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  • LA VRAIE GAUCHE

    La "vraie" gauche ? quelle idiotie cette expression . iI n'y a pas de "vraie" gauche sinon laquelle ?

    Qui a fait ses preuves ? Qui a fait mieux en pratique ? Qui juge ? Qui est autorisé a donner des leçons ? il y a un "dieu" de la gauche qui trie ? des censeurs ? des tribunaux ? qu'est ce qu'elle a la gueule de la "vraie" gauche ?  4 % , 6,6 % ? 8,8 % ? 13, 9 % ? 3,1 ? et... 25 % d'abstentionnistes ! la gauche est plurielle, c'est ainsi, et pour peser il faut l'unifier, additionner, transformer de façon dynamique ses particularismes, l'unifier en son coeur pas a ses marges, sinon jamais nous ne gagnerons, ce sera tous ensemble ou rien

    LA RAGE.

    Je suis socialiste.  Je n'ai pas à avoir honte de l'être. J'ai honte des  trahisons et  nous qui devons redonner des couleurs à nos valeurs et son honneur à notre parti.
    C'est devenu depuis trop longtemps insupportable.

    On ne répond pas à un Front National à 25%, à la misère qui s'empare de nos territoires, au chômage qui fracasse la dignité des homme, par de la prétendue réforme qui finit de jeter dans les bras de l'obscurantisme les plus fragiles au seul bénéfice des puissants qu'on a prétendu combattre.

    Nous sommes responsables de la désespérance du peuple.
    Et aucun parti de gauche ne récolte quoique ce soit de cet échec. Par nos positions, les petites lâchetés, les calculs à dix bandes des chapeaux à plumes, nous sommes en train de détruire notre démocratie, notre pays, notre projet européen.

    Et que l'on vienne me dire qu'en publiant cela je fais le jeu de la droite ou de quiconque...
    Un seul mot : la vraie responsabilité c'est d'affronter le regard de ceux que l'on désespère.

    Cette disparition qui accable et émeut me conduit à livrer quelques pensées sur la fragilité de l'homme politique. C'est un monde où il faut être inoxydable, le plus cruel des mondes, parce que tout ou presque est permis et que tout ou presque est public . C' est la grande différence avec le monde privé ou professionnel, qui ne sont pourtant, eux aussi, pas toujours très tendres, les êtres humains étant ce qu'ils sont)  Celui qui s'engage dans le combat politique sait normalement que ce sera très difficile, que rien ne lui sera épargné

    A mon petit niveau, je vois bien à quel point il est difficile, sinon impossible, de maintenir le débat politique à une confrontation d'idées, sans glisser dans les attaques personnelles, plus ou moins féroces.

    Mais l'homme politique aura beau être politique jusqu'au bout des ongles, il ne cessera pas d'être un homme, avec ses fragilités, ses faiblesses, parfois son désespoir.