Il fallait s'y attendre : la chronique de Stéphane Guillon va causer quelques ennuis à Jean-Luc Hees, patron de Radio France. Sa diatribe, mercredi 25 novembre, contre Éric Besson et son idée de dénoncer les "mariages gris" ont jeté le ministre de l'Immigration dans les transes au point de faire peser sur France Inter et son humoriste la menace d'un procès. Il faut dire que Stéphane Guillon a osé tourner en dérision la liaison qu'Éric Besson entretient avec une jeune femme présentée comme "une Tunisienne de 22 ans". Dans la journée du mercredi 25 novembre, Éric Besson a décroché son téléphone pour passer une soufflante à Philippe Val, patron d'Inter...
La station publique fait bloc derrière son humoriste. "Stéphane Guillon a fait allusion à une information de la presse people. Ce n'est pas comme s'il avait commis une violation de la vie privée, explique-t-on du côté de France Inter. Il n'y a pas non plus de diffamation." Contacté par lepoint.fr, le cabinet d'Éric Besson ne souhaite faire aucun commentaire. Le procédé du recours à la vie privée pour toucher sa cible a déjà valu à Stéphane Guillon de passer un sale moment l'an passé lorsque Dominique Strauss-Kahn s'était plaint d'avoir été brocardé sur ses prétendus appétits féminins. Nicolas Sarkozy s'en était mêlé, critiquant en privé l'humoriste et plus encore, son patron, Jean-Paul Cluzel, écarté de la présidence de Radio France en mai dernier.
Cette fois, les mêmes causes produiront-elles les mêmes effets ? On envisage difficilement comment le chef de l'État pourrait désavouer Jean-Luc Hees, sitôt après l'avoir nommé. Chez France Inter, on dédramatise : "Des pressions, il y en a tout le temps. Quand Isabelle Giordano s'en prend à Bouygues, SFR ou Orange, Philippe Val reçoit les mêmes coups de fil..." On en parle moins, cependant.
La station publique fait bloc derrière son humoriste. "Stéphane Guillon a fait allusion à une information de la presse people. Ce n'est pas comme s'il avait commis une violation de la vie privée, explique-t-on du côté de France Inter. Il n'y a pas non plus de diffamation." Contacté par lepoint.fr, le cabinet d'Éric Besson ne souhaite faire aucun commentaire. Le procédé du recours à la vie privée pour toucher sa cible a déjà valu à Stéphane Guillon de passer un sale moment l'an passé lorsque Dominique Strauss-Kahn s'était plaint d'avoir été brocardé sur ses prétendus appétits féminins. Nicolas Sarkozy s'en était mêlé, critiquant en privé l'humoriste et plus encore, son patron, Jean-Paul Cluzel, écarté de la présidence de Radio France en mai dernier.
Cette fois, les mêmes causes produiront-elles les mêmes effets ? On envisage difficilement comment le chef de l'État pourrait désavouer Jean-Luc Hees, sitôt après l'avoir nommé. Chez France Inter, on dédramatise : "Des pressions, il y en a tout le temps. Quand Isabelle Giordano s'en prend à Bouygues, SFR ou Orange, Philippe Val reçoit les mêmes coups de fil..." On en parle moins, cependant.