En ce 31 juillet 1914, il est 21h40. Jean Jaurès dîne avec des amis du journal « L’Humanité » qu’il a fondé. Deux coups de feu retentissent. Dos à la fenêtre ouverte, touché à la tête, le Député s’écroule, victime de Raoul Villain, un illuminé endoctriné par l’extrême droite. Devant le café du Croissant, dans la foule qui se presse devant la salle du restaurant, une femme s’écrit : « Ils ont tué Jaurès..., c'est la guerre ».