Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VU DANS LA PRESSE

RETHEL (Ardennes). La partie historique de l'hôpital de Rethel a été mise en vente. Une nouvelle qui ne satisfait pas tout le monde. Les réactions sont variées.

20120911504eb867ea2d0-0-649666.jpg

LA nouvelle a fait le tour des sites internet, et des blogs : l'hôpital de Rethel a été mis en vente, pour sa partie ancienne. A savoir, le magnifique hôtel particulier d'environ 2 500 m2, au centre de Rethel. On le voit depuis la place Hourtoule avec la mention ancienne « Hôpital général ». Il est aussi visible de l'intérieur quand on rentre dans l'hôpital à gauche, et est situé devant une très jolie place arborée et pavetée. Cet édifice se compose de 4 bâtiments rassemblés autour d'une belle cour intérieure de 550 m2. Les bâtiments abritent aujourd'hui la direction.
Inutile de dire que cette nouvelle a jeté un froid. Pour le personnel de l'établissement, c'est une hérésie : « La décision a été prise par la direction sans concertation », glisse-t-on en coulisse.
« Ce n'est pas cette vente fixée à 425 000 euros qui va sauver les finances de l'hôpital ; ce qu'il nous faut c'est augmenter l'activité. Ces 425 000 euros sont une goutte d'eau ». En effet le trou étant de 9 millions d'euros, ce n'est pas cette vente qui peut changer la donne pour l'équilibre budgétaire. C'est en effet l'argument qui était tout de suite avancé. « En plus, nous y voyons un inconvénient majeur, poursuit le personnel, le secret médical est en péril, car les gens qui habiteront au cœur de l'hôpital pourront voir les allées et venues des patients, ainsi que les arrivées aux urgences. Où est le secret médical dans ce cas-là ? », interrogent les salariés.
La décision a été prise directement par la direction sans consultation de la CME. Concernant les bâtiments, la commission n'a pas eu son mot à dire. Pour certains, cela fait sans doute suite au plan de redressement auquel l'ARS (Agence régionale de santé) a soumis l'hôpital. Le 16 juillet dernier déjà, les élus s'inquiétaient des attaques de l'ARS qu'ils soupçonnent de vouloir fermer le nouveau bloc opératoire de 5 millions d'euros qui a ouvert il y a trois mois, comme le répète souvent le conseiller général Joseph Afribo. Les bâtiments à vendre qui, actuellement abritent la direction, obligeront l'équipe à déménager au deuxième étage d'un autre bâtiment qui accueillait les soins long séjour. L'hôpital qui appartient à 100 % à l'Etat ne voit là peut-être pas forcément une opportunité financière, mais peut traduire un souci de réorganisation. Nous n'avons pu joindre la direction ni ce week-end, ni hier, car le responsable Gérald Trinel qui mène le dossier était en réunion hier toute la journée. Le syndicat de l'hôpital a déclaré : «Nous sommes d'accord sur la rénovation des locaux et la réorganisation des services sur les deux sites.
Ce bâtiment nécessiterait d'investir des sommes démesurées pour être remis aux normes et devenir fonctionnel, mais le vendre parait irréaliste. De plus Il faut trouver un autre moyen de le valoriser, avec l'aide de l'état et des collectivités locales.

Journal L'UNION

Les commentaires sont fermés.