Une ère nouvelle s’ouvre. La défaite nous y contraint autant qu’elle nous oblige à une remise en cause profonde. A moins que d’abandonner plus encore le terrain déjà perdu, elle ne peut-être que politique et collective. Rien ne serait pire que le chacun pour soi. Chacun sait où cela mène.
Si le Parti Socialiste doit, lui aussi, se remettre en cause, les mises en causes personnelles sont malvenues. Elles ne serviraient qu’à masquer des responsabilités partagées. Il conviendra de les analyser, de la section locale au plus haut niveau.
En attendant, la nomination de Jean-Christophe Cambadélis ne peut-être que transitoire .
Après la ratification du Conseil national, à lui, d’organiser la consultation des militants. Ils ont beaucoup à dire et beaucoup à faire. La confiance est nécessaire au Gouvernement. Celle des militants socialistes est indispensable au 1er secrétaire national .