Flagellé en Arabie saoudite pour s’être exprimé : stop au châtiment de Raif Badawi
[13/01/2015]
Le blogueur et militant Raif Badawi a été flagellé en public de 50 coups vendredi 9 janvier 2015. Condamné en mai 2014 à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet pour avoir créé le forum de discussion en ligne « Libérez les libéraux saoudiens » (en savoir plus). Nous pouvons empêcher ce châtiment corporel scandaleux. Raif Badawi est un prisonnier d’opinion. Il doit être libéré.
Signez notre pétition à l'attention du Roi d'Arabie saoudite, du Premier Ministre avec copie au Président de la Commission des droits humains et de l'Ambassadeur d’Arabie saoudite en France.
SIGNEZ NOTRE PETITION
Votre Majesté, Votre Excellence,
Je vous écris au sujet de M. Raif Badawi, blogueur et prisonnier d'opinion saoudien.
Raif Badawi a été condamné le 7 mai 2014 par le tribunal pénal de Djedda à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet, cette condamnation est assortie d’une interdiction de voyager pendant 10 ans à l'issue de sa peine, d'une interdiction d'utiliser les médias et d'une amende d'1million de riyals saoudiens (environ 226 000euros).
Je suis consterné-e d’apprendre que ce 9 janvier, il a été fouetté publiquement devant la mosquée Al-Jafali à Djedda. Je vous demande d'annuler la condamnation à la flagellation de Raif Badawi sans plus tarder. Ce châtiment viole l’interdiction de la torture et de tout autre traitement cruel, inhumain ou dégradant, inscrite dans le droit international. Raif Badawi est un prisonnier d'opinion détenu uniquement pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d'expression. Je vous exhorte par conséquent à veiller à ce que le verdict de culpabilité et la peine prononcés à son égard soient annulés et à le libérer immédiatement et sans condition.
Par ailleurs, je suis profondément préoccupé-e par le nombre de militants persécutés en Arabie Saoudite, pour avoir ouvertement exprimé leurs points de vue sur internet. Je vous appelle donc à cesser d’accuser, de poursuivre et de condamner des militants simplement pour avoir exercé leurs droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion.
Je vous prie de croire, Votre Majesté, Votre Excellence, à l’expression de ma haute considération.