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LAPORTE:LA PORTE

France-Argentine, re-défaitePour Bernard Laporte "cette équipe devait être grande comme le président de la république". Il n'a pas vraiment rendu service à son nouvel employeur

Et de trois. Trois défaites à domicile dans une compétition organisée sur ses propres terres, avec ses propres supporters et sous les yeux de son hyper-président, le XV de France de Bernard Laporte avait tout de la mauvaise contrefaçon.

 

OPERATION MARKETING

a6a622046d2d240240bd2b7a729e02a2.jpg En marketing la plus grande difficulté dans la promotion d'une marque réside souvent dans la qualité réelle du produit qu'on veut écouler dans les supérettes. Lorsque ce produit est unique, du fait de sa rareté ou de son excellence (les All-Blacks ou le camembert Lepetit, par exemple), c'est assez facile : on soigne l'emballage et on fait du tintouin médiatique. Lorsqu'il est commun ou vicié (la Ligue 1 de football ou le maïs OGM 863 de Monsanto), c'est à peine plus compliqué : on doit juste soigner un peu mieux l'emballage et surtout produire encore plus de tintouin médiatique. C'est l'angle d'attaque marketing choisi pour le XV de France.

Matraquage télévisuel sur TF1 à coups de spots publicitaires dans les plages réservées ou carrément dans les jités, clips de musique désolants (Haka et aviron Bayonnais), mise en tête de gondole du remplaçant Chabal, focalisation sur la mobilisation du gouvernement "avec les petits", cérémonies ésotériques douteuses (lettre de Guy Môquet) et autres joyeusetés que nous vous épargnerons, telle fut la réalité marketing de l'équipe de France de rugby.

 

COMME LE PRESIDENT

Bernard LaporteLa réalité du terrain était toute autre. Le gazon maudit et l'Argentine ont été les terribles révélateurs d'un XV au jeu préhistorique, sans inventivité et souvent proche de l'indigence. Si c'est à ça que pensait Bernard Laporte en déclarant que "cette équipe devait être grande comme le président de la république" il n'a pas vraiment rendu service à son futur employeur.

La raclée anecdotique de "la petite finale" ne doit pas nous faire oublier l'essentiel : on nous a fait passer des vessies pour des lanternes durant 6 longues semaines. Depuis le match d'ouverture on le sentait bien un peu sous le brillant de l'emballage: ça ne sentait pas bon. Nous avons essayé d'y croire malgré tout. Bien mal nous en pris. Dommage pour l'identité nationale. Y'a pas bon Banania.

 

P'TIT BOULOT DE DANS QUATRE ANS

Pour une fois épargnons Bernard Laporte qui aura d'autres chats à fouetter dès lundi. Avec son entrée au gouvernement et son enquête fiscale pour double comptabilité, abus de biens sociaux, détournement d'actifs et transferts de fonds suspect, le pauvre est habillé pour l'hivers. Nous ferons également grâce à Bernard Laporte des critiques de ses joueurs sur ses "choix de jeux prévisibles et frustrants". Nous préférons regarder droit devant nous et envisager l'avenir avec enthousiasme avec comme seul horizon la prochaine coupe du Monde qui aura lieu dans quatre ans... en Nouvelle-Zélande, sur les terres des All-Blacks.

Bonne chance mon papa.

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