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L'ENTARTE NOUS ENTARTE VRAIMENT

Combien de temps encore allons-nous nous laisser donner la leçon par des histrions inconséquents ? Cette fois-ci c’est l’ « incontournable » Bernard Henri-Levy qui s’y collait à France-Inter mercredi matin. Selon ce philosophe de salon la gauche n’aurait d’avenir que dans le renoncement à son rassemblement en devant opter pour l’alliance avec le MODEM de François Bayrou. Et de nous inviter à opter pour la gauche « américaine » dont il avoue être un partisan déterminé. Selon Bernard Henri-Levy la lutte se déroulerait désormais à l’intérieur du libéralisme où il conviendrait de distinguer entre un « bon » et un « mauvais » libéral. La thèse n’est pas nouvelle, elle sent furieusement le réchauffé.

 La liberté, sans l’égalité et la fraternité, n’a aucune effectivité si ce n’est d’être celle du renard « libre » dans le poulailler « libre » ! Et par une succession de raccourcis saisissants Bernard Henri-Levy et tous ses amis en viennent à considérer que tous ceux qui refusent de se soumettre à leurs nouveaux dogmes sont au choix, des « fascistes », des « racistes », des « rouges-bruns »Jean-Pierre Chevenement un maurassien et j’en passe. La disqualification comme mode de pensée où l’anathème remplace le raisonnement. Curieux procédé stalinien où une accusation répond à une accusation,employé par celui qui fît toute sa carrière médiatique sur la déstalinisation de la gauche française.

Monsieur Bernard Henri-Levy, nous vous laissons à vos rêves de gauche « américaine ». En retour ayez l’obligeance de bien vouloir laisser la gauche française réfléchir toute seule et sereinement aux raisons profondes de ses trois échecs présidentiels.Et, puisque vous semblez disposer d’un accès aisé aux médias, mettez le à profit pour convaincre votre « ami », Nicolas Sarkozy, de stopper son entreprise de destruction du modèle social français issu de la Résistance. La Résistance, Monsieur Bernard Henri-Levy, vous n’avez pas oublié je l’espère qu’il s’agit de la période où des des hommes et des femmes courageux prirent les armes pour combattre l’occupant nazi. La Résistance, cette période un peu utopique où certains révèrent d’édifier une société meilleure

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