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LE BUSH A BUSH

Il paraît, si l'on en cropit des déclarations recentes, que le Peuple n’aurait pas toujours raison. Et, d’ailleurs, en France on en a une certaine expérience avec le résultat du vote négatif sur le traité constitutionnel européen. Dans toutes les sections socialistes on se plaint amèrement que certains aient eu l’idée malheureuse d’avoir été en accord avec la majorité d’un peuple ignare, débile, irrationnel qui n’avait pas vu que l’on essayait de faire son bonheur à l’insu de son plein gré.
Regardez même Chirac fabuleusement élu avec les voix de la gauche a pensé la même chose : le Peuple qui l’avait ramené à l’Elysée par défaut ne pouvait avoir le droit de lui imposer quoi que ce soit. Il a mis en place depuis son " triomphe " les gouvernements les plus à droite que l’on ait eu en France. Il a ensuite perdu lors de toutes les autres échéances électorales (conseil généraux, conseil régionaux, européennes…) sans jamais donner le moindre signe de renoncement à conduire la politique par laquelle en fait il avait recueilli au premier tour des présidentielles à peine 13 % du Peuple ! Pas la moindre lueur de démission. Et, en revanche un œil extrêmement critique et suffisant sur les autres pays.
Chez nous, un vote populaire ne se respecte que quand il est favorable à son camp… Ainsi le soir d’un scrutin, tout le monde a gagné ou au moins n’a pas perdu. Le seul qui ait eu une réaction d’orgueil sans ambiguïté fut ce pauvre Lionel Jospin qui n’avait pas compris qu’en France une défaite ne suffit pas à vous contraindre à vous retirer de la vie publique. Il a eu ce mérite qu’on ne lui reconnaît pas : tirer les conséquences de son échec… sans véritablement ensuite admettre que c’était le sien et pas celui des idées qu’il était censé représenter

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