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STADE DE REIMS : 2 ème

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IL a fallu un coup de boule du grand Weber sur un centre de Collet, pour concrétiser la large domination stadiste.
Deux matches, deux victoires : la saison rémoise ne pouvait mieux commencer.
Vendredi soir deuxième match pour le stade et deuxième victoire contre Amiens  à Delaune, en Ligue 2, on ne retiendra que les trois points acquis. « On savait que ça allait être pénible, a reconnu Mickaël Tacalfred, face à un adversaire regroupé dans son camp. On a pris notre temps ».
D'ailleurs, dans le camp champenois, un mot revenait en boucle : patience. « Nous étions prévenus. Ça n'allait pas être une partie de plaisir et ça s'est vérifié. On avait le ballon, mais on ne l'a pas toujours bien exploité », concédait Anthony Weber.
Le Stade de Reims n'a pas pesé suffisamment en attaque pour se faire craindre d'un visiteur venu pour subir. Isolé entre les deux lignes de quatre formant le bloc bas érigé par Amiens, Romain Almafitano ne trouva pas les intervalles nécessaires à l'efficacité de son jeu de passes, et c'est toute la construction stadiste qui s'en trouva handicapée. « On aurait pu continuer encore longtemps à tourner autour de cette défense ».
Moins fluide que six jours plus tôt à Lens, malgré les efforts du duo Bocundji Ca - Lucas Deaux dans la remontée du ballon, le jeu rémois souffrit surtout du manque d'efficacité de ses « extérieurs », Glombard et Tainmont, dans le jeu placé.
Car dès la 14e minute, après une échauffourée dans la surface, Amiens s'était retrouvé en infériorité numérique. « Il a fallu rebâtir notre défense », rappela Ludovic Batelli.
« Finalement, cette expulsion nous a autant handicapés que nos adversaires », répliqua Hubert Fournier.
Il reste que ce genre de match « nous l'aurions perdu en début de saison dernière », confiait Anthony Weber.
Le bon état d'esprit affiché depuis plusieurs mois, offre aux Stadistes des raisons de croire en un été ensoleillé. Il faut en effet remonter à la saison 2004-2005, sous l'ère de Ladislas Lozano, pour retrouver un départ aussi réussi .
« On ne va pas s'enflammer, lâche Fournier. Attendons dix matches pour dresser un premier bilan ». Prudence est mère de sûreté .

Prochain match des Rouges et Blanc à Monaco le 15 aout : J'y serai

Largement inspiré de l'article de L'Union

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