Bon, d’accord, ce n'est pas trés simple,mais je n'ai rien inventé,c'est écrit dans les journaux!!!
La segmentation de ces opérations doit cependant être nuancée en fonction de la taille. Les opérations impliquant des fonds d’investissement sont généralement de taille plus importantes que les opérations de reprises par des personnes physiques. La montée en puissance du "Private Equity" génère de plus en plus fréquemment des reprises de sociétés par des fonds qui interviennent minoritairement auprès de repreneurs ou de groupes de repreneurs constitués de personnes physiques.
Le risque intrinsèque de ces opérations est directement proportionnel au niveau de rupture manageriale introduit dans le montage. Le type le moins risqué est l’OBO, le plus risqué étant le MBI. Cet aspect doit cependant être nuancé par la taille et la structure du montage. OSEO, dans son étude décennale souligne le fait que le risque de rupture manageriale est considéré comme étant le facteur de défaut le plus important.
Cette opération permet à un groupe généralement constitué de fonds d’investissements et des managers de l’entreprise de racheter l’entreprise avec une mise de fonds qui ne représente qu’une fraction (souvent proche de la moitié) de la valeur de la cible. Le solde est financé par de la dette bancaire qui sera remboursée par la remontée des dividendes de la société rachetée tout au long du LBO. Ces opérations concernent des sociétés en bonne santé financière dont la principale qualité est la stabilité.
En effet en cas de retournement l’effet de levier marche alors à l’envers, et la perte s’affecte en priorité sur les fonds des investisseurs. C’est donc une obligation de résultat à court terme que les financiers font peser sur l’entreprise rachetée, délaissant parfois l’investissement structurel industriel pour une rentabilité à court terme.