Un millier de personnes ont défilé silencieusement,ce dimanche 11 mai à Grasse, en hommage au jeune homme de 22 ans mort vendredi peu après son interpellation par la police.
Derrière une banderole proclamant "bavure policière, assassins", les manifestants ont défilé dans le centre de Grasse.
La famille d'Abdelhakim Ajimi, dont sa mère et ses sœurs en djellabas noires, avait pris place au premier rang du cortège, surmonté de portraits du jeune homme et de pancartes disant: "Hakim, on t'aime, repose en paix" ou "ceux qui gardent la paix, tuent nos enfants".
"Il ne se défendait pas"
Une jeune femme, témoin de l'interpellation, a indiqué à la presse en marge de la manifestation que Abdelhakim Ajimi avait été maintenu à terre durant une vingtaine de minutes lors de son interpellation par plusieurs policiers, dont l'un lui serrait fortement le cou.
"Pendant les vingt minutes où j'étais là, il ne lui a pas lâché le cou. Il le serrait très fort. Cette image ne me sort pas de la tête", a dit une jeune femme de 17 ans, étudiante en BEP vente.
"Il ne se défendait pas, il était sur le sol, complètement à l'envers, comme s'il était déjà parti. Quand ils l'ont mis dans le coffre de la voiture, menotté, on aurait dit une guimauve",
Derrière une banderole proclamant "bavure policière, assassins", les manifestants ont défilé dans le centre de Grasse.
La famille d'Abdelhakim Ajimi, dont sa mère et ses sœurs en djellabas noires, avait pris place au premier rang du cortège, surmonté de portraits du jeune homme et de pancartes disant: "Hakim, on t'aime, repose en paix" ou "ceux qui gardent la paix, tuent nos enfants".
"Il ne se défendait pas"
Une jeune femme, témoin de l'interpellation, a indiqué à la presse en marge de la manifestation que Abdelhakim Ajimi avait été maintenu à terre durant une vingtaine de minutes lors de son interpellation par plusieurs policiers, dont l'un lui serrait fortement le cou.
"Pendant les vingt minutes où j'étais là, il ne lui a pas lâché le cou. Il le serrait très fort. Cette image ne me sort pas de la tête", a dit une jeune femme de 17 ans, étudiante en BEP vente.
"Il ne se défendait pas, il était sur le sol, complètement à l'envers, comme s'il était déjà parti. Quand ils l'ont mis dans le coffre de la voiture, menotté, on aurait dit une guimauve",
Un deuxième témoin
Je l'ai vu au sol,menotté aux pieds et les bras dans le dos.Un policier municipal était assis sur ses pieds un autre en civil lui appuyait le genou sur le dos,et un troisième l'étranglait.Je l'ai vu se débattre environ 10 minutes,puis perdre conscience.
Un troisième témoin menotté
J'ai entendu le jeune homme dire qu'il ne pouvait plus respirer,il était violet.Un des trois policiers lui a donné des coups de poings.J'ai protesté on m'a mis les menottes et j'ai été amané au commissariat.
Trois flics-abrutis,assassins certainement,avinés sans doute-ont joué les cow-boys un aprés-midi dans les rues de Grasse répondant ainsi aux dérives productives racistes mises en place depuis plusieurs années par l'ex ministre de l'intérieur devenu depuis président.
Copie à Princen
Commentaires
Voisine et amie de Hakim, ainsi que de sa famille, je suis aujourd’hui extrêmement irritée par les différents commentaires envoyés par nos concitoyens. Sachez, que c’est Hakim la victime, victime de la violence de la police, victime de l’incompétence de la police, victime de la non assistance à personne en danger, et c’est lui que vous incriminez aujourd’hui ! Avec comme bonne raison pour justifier sa mort, qu’il fumait quelques joints ! Sachez pour votre gouverne que la police utilise l’internement de Hakim, pour le faire passer pour fou, alors qu’il n’a en réalité fait qu’une dépression, suite à son inactivité professionnelle! Merci la stigmatisation HP= fou, jeune qui fume un joint= dangereux délinquant, voyou ! Mais avant de vous relater les faits dans le détail,sachez pour alimenter vos propos mal renseignés, que Hakim un JEUNE , oui un jeune comme vos propres enfants, avec ses problématiques comme vos propres enfants, issu d’une famille particulièrement respectable (en réponse aux propos racistes oui même les arabes sont respectables, il n’y a que les cons de racistes qui ne le sont pas !), aimé de ses voisins, soutenu par tous les gens qui les connaissent, qui connaissent leurs valeurs, leur moralité, et qui savent la bonne éducation qu’ils ont transmis à leur enfants.
Afin que vous puissiez débattre à loisirs, voici matière à montrer que dorénavant, vous connaissez le dossier :
Vendredi 09 mai à 16h00, la police nationale de Grasse, a passé à tabac HAKIM , un jeune homme de 22 ans.
Suite au déroulement de l’enquête de la police des polices nous pouvons confirmer que la cause de l’arrestation de Hakim est due a l’altercation qui l’a opposé avec un employer et le directeur de la banque du Crédit Agricole.
Effectivement, Mr AJIMI en colère de n’avoir pu percevoir des indemnités de chômage depuis deux mois, a eu un comportement agressif envers le directeur, ce qui a amené celui-ci à appeler la police.
Toujours selon les dires de l’enquête l’interpellation de la BAC, qui a eu lieu après la pharmacie en haut du bd Victor Hugo, s’est déroulée sous le regard d’une dizaine de passants.
Le refus de Mr AJIMI de suivre les fonctionnaires de police engendra une réaction de force de leur part pour maîtriser celui-ci, employant toutes les techniques d’immobilisation nécessaires.
Sur les faits qui on suivis ; l’inspecteur de l’ IGPN nous a confirmé hier au soir que les procès verbaux de police et les témoignages des passants coïncides quand au déroulement de l’intervention de force de la police.
Pour finir, il a été plaqué au sol un agent lui tenant les pieds, un autre lui appuyant sur le dos avec ses genoux, et le troisième l’étranglant en lui remontant la tête.
Cette scène rapportée par les agents de police a durée un quart d’heure sous le regard des différents témoins qui confirmerons tous que c’est un corps qui ne réagissait plus qu’ils ont soulevé à trois pour le mettre à l’arrière de leur voiture de police.
La commissaire nous disait hier que selon elle il avait du mourir pendant le trajet, nous attendons pour notre part les résultats de l’autopsie mardi pour connaître les causes de sa mort.
Ce qui aujourd’hui nous préoccupe le plus c’est de savoir pourquoi les agents de police n’ont pas cessé l’intervention musclée au moment ou HAKIM avait perdu conscience et pourquoi n’ont-ils pas appelé les services de secours d’urgence pour lui porter les soins nécessaires.
Selon le témoignage de Leïla PICOUT, les pompiers ont voulut intervenir pour lui porter secours, mais les policiers les ont repoussés.
Nous sommes dans un état de droit et faisons confiance à la justice pour le déroulement de l’enquête.
ARRETER UN JEUNE QUI A COMMIS UN DELIT OUI , D’ AILLEUR LA FAMILLE NE CONTESTE RIEN JUSQU'A l’ IMMOBILISATION DE HAKIM ,MAIS C’EST BIEN L’ACHARNEMENT ET LA VIOLENCE DES COUPS PERPETRES PAR LA POLICE UNE FOIS HAKIM MENOTTE, QUE LES PROCHES ET LES NOMBREUX TEMOINS DENONCENT, COMMETRE UN DELIT, C’ EST CA VOTRE MOBILE POUR TUER ?