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CHOMAGE:CHIFFRES CONTESTES

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Selon un bilan de l’UNEDIC le nombre de sanctions prononcées à l’encontre de chômeurs a plus que triplé entre 2005 et 2006.La proportion du nombre de chômeurs pénalisée reste toutefois très infime car elle représente 2% des personnes indemnisées. Parmi les personnes sanctionnées nombre d’entre elles l’ont été pour absence à un rendez vous avec l’ANPE. A chaque fois que la CGT est intervenue sur cette question  l’ANPE  a perdu car elle n’a pu  faire la preuve que le demandeur d’emploi  avait bien reçu sa convocation. A noter que le système administratif de convocation écrite est discriminatoire car les demandeurs d’emplois qui ont les plus bas niveaux de qualification ou  qui maîtrisent mal l’écrit et la gestion du temps sont plus exposés à  des sanctions que les autres. Mais le plus inquiétant dans les chiffres de la DARES c’est que selon ce rapport le nombre de radiation pour non présentation à une convocation est supérieur aux radiations pour reprise d’emploi . En effet les radiations pour reprise d’emploi ne représentent que 24,9% alors que celles pour absence au contrôle représentent 39,1%. Il faut ajouter aussi pour relativiser les chiffres de reprise d’emploi qu’aujourd’hui une personne qui prend un emploi à temps partiel y compris dans le cadre d’un CAE est automatiquement radiée. Si elle veut bénéficier des services de l’ANPE elle doit se réinscrire. Cette pratique systématique est abusive notamment pour les personnes en contrat aidés car un CAE est un contrat précaire qui nécessite un accompagnement en terme de recherche d’emploi . Puis en tout état de cause les personnes à temps partiel non choisi recherchent un emploi à temps plein. Cette pratique est scandaleuse car nombre de  personnes mal informées ne font  pas la démarche immédiate de réinscription. C’est autant de demandeurs d’emplois de moins. La liste des stratégies administratives pour faire baisser le chômage est longue. Aujourd’hui le gouvernement se félicite d’une « baisse historique » du chômage qui reviendrai au niveau d’avant 1981 mais il n’y a vraiment pas de quoi. Pour preuve tous les contrats aidés précaires n’existaient pas auparavant ni le RMI d’ailleurs. Comme chacun le sait le baromètre du chômage est faux, certains parlent même de « mensonge d’état ». Pour l’instant il ne semble pas y avoir de vraie volonté de mesurer précisément le nombre réel de demandeurs  d’emplois en France. Le gouvernement préfère garder son système statistique faux et se complaire dans le mensonge. Dans l’immédiat, la seule hausse historique qui est à porter au crédit de ce gouvernement c’est une mauvaise foi
 décomplexée exponentielle

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