards d'euros à l'Etat,qui connaît un déficit record,et de prendre de l'argent à ces pauvres gens.

 Elle déclare d'après "La Tribune.fr" :

Les députés viennent de voter ce vendredi la création d’une taxe additionnelle et exceptionnelle de 10% sur les bénéfices des établissements de crédit, pour 2010. Bercy a aussitôt fait savoir que ce vote était "une erreur technique" - car deux députés UMP qui voulaient voter contre auraient par erreur voter en sa faveur - et qu'elle "sera rectifée lundi". Les parlementaires apprécieront le vocabulaire.

Un nouveau vote est donc prévu lundi à l'Assemblée nationale pour annuler le précédent.

 

 

Une façon de faire qui est loin de plaire à notre camarade Jérôme Cahuzac, député socialiste du Lot et Garonne,qui déclarait au micro de RTL :

« Cette mandature a débuté il y a depuis deux ans et demi et, si je comprends bien, les responsables de la majorité sont en train de nous expliquer que certains de leurs membres ne savent toujours pas faire la différence entre le vote pour et le vote contre… Je laisse à vos auditeurs le soin d'apprécier la vraisemblance de cet argument. »

C'est beau la démocratie. Mais quand le pouvoir exécutif se croît en droit de ne pas prendre en compte des votes qui ne lui plaisent pas, quel nom donner à ce régime ?

 

Les commentaires sont fermés.