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RETOUR DE TOULOUSE

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Dureté de la crise économique, situation politique “épouvantable”, “éléments qui se déchaînent”… Les membres du gouvernement et responsables du PS réunis à Toulouse ont appelé hier les militants à “garder la nuque raide” au terme d’une semaine éprouvante pour l’exécutif.

“Oui, c’est dur, mes camarades. […] Oui, l’héritage de Sarkozy nous plombe et nous engage. Oui, nombre de nos concitoyens doutent. Oui, la machine médiatique s’emballe”, affirmait Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale. Un PS déprimé ? “Sûrement pas”

“Bien sûr, notre mission est […] extrêmement difficile, mais aucun d’entre nous […] ne réclamait des satisfecit, des concerts de louanges, des commentaires compatissants”, a affirmé le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

Déprimés les socialistes ? “Sûrement pas”, a répondu M. Bartolone, préférant les qualifier de “concentrés”. “Soyez fiers de ce qu’on a fait et de ce que fait le gouvernement”, a scandé Martine Aubry dans son plus beau discours politique avant de supplier ses camarades de ne pas mettre eux-mêmes des bâtons dans les roues de l’action gouvernementale : “Arrêtons de parler dans la presse”, de “répondre à des petites phrases”, “essayons nous-même de ne pas créer les difficultés”.

Il s’agissait donc de convaincre les militants que la ligne du gouvernement est la bonne et qu’il ne déviera pas d’un iota. Jean-Marc Ayrault a ainsi assuré qu’il “assumait” et “revendiquait” sa méthode, celle du dialogue social et de la “mobilisation”, même si cela doit prendre “du temps” et “au risque d’être critiqué sur le rythme des réformes”. Son “nouveau modèle français” et les réformes structurelles qu’il nécessite “ne peuvent se faire à la hache” car “l’heure est trop grave pour que nous ne cherchions pas en permanence la solidarité dans l’effort”. Promettant d’accélérer sur la compétitivité, il “arrêtera ses décisions “le 6 novembre prochain : “Je vous garantis que des décisions seront prises parce que le pays en a besoin”.

 

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