Dimanche soir aprés les résultats des municipales à Antibes , ma première pensée, a été , pour Michéle notre candidate . Elle a eu le courage de se présenter contre Jean Léonetti. Elle a hérité, à gauche, d'une situation très difficile, nationalement mais surtout localement. Elle a mené une campagne très honorable, très digne avec les moyens qui étaient les siens et les nôtres. Qu'elle en soit remerciée.
Désormais, Michèle aura la rude tâche, au sein du Conseil municipal de représenter l'opposition socialiste, en compagniede notrecamarade EELV Pierre Aubry et toute seule à la CASA . Qu'ils soient assurés de notre soutien et de notre contribution.
Ma deuxième pensée va à tous mes camarades, aux militants socialistes, à nos sympathisants, à notre électorat, dont j'imagine facilement ce soir là l'état d'esprit. C'est un message d'espoir que je veux leur adresser. Aucune défaite, en politique, n'est irrémédiable, pourvu qu'on en tire des leçons. La gauche antiboise est à remettre en marche . C'est possible, si nous en avons l'intelligence et la volonté. Ce sera l'objectif des prochains mois de ma fin de responsabilité de secrétaire de section et des prochaines années pour mes successeurs . L'avenir commence aujourd'hui.
Ma dernière pensée va à notre partenaire historique, le parti communiste dont la défaite ne me réjouit pas . Sa ligne politique locale n'est pas la nôtre, loin de là. Il n'empêche que l'avenir de la gauche locale ne se fera pas dans la division mais, d'une façon ou d'une autre, dans le rassemblement .
Les analyses approfondies suivront, des décisions devront être collectivement prises, assez rapidement.
Mais le seul mot, le seul objectif, la seule obsession qui importent aujourd'hui , c'est espoir.