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62511566_p.jpgAujourd'hui notons que le PS est  doté d'un projet, soumis à discussion avec nos partenaires et à débat avec nos adversaires. C'est toujours une bonne nouvelle en démocratie. Et quand ce projet fait l'unanimité chez les socialistes, c'est encore une meilleure nouvelle !

Saluons  le travail de Martine Aubry, sans laquelle tout cela n'aurait pas été possible. Un projet politique ne sort jamais d'une pochette surprise ou d'un chapeau de magicien. Il faut d'abord unr forte cohésion interne pour aboutir à un tel résultat. Sans la confiance, la discussion n'est pas possible. Il faut ensuite la durée, au moins deux ans pour concevoir ces propositions, de longs échanges, d'inévitables divergences qui ont été surmontées, le consensus autour d'un texte au bout du compte.

Ce que Martine Aubry vient de prouver, c'est que la vie politique peut être autre chose entre socialistes qu'un perpétuel rapport de forces avec ses coupe-gorge, ses chausse-trapes, ses postures artificielles, ses rabibochages de façade. Nous en avons terminé avec l'époque des "synthèses" en trompe-l'oeil, qui se défaisaient aussi vite qu'elles se faisaient, à la suite d'interminables tractations nocturnes. Oui, nous assistons, mine de rien et sans en avoir une pleine conscience, au déclin de cette détestable culture d'appareil, à quoi la procédure des primaires va porter l'estocade.

Ce projet a le mérite d'exister. Il mérite un examen sérieux et approfondi .

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