Tous les ans en cette période de fête, le même état d'esprit m'envahit, je ne peux pas traverser cette période de l’année sans m'insurger sur la profusion de la sur consommation de denrées, de cadeaux de parfums de luxe et jouets inutiles qui coûtent très chers
Dans les hyper-super-marchés de France , de Navarre ou de Franche Comté on voit sortir des chariots monstrueux pleins de victuailles remplis jusqu'à raz bord, on distingue ,boîtes de foies gras empilées soigneusement à côté de boites de chocolats fins ,champagne.
La machine capitalisme, est une machine infernale qu'il faut nourrir sans fin pour qu'elle survive, la frénésie d'achat, fragilisés par la publicité qui incite par répétition le plaisir de donner, de recevoir dont la limite du plaisir de servitude aux marchés est réservée aux classes aisées.
Plusieurs exemples de cette addiction : l'achat du superflu, notion toute personnelle il est vrai, le nombre de cadeaux offerts aux enfants, qui pour les plus petits sont hors de compréhension et j'ai vu les miens jouer avec le contenant plus qu'avec le contenu.
A la télé vous avez tous remarqué la profusion de spots publicitaires. N'est-ce pas la démonstration d'un monde tombé sur la tête ? Des bagnoles de luxe avec des compteurs de fous qui ne servent à rien ! Des parfums hors de prix que l'on offre souvent en s'endettant , et dont le prix est inversement proportionnel à la taille du flacon ! Des nouveautés technologiques souvent inutiles!. Petit exemple, le nombre de pixels sur les appareils photos numériques, grèvent leurs coûts, alors que cela ne peut servir qu'aux agrandissements quasi professionnels.
C'est l'image de la société actuelle, deux classes qui se juxtaposent et dont l"écart se creuse. Le gouvernement qui gère cette crise perpétuelle, peut, dire de mauvaise fois comme Balkany
"La France est heureuse puisqu'elle festoie !" Y compris les "clients du Secours Populaire, avec des produits au rabais.