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POUR UN SARKOTON

 

LE SARKOTON : GRANDE CAUSE NATIONALE
Chirac avait pris l’habitude, dans le domaine de la santé de lancer des grandes causes nationales. Le SIDA, le cancer en furent les plus célèbres. Il est certain qu’après la pandémie qui a frappé la France hier soir il pourrait fort bien initier ce que l’on appelle une campagne. Elle s’appellerait le "Sarkoton" dont le principe serait on ne peut plus simple : chaque personne serait sollicitée par une grande émission sur TF1 à apporter sa voix pour empêcher que le "Sarkgnome" se répande dans le pays. On affecterait les dons de voix aux régions les plus malades afin de juguler la montée redoutée d’une maladie qui peut tuer toutes... les illusions. Préparez vous à mettre le bon bulletin dans la bonne enveloppe bleue. Les promesses de lutte contre le "Sarkgnome" sont reçues au siège du PS. Tout le monde peut faire une bonne action en aidant à lutter contre le mal qui menace.
Avec autant d’efficacité que celle mise dans la prévention des ravages de la canicule (déjà oubliés) les épidémiologistes UMP vont aussi attaquer une vaste opération de vaccination de libéralisme . Il est vrai que l’on pensait jusqu’à présent que les Françaises et les Français avaient été… immunisés par cinq ans de piqûres douloureuses mais apparemment le résultat ne correspond pas à ce sentiment. Ils en redemandent. Ils semblent même exiger que l’un des " infirmiers " responsables des injections massives de tranquillisants, des sérums les plus brûlants, les potions les plus amères leur administre durant 5 années supplémentaires ce traitement de choc ! Drôle de comportement que celui de ces amoureux de la pharmacologue de combat qui les met à genoux et à plat.
En fait comme tous les malades j’ai surtout besoin d’espoir aujourd’hui. Je ne veux pas voir la triste vérité en face. Je suis prêt à lutter de toutes mes forces contre ce virus du "Sarkgnome" bien connu qui paraît à la mode. Vous savez bien que, quand les médecins ne connaissent pas exactement les raisons de votre santé défaillante, il lâche avec fatalité : " c’est un virus. Il en traîne en ce moment. Soyez patient ça va passer… " Une sorte de fatalité !
Je veux bien moi mais quinze jours d’arrêt maladie ce n’est pas dans mes habitudes… Comme les électrices et les électeurs encore patraques je préfère plus que jamais baser mon quotidien sur le principe " marche ou crève ! ". Je crains qu’il ne faille en effet, jusqu'à l'IRM du 6 mai, marcher, encore marcher, toujours marcher quitte à en crever ! De toutes les manières on n’a plus le choix : seul l'espoir fait vivre!

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