Sarkozy dresse tous les citoyens les uns contre les autres
Les salariés du privé aux fonctionnaires.
Les fonctionnaires « méritants » aux autres fonctionnaires.
Les salariés payés au Smic aux bénéficiaires du RMI.
Ceux « qui se lèvent tôt » à ceux qui n’ont pas de travail.
Ceux qui bénéficient de la CMU à ceux qui n’en bénéficient pas.
Les salariés à contrat à durée indéterminée à ceux qui subissent la précarité.
Ceux qui veulent faire des heures supplémentaires à ceux qui ne veulent pas « travailler plus ».
Ceux qui paient trop d’impôt et ceux qui n’en paient pas.
Les enseignants et les parents d’élèves.
Celui qui veut vivre tranquillement, en bon Français, à celui qui « égorge le mouton dans son appartement ».
Les petits retraités aux retraités des régimes spéciaux.
Les salariés qui vont grève et ceux qui ne la font pas.
Les grévistes des services publics et les salariés « pris en otage ».
Ceux qui veulent faire leurs courses le dimanche et ceux qui veulent ne pas travailler le dimanche...
Les jeunes que l’on discriminait du reste de la population en leur imposant le CPE. Un CPE que le gouvernement auquel participait (et participe toujours) Sarkozy n’a retiré que parce que des millions de jeunes et de salariés mobilisés l’ont obligé à le faire.
Les salariés des entreprises de moins de 20 salariés que l’on oppose à ceux des entreprises plus importantes en leur imposant le CNE.
Les salariés de plus de 57 ans pour lesquels le gouvernement auquel participe Sarkozy a créé des emplois spécifiques, des « emplois vieux », des CDD de 18 mois, renouvelables une fois.
Dans le monde que dépeint Sarkozy, il n’y a que des salariés (avec ou sans travail) et tous les problèmes que connaît notre société ne peuvent donc venir que d’eux