Le Stade de Reims a mis fin à une série de cinq défaites consécutives contre Strasbourg (4-1) en match en retard de la 19e journée. Le club champenois reste lanterne rouge à cinq points du premier non-relégable, Châteauroux, tandis que les Alsaciens quittent le podium pour la première fois depuis la première journée.
Il est encore un peu tôt pour assurer que l'effet Luis Fernandez suffira à éviter au Stade de Reims la relégation, mais de ce qu'ils ont montré contre Strasbourg (4-1), Cédric Fauré et ses équipiers peuvent légitiment espérer une fin plus heureuse. Pour le premier match de leur nouvel entraîneur au Stade Auguste-Delaune, les Champenois ont sans aucun doute livré leur meilleure prestation de la saison. Ils se sont comportés comme des morts de faim sur chaque ballon et auraient même pu maquiller davantage le score avec un peu plus de réussite. De quoi satisfaire un Luis Fernandez enchanté par le spectacle proposé par ses joueurs. «On était relativement attendu après notre défaite contre Ajaccio (1-2). Ce soir, je suis content et fier de la performance de mon groupe»
Du point de vue comptable, ce premier succès en six matches ne changent pas grand-chose aux affaires du club champenois. Reims reste lanterne rouge, mais il revient à cinq longueurs du premier non-relégable, Châteauroux. Du point de vue du jeu, les protégés de Fernandez ont prouvé qu'il y avait certainement moins d'écart avec Strasbourg que ces 19 points de retard qui les séparent actuellement. Encourageant pour la suite, mais inquiétant pour les Alsaciens;
Le terrain rendu difficilement praticable par la pluie aurait pu expliquer en partie le déficit technique dont Strasbourg a fait preuve, mais la facilité avec laquelle les Rémois ont fait circuler et remonter le cuir suffit à discréditer cette thèse. Dominateurs de bout en bout, les Champenois s'en sont remis à trois coups de pied arrêtés conclus par Fontaine (26e), Barbier (34e) et Fauré (37e) pour prendre le large. Zenke a cru relancer Strasbourg avant la pause (42e), mais Kermorgant a vite éteint les espoirs alsaciens juste après la pause (50e). Sans le gardien strasbourgeois Cassard présent sur sa ligne (31e, 69e, 72e), la démonstration se serait transformée en correction. -