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SALAUDS DE PAUVRES

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Ce sont les chômeurs qui deviennent responsables de leur propre situation et que l'on prive de droits le plus rapidement possible. Ce sont les contrôles à l'assurance maladie qui se sont plus sévères et réguliers sont prétextes de quelques milliers de fraudeurs. Ce sont les Roms que l'on stigmatise et expulse. Et aujourd'hui, ce sont les allocataires du RSA qui devraient travailler sous prétexte de rembourser en partie le peu que la solidarité nationale leur octroie.

Il suffit ! Je ne nie pas qu'il y ait des abus, mais que représentent-ils par rapport à la totalité ? Est-ce une raison pour pointer du doigt et pénaliser tous les autres qui souffrent de leur situation précaire ? Qu'on se pose au moins la question de savoir si la quasi totalité des chômeurs et autres bénéficiaires de prestations sociales ne préféreraient pas vivre avec un travail décent, convenablement payer, plutôt que d'aides sociales !

La politique de ce gouvernement qui depuis 4 ans n'a de cesse que de précariser encore un peu plus les plus pauvres n'a pas pour objectif de lutter efficacement contre les chômage, ce qui serait le seul et le meilleur moyen d'éviter les fraudes en tous genres et de combler les déficits sociaux. Non, ce pouvoir stigmatise les plus faibles, s'en sert de bouc-émissaires pour faire oublier qu'à l'autre bout de la chaîne, d'autres se gavent en toute légalité. Combien faut-il de fraudeur à l'assurance sociale pour équivaloir les 30 millions d'euros que l'Etat à rembourser à Mme Bettencourt au titre du bouclier fiscal ?

Il est plus facile de s'en prendre aux petits parce qu'ils n'ont pas les moyens de se défendre. Ils ne peuvent pas délocaliser leurs entreprises, ils ne peuvent pas se faire domicilier fiscalement en Suisse. Les grands patrons, les grandes entreprises sont organisés en lobbies et font pression sur les députés. Les Français les plus pauvres ne peuvent le faire.

Il est toujours rentable en terme d'opinion publique d'écraser ceux d'en bas. La situation économique est telle aujourd'hui, que parmi les classes moyennes, ils sont nombreux ceux qui aujourd'hui commencent à craindre pour leur situation. C'est parce qu'ils ont peur de se retrouver en bas qu'eux aussi stigmatisent les plus pauvres. Le gouvernement connaît cet instinct grégaire et en abuse pour opposer une fois de plus les populations, les classes sociales entre elles. Il est temps que cela cesse ! C'est de solidarité et d'entraide que notre pays a besoin, pas d'individualisme !

 

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