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CELA SE PASSE A NICE

Samedi 6 novembre à 13 h un immeuble du centre ville situé au 1 rue Georges Clémenceau appartenant au CHU et vide a été ouvert pour y mettre à l'abri des demandeurs d'asile isolés et des familles avec enfants qui étaient à la rue dans l'attente de leur régularisation.
Merecredi 10 :la police a fait irruption dans l'immeuble avec le directeur du CHU, des employés de la ville, de l'EDF, un huissier et des chefs d ela Police nationale et d'autrespersonnes, que nous n'avons pas toujours identifiées. Repartie après fouilles diverses dans l'immeuble, elle reviendra: NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN.

Lettre ouverte à Monsieur Ciotti adressée par de multiples associations:Votre communiqué de presse du 7 novembre nous amène à faire les commentaires suivants.

Vous prétendez que les demandeurs d’asile"n’hésitent pas à violer les lois de la République ".Vous prétendez que lorsque un étranger veut « s’installer dans un pays,avant de demander des droits,il a des devoirs.Vous ne cessez de rappelerau respect de la loi.Vous dénoncez l’attitude des associations qui exploitent la misère à des fins politiciennes. Nous vous rappelons que les lois de la République s’imposent à TOUS et en premier lieu,à l’Etat lui-même.Lorsque l’Etat viole ses propres lois en refusant d’exécuter des décisions de justice enjoignant l’hébergement immédiat par la Direction départementale de la cohésion sociale,en refusant d’appliquer les traités et les lois ratifiés par notre pays, l’Etat ne peut se placer en donneur de leçons. C’est en désespoir de cause que des citoyens français réunis sous forme de collectif ont décidé de mettre à exécution des décisions de justice qui enjoignaient l’Etat de mettre à l’abri des êtres humains qui avaient froid et qui dormaient à la rue. Il en va de l’honneur de la France que des citoyens se substituent à l’Etat défaillant. Vous oubliez qu’on ne demande pas des droits, mais qu’on a des droits :« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité »L’accès aux droits n’est pas conditionné à la demande, c’est la base même de notre système démocratique et judiciaire. A force de vouloir politiser le débat, vous en oubliez l’essentiel :forcer l’Etat à appliquer la loi. Ce ne sont pas les associations qui exploitent la « misère humaine »,mais bien vous qui utilisez les structures du Conseil Général pour diffuser des idées partisanes qui sont non fondées tant en fait qu’en légalité.
On vous attend sur place (nombreux?).

Contact : Michel : 06 46 83 73 89

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