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MAIS QU'A FAIT LA POLICE

Laissons la police enqueter sur le tragique accident de Fréjus,sans vouloir pésager,des conclusions de cette enquete,je suis persuadé que les bons policiers n'ont rien à craindre du rapport de leurs homologues.Quelles circonstances peuvent-ils donner à un motocyciste habitant le quartier de La Gabelle et issu de l'immigration,et,qu'elle pourrait etre la sanction des juges si la justice est saisie.Souvenons nous de récentes affaires jugées dernièrement.

 Dans l'affaire de la mort de deux adolescents à Villiers-le-Bel en 2007,les policiers ont été mis hors de cause  après une collision entre leur voiture et la moto conduite par ces jeunes.La juge d’instruction, Magalie Tabareau, en charge du dossier a rendu vendredi 23 octobre une ordonnance de non-lieu, selon une source judiciaire qui a confirmé à l’AFP que «les deux policiers et surtout le chauffeur sont mis hors de cause».La collision entre le véhicule des policiers et la moto des adolescents avait coûté la mort à Mushin et Lakamy (qui se prononce Laramy), âgés de 15 et 16 ans  

Deux autres affaires,aux jugements bien différents: un policier qui tue un enfant de 14 ans sur un passage clouté, en excès de vitesse, alors que l’urgence de sa mission n’est pas avéré: un an avec sursis,et de l’autre, un chauffard qui tue un gendarme pour échapper à un contrôle: trente ans de prison. On arguera que le gendarme étant représentant de l’état, c’est à l’état qu’on s’en prend lorsqu’on assassine ses représentants.

Je répondrais que c’est également parce qu’il est représentant de l’état qu’un policier se doit de respecter plus que d’autres les règles communes et qu’il peut, par là, être plus sévèrement condamné qu’un citoyen ordinaire lorsqu’il manque à ses devoirs. On pourrait faire valoir le côté volontaire du second accident et la part de malchance du premier. Peut-on parler de malchance lorsqu’on circule à plus de soixante dix km/h dans un quartier d’habitation et, ce, sans aucune raison valable?

L’inégalité de traitement entre ces deux affaires est proprement scandaleuse. D’autant qu’elle nous démontre notre impuissance à faire règner le droit, tout simplement. Que faire, en effet, pour rétablir la justice? Quoi d’autre que la protestation, la rage, la révolte? Sarkozy avait demandé une peine exemplaire pour le tueur de gendarme. Le parquet semble avoir entendu l’appel. Comment s’étonner, après cela, des appels au meurtre de flics qui fleurissent dans les chansons? Mr Mitterrand va devoir intervenir encore de nombreuses fois, je le crains. Et j’espère sincèrement qu’on en restera aux refrains. Notre justice ne s’honore pas en sombrant dans l’arbitraire. Je ne suis pas certain que nos dirigeants mesurent exactement les risques qu’ils prennent pour la paix civile en entérinant de tels jugements iniques.

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