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LAURENT FIGNON

Laurent Fignon : Champion jusqu’au bout

 

Laurent Fignon à Monaco en 2009 Olivier Ogeron

La nouvelle était redoutée. Mais quelle fut soudaine. Il y a un peu plus d’un mois encore, Laurent Fignon se battait au micro de France Télévisions puis d’Europe 1. La voix rauque, cassée, brisée. Comme sa carrière qui a déraillé il y a un peu plus d’un an, lorsque le double vainqueur du Tour annonçait à la France son cancer des voix digestives. Plus que ses succès sur Hinault, Le Mond Van Impe, ou même que sa défaite pour huit secondes en 1989, c’est certainement l’image d’un homme rongé par la maladie mais qui n’a jamais renoncé qui restera. Un champion resté digne jusqu’au bout. Un commentateur encore prêt à ferrailler à l’antenne avec Christophe Moreau pour une histoire de points et de maillot à pois. Que cette histoire parait risible avec le recul, mais elle illustre bien la force de caractère de ce champion d’exception. Car le Francilien est resté entier jusqu’à la fin. C’est d’ailleurs la principale vertu qu’il mettait en avant dans sa biographie (Nous étions jeunes et insouciants, éd. Grasset 2009), qui ressemble étrangement à un testament. « Du début à la fin, qu’on m’ait aimé ou non, qu’on ait été impressionné par mes exploits ou non, qu’on ait vu ou refusé de voir en moi un champion, je suis resté Laurent Fignon. Rien que Laurent Fignon ».

D'apres Nice-Matin

Commentaires

  • Il était vraiment très jeune.
    Anquetil en avait 53 et il est mort, lui aussi d'un cancer

  • AH!si Le Pen avait été champion cycliste !

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