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STADE DE REIMS : 1 AN DE PLUS

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FOOTBALL (L1). Grâce à une 10e victoire obtenue hier face à Lorient, le promu Stade de Reims est parvenu à conserver sa place en Ligue 1. Retour sur les faits du match et analyse.

Ils l'avaient rêvé, ils l'ont fait ! Les Rémois feront toujours partie des vingt clubs de l'élite en août prochain. A l'issue d'une belle partie d'échecs avec un élégant adversaire lorientais, l'équipe d'Hubert Fournier a finalement bien négocié son dernier virage à domicile. Il n'y a pas eu de dérapage, la trajectoire fixée a été respectée.

Son succès, le 8e à domicile, le 5e sur la plus petite des marges (1-0) cette saison à Delaune, associé à la défaite de Nancy face à Bastia (1-2), lui permet de conserver son rang dans un championnat qu'elle a traversé de façon certes irrégulière, mais globalement réussie. Un bon point pour un promu au budget insignifiant, qui aurait bien pu se retrouver, avant la dernière journée, dans l'inconfortable position de Brest et même de Troyes.

Il lui reste maintenant à bien exploiter l'expérience accumulée, pour mieux gérer son deuxième exercice dans l'élite.

x LE CONTEXTE
Stressant beaucoup, serein un peu. « On sait ce qu'on a à faire », répétait-on dans le camp rémois. Le Stade, sans victoire depuis quatre matches, souffre d'un manque d'efficacité offensive. Sans objectif précis et décimé par les blessures, Lorient - et son jeu ouvert - semblait être l'adversaire adéquat pour une soirée d'adieu.

x LA STRATEGIE
Plutôt que son 4-4-2 habituel, le FCL se présentait dans un 4-4-1-1, avec Jouffre en attaquant de soutien derrière Monnet-Paquet. Chez les Rouge et Blanc, De Préville débutait sur la droite, poussant Ayité, titulaire espéré, sur le banc.

x LA PHYSIONOMIE
Le Stade voulait démarrer à fond. Objectif atteint. Sous la pression, Lorient reculait et offrait des espaces dans lesquels s'engouffraient Diego et Courtet.
C'est seulement grâce au brio de leur portier que les Merlus restaient dans un match parfaitement maîtrisé par leurs hôtes. Le penalty transformé par Krychowiak concrétisait cet élan offensif stadiste. Une dynamique qui allait malheureusement être stoppée par la grave blessure (rupture du tendon rotulien) de Diego.
En lançant Robert et Giuly dès la reprise, Christian Gourcuff précisait son intention de ne pas lâcher l'affaire. D'ailleurs, la seconde période était lorientaise. Les Merlus appuyaient sans cesse sur l'accélérateur à partir d'un vif trio d'attaque et un Corgnet gérant parfaitement le tempo. Ils s'exposaient aussi aux contres rémois, malheureusement mal assurés tant à cause de mauvais choix que de la fatigue.

x LE TOURNANT
La sortie de Diego (45e), forcément. Sur le plan sportif, elle a privé l'équipe d'un accélérateur de jeu et de percussion sur le côté gauche. Sur le plan psychologique, elle a complètement inhibé l'équipe. « Les joueurs étaient traumatisés à la mi-temps d'entendre pleurer leur coéquipier dans la pièce d'à-côté », a admis Fournier.

x LE CHIFFRE : 6
Comme le nombre de penalties dont ont bénéficié les Rémois cette saison. Avec 50 % de réussite. Ghilas (Sochaux), Courtet (Toulouse) et Diego (Paris) ayant raté leur tentative.

x PAROLES DE COACHES
Hubert FOURNIER (Reims) : « Ce n'était pas évident, mais l'essentiel est fait. Nous avons fait le match que nous souhaitions, notamment en première mi-temps où, sans un grand Audard, nous aurions pu faire la différence. C'est quelque chose de grand que nous venons de réaliser. Se maintenir en L1, avec un seul joueur, Devaux, qui évoluait l'an dernier à ce niveau. Bravo aux joueurs qui ont su élever leur niveau de jeu pendant 37 journées. La saison a été difficile, avec beaucoup de tension, mais l'objectif est atteint et c'est le plus important ».
Christian GOURCUFF (Lorient) : « On ne méritait pas de gagner après notre première mi-temps insipide. Mon équipe était très diminuée, mais ce n'est pas une excuse. En seconde période, nous avons mis plus de rythme, plus d'intensité. Ce qui est dommage, c'est que l'arbitre intervient dans le scénario en accordant un penalty imaginaire à notre adversaire et en oubliant de siffler un en notre faveur. Ça fait beaucoup. »

 

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