C’était au soir de son élection Sarkozy martelait dans son premier discours, avant de filer au Fouqet’s, que la France " sera du côté des opprimés tout autour du monde, car c’est son histoire ". Etait-ce l’ivresse de la victoire ou plus simplement les prémices du fameux " faire ce qu’il dit et dire ce qu’il fait " dont on nous rebat les oreilles. Au nom des 53 % obtenus il annonçait fièrement que la France n’allait plus transiger sur " les questions de démocratie, de respect des droits de l’homme et de bonne gouvernance ".
A ceux qui lui reprochaient avec impudence d’avoir rencontré George Bush il rétorquait que c’était moins honteux " que de serrer la main de Poutine ", et il rappelait les dizaines de milliers de morts de la guerre en Tchétchénie. C’était avant que la lutte contre la maladie d’Alzheimer soit devenue une grande cause nationale ! Depuis Nicolas Sarkozy aura serré la main ou pris dans ses bras, dans le désordre, Bush, Chavez, Poutine, Kadhafi, Déby, Al-Assad, Hu Jintao... Ce qui se fait de mieux au Panthéon de la démocratie !