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Le président du MEDEF, l'UPA et la CGPME: Non à la suppression du régime d'indemnisation des intérimaires: annexe IV

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Un de mes amis serveur  et intérimaire voit ses droits remis en cause dans le cadre de la renégociation Unedic. Avec ses collègues dans le même cas, ils  se battent pour défendre leurs droits. En effet, contrairement aux intermittents du spectacle qui sont fédérés et qui de ce fait vont certainement sauver leurs acquis, les serveurs intérimaires sont isolés  et sans moyens.

 Ils viennent donc de créer une page facebook ainsi qu'une pétition qu'ils comptent remettre au patronat avant la date butoir du 13/03, jour de cette renégociation qui concerne tous les intérimaires quel que soit leur secteur d'activité.

 
Amis lecteurs si vous  pouviez  signer et diffuser cette pétition, cela serait fort utile pour faire valoir les droits de cette profession.

 

En vous remerciant par avance,

 

 

Le 13/03/2014, le patronat va proposer la suppression de l'annexe IV qui régit l'indemnisation des intérimaires, ce qui aura pour conséquence d'aligner leurs droits sur ceux du régime général, leur faisant perdre une partie de leurs ressources et les plongeant un peu plus dans la précarité.
On reproche aux intérimaires de pouvoir cumuler sans limite allocation chômage et salaire alors que ce cumul est plafonné pour les autres salariés. Ce qui laisse penser qu'un intérimaire touche le salaire de ses missions plus la totalité de ses indemnités ce qui est totalement faux: les jours travaillés sont déduits de son indemnisation et reportés.
Le Medef avance que maintenant les intérimaires peuvent bénéficier d'un CDI. Totalement faux la-aussi, en particulier pour les salariés de la restauration: ceux-ci travaillent au coup par coup sur des manifestations tels que congrès, mariage, événements divers, où ils sont employés journalièrement pour des missions qui ne durent que quelques heures. Aucun employeur utilisant leurs services, en particulier les traiteurs, ne peut embaucher à l'année ni même en CDD d'un mois 20, 40 voir 100 personnes (sur de gros congrès par exemple) alors qu'il n'a du travail à proposer qu'une journée! Et il n'y a malheureusement pas assez d'activité pour permettre aux intérimaires de ce secteur de vivre décemment de leurs missions sans une aide de l'assurance chômage. Et que deviendra le secteur de l'événementiel s'il ne trouve plus de personnel? Tous les traiteurs, hôtels, restaurants, palais des congrès qui font appel à des centaines de serveurs, cuisiniers, femmes de chambre, hôtesses...pour des manifestations comme le Festival du Film à Cannes ou Deauville, Mipim, Mipcom, les manifestations sportives, etc...
On oublie aussi de dire qu'il est extrêmement difficile voir impossible pour un intérimaire d'obtenir un prêt, voir une location sans garant, et que si grâce aux allocations chômage, il peut arriver à boucler ses fins de mois, ce n'est pas en le plongeant un peu plus dans la précarité que l'on va redresser les finances de la France.
Je demande au Medef, à l'upa et à la cgpme de retirer de leur projet l'alignement de l'annexe IV sur celui du règlement général.

http://www.avaaz.org/fr/petition/Le_president_du_MEDEF_lUPA_et_la_CGPME_Non_a_la_suppression_du_regime_dindemnisation_des_interimaires_annexe_IV/?copy

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