Début 2010, j'ai été contacté par un bénévole du COVIAM (pour une famille bosniaque nouvellement arrivée, demandeur d'asile, et désireuse de s'insérer .
Ils ont suivi le circuit : déboutés de leur demande d'asile ; demande de régularisation par le travail ; Ordre de Quitter le Territoire Français reçu en janvier 2012 ; Recours, qui doit être jugé au Tribunal Administratif de Nice le 28 février prochain.
Je voudrais tenter de faire pression sur le préfet selon une technique bien connue de lobbying par lettre, mail, réseaux sociaux, pétition....
Si vous voulez vous y associer, je crois que la famille en vaut la peine ; ils y croient vraiment ; et se sont toujours débrouillés sans aide financière de l'état pour se loger, se nourrir....
Ils ne peuvent envisager de retourner en Bosnie ; pour les enfants 7 et 14 ans ce serait une catastrophe sur le plan de leur développement.
Je vous soumets un projet de lettre à envoyer au Préfet, et vous remercie
parlez-en dans vos réseaux ! faites signer !
merci de me tenir au courant
Destinataires :
le Préfet Jean-Michel DREVET
le Secrétaire Général Gérard GAVORY
le Directeur du Cabinet Hugues MALECKI
adresse :
Préfecture des AM
Adresse postale
Préfecture de Nice
CADAM
Route de Grenoble - 06286 NICE cedex
Téléphone :
04 93 72 20 00
Adresses mails
Monsieur le Préfet,
Il y a plus de 2 ans, la famille BUDIMLIC est venue de Bosnie, fuyant les persécutions, dans l'espoir d'une vie meilleure en France ,
Elle fait sienne les valeurs de la civilisation française.
Ils ont été déboutés de leur demande d'asile ; ils vous ont présenté une demande de régularisation par le travail.
Suite à leur recours, ils sont convoqués au Tribunal Administratif le 28 février prochain.
Les 2 enfants 7 et 14 ans sont scolarisés :
Adyan 7 ans à l'école Juan Gare ; il y a fait son apprentissage de la lecture et de l'écriture en français, langue qui est devenue sa langue vernaculaire.
Haris 14 ans suit sa scolarité au Collège Roustan à Antibes dans le cycle normal .
Une rupture dans leur scolarité ne pourrait être que néfaste et préjudiciable, et contraire aux Droits de l'Enfant tels qu'énoncés dans la Convention Internationale des Droits de l'Enfant dont la France est signataire.
Alertés sur ce cas, et pour ces raisons, les signataires ont l'honneur de solliciter de votre bienveillance l'abandon de l'OQTF qu'ils ont reçu, et l'autorisation de rester en France pour poursuivre le fil de leur vie, en faisant droit à leur demande de régularisation par le travail, et leur permettant de donner suite aux promesses d'embauche reçues.
En vous remerciant par avance de votre bienveillance, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, à notre parfaite considération.