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SON VRAI VISAGE

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EXTRAITS DU DISCOURS DE SARKO ASAINT ETIENNE LE 10 NOVEMBRE 2006 

 Et ça vient par exemple du fond des tripes quand le ministre de l’intérieur s’en prend aux voyous et à "ceux qui prétendent rester en France alors qu’ils ne l’aiment pas, la France"...

Démagogie. Sarkozy a prétendu saluer St-Etienne, "ville rongée par la mine". Curieuse, cette expression. On savait des villes rongées par la guerre, ou par la violence, ou la corruption. Mais "rongée par la mine ? Un affleurement du dégoût des aristocrates pour l’histoire ouvrière et populaire ?

La "mondialisation", la globalisation capitaliste, Sarkozy est venu la défendre. Son objectif, c’est d’"endiguer le rejet de la mondialisation". Et pour cela, il faut être du côté des "gagnants", et pas de celui des "perdants". Un monde de "gagnants" et de "perdants", voilà des mots qui galvanisent la droite. Et pour ça, il faut être "compétitifs", donc réduire sans fin le coût du travail, bien sûr. Dans ce domaine ce ne sont pas les idées qui manquent, d’autant que ça se fait déjà tous les jours, et depuis longtemps. Allons-y, donc : supprimer les 35 heures, supprimer les charges sur les heures supplémentaires. Baisser encore les impôts et les impôts des entreprises. "Tailler dans les dépenses de l’improductivisme", supprimer les indemnités aux "chômeurs qui ne cherchent pas d’emploi ou ne suivent pas de formation", leur supprimer les allocations. Ovation !

"Valoriser le travail"... Il va falloir démonter ce discours sur le travail. Quel culot, quand on sait combien ce n’est pas le travail qui est reconnu aujourd’hui en France. Voir la répartition des richesses entre ceux qui travaillent et les actionnaires des grands groupes, entre le peuple et la bourgeoisie.
Sa politique, c’est l’insécurité sociale, la poursuite du démantèlement de tout ce qui est "Etat social". Et c’est parce qu’il casse l’Etat social qu’il parle d’instaurer un "Etat protecteur", mais il faut traduire : sécuritaire, policier, pénal. Un "Etat fort", un Etat au service total des capitalistes et qui fasse régner l’ordre, quand la sécurité de la vie fout le camp par tous les bouts. Ne cherchons pas les droits humains dans tout ça. Le summum est atteint avec ces mots :  "L’être humain n’est pas une marchandise comme les autres"  . Cette phrase en dit long !
Ultra-capitalisme et totalitarisme sont les deux mamelles de sa politique.

Comment peut-on résister à cette contre-révolution bushienne ? Bien entendu chacun-e pourra faire ce qu’il faut au moment de l’élection présidentielle pour écarter le pire. Mais attention : c’est dans les profondeurs de la société que la partie se joue. Et c’est au quotidien qu’elle se joue, et pas seulement et principalement dans 5 mois. Ce n’est pas en se jetant dans les bras de tel-le ou tel-le condidat-e à la présidentielle qu’on résistera à la menace... Délégation et attentisme sont deux fléaux qui mènent aux défaites des peuples. L’engagement citoyen quotidien pour la transformation sociale maintenant est le meilleur chemin pour barrer la route aux bushiens français.
A travers quelles actions, quelles initiatives, quels projets ? N’est-ce pas sur ces questions que nous devrions nous concentrer ?

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