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LE PAPE EST LA!

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La semaine prochaine vient le pape. Je m’attends à la marée d’amnésie habituelle sur les exploits de cette sorte de chef politico religieux. Sans oublier les numéros de flagorneries à usage médiatique de tous ceux, à gauche,  qui voudront prouver leur ouverture d’esprit et refus du « sectarisme » en léchant les mains de l’ancien grand inquisiteur de l’église romaine. Mais peut-être finit-on par s’habituer. Il y a peu nous avons été régalés de la présence très entourée de monsieur Dalaï Lama, « océan de sagesse » comme l’indique son modeste nom. Cet homme prétend être la réincarnation de la même personne depuis 1642 sans que ça fasse rire une seule fois un des extravagants socialistes qui sont allés se jeter à ses pieds. A part ça il souhaite aussi la partition du quart du territoire de la Chine et l’expulsion de 90 millions de chinois de cette zone. On ne va pas se fâcher pour si peu. La procession qui l’entourait a donc été béer d’admiration à Nantes en payant les 150 euros exigés pour être admis auprès de l’océan réincarné. Après quoi il a inauguré diverses pagodes dans une atmosphère d’adulation politique totalement aveuglée. Là non plus on ne s’est pas  montré trop regardant sur ces bâtiments. Même quand ils n’ont pas de permis de construire. Mais tout ça reste très exotique. Le Tibet c’est loin. C’est du frisson religieux gratuit : on peut penser que nous n’aurons jamais à payer les pots cassés des théocrates en sari. Donc arrive monsieur pape. Et avec lui l’esprit de croisade. La c’est du sérieux. Le pape est un chef politique, n’en déplaise aux naïfs et aux malins qui voudraient en faire une pure figure de la contemplation métaphysique.

Le pape est un chef politique. En attestent encore récemment par exemple ses prises de positions et interventions publiques dans la campagne électorale espagnole. C’est le cas encore au quotidien en Amérique latine où les églises catholiques mènent des campagnes acharnées contre le droit à l’avortement et le divorce sans hésiter à entrer très directement dans l’arène électorale. Naturellement je mets de côté les cas extrême où les prélats participent à des coups d’Etat comme au Venezuela ou menacent de mort des ministres comme en Argentine. Mais je crois utile de ne pas les oublier au moment où sont montrés du doigt comme sectaires et passéistes tous ceux qui osent rappeler la face obscure de l’église.  Je n’y entre pas davantage dans cette note. Je veux cependant insister sur les aspects plus directement et immédiatement français de la politique papale.

 

Largement inspiré du livre de J.L Mélenchon

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