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COMMUNIQUE D'AMNESTY

 

amnesty international

 
 

Entreprise Dow Chemical.

Le contrat olympique de Dow Chemical est « choquant » au regard de ses manquements face à la catastrophe de Bhopal

Le contrat très médiatisé du géant de l'industrie chimique Dow Chemical avec les Jeux olympiques de Londres 2012 constitue un affront pour les victimes de la fuite de gaz toxique à Bhopal, en Inde, qui, depuis 27 ans, attendent que justice leur soit rendue, a déclaré Amnesty International lundi 24 octobre.

Dow Chemical s'est vu accorder un contrat pour la construction des parois décoratives qui vont entourer le stade olympique de Londres lors des J.O. de 2012.

Depuis 2001, Dow possède la totalité des parts d'Union Carbide Corporation (UCC), société qui détenait la majorité des parts de la filiale indienne qui possédait et exploitait l'usine responsable de la catastrophe de Bhopal en 1984.

« La charte du Comité olympique concernant le financement durable prévoit d'accorder une large place aux questions environnementales, sociales et éthiques s'agissant de la fourniture de matériel pour les Jeux olympiques, a indiqué Seema Joshi, spécialiste de la responsabilité des entreprises en matière de droits humains pour Amnesty International.
 

République dominicaine.

Amnesty International exhorte la République dominicaine à lutter contre le nombre alarmant de violations commises par la police.

Les autorités dominicaines doivent réformer de toute urgence la police afin de remédier au nombre alarmant d'homicides et de cas de torture, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public mardi 25 octobre.

Ce document, intitulé ‘Shut up if you don't want to be killed': Human Rights violations by the police in the Dominican Republic, revient sur des dizaines de cas d'homicide, de torture et d'autres formes de mauvais traitements aux mains de policiers, recensés dans le cadre de trois missions de recherche effectuées dans le pays. Il dénonce également l'absence d'enquêtes dignes de ce nom.

« Les autorités doivent veiller à ce que les responsables présumés de ces homicides et actes de torture soient traduits en justice, et à ce que des mesures soient prises afin de changer les politiques et pratiques ayant permis que ces violations aient lieu », a déclaré Javier Zúñiga, qui dirige la délégation d'Amnesty International actuellement en République dominicaine.

 

Syrie.

La peur gagne les hôpitaux syriens: patients et personnel soignant sont pris pour cibles.

Le gouvernement syrien a transformé les hôpitaux en instruments de répression alors qu'il met tout en œuvre pour écraser l'opposition, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié lundi 24 octobre.
Intitulé Health Crisis: Syrian Government Targets the Wounded and Health Workers, ce document de 39 pages dénonce le fait que des patients soignés dans au moins quatre hôpitaux publics ont été soumis à des actes de torture et autres mauvais traitements, y compris de la part de professionnels de la santé.

Les personnels hospitaliers soupçonnés de soigner les manifestants et autres personnes blessées dans le cadre des troubles ont eux-mêmes été confrontés aux arrestations et à la torture.

« Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que les autorités syriennes auraient donné carte blanche aux forces de sécurité dans les hôpitaux, et que dans bien des cas le personnel hospitalier aurait infligé des actes de torture et des mauvais traitements aux personnes même dont ils sont censés s'occuper, a indiqué Cilina Nasser, chercheuse sur l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International.
 

Yemen.

La résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Yémen ne répond pas aux attentes.

Amnesty International se félicite que le Conseil de sécurité des Nations unies ait condamné les graves atteintes aux droits humains qui perdurent au Yémen, mais tout appel à l'établissement des responsabilités est voué à l'échec si les représentants des autorités se voient accorder l'immunité pour les violations commises, a déclaré Amnesty International samedi 22 octobre.

Cette résolution, adoptée par le Conseil vendredi 21 octobre, demande la signature et la mise en œuvre d'un accord de transfert du pouvoir, négocié par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui semble mettre le président Ali Abdullah Saleh et ses proches collaborateurs à l'abri de toute enquête ou procédure de justice.

Une telle mesure empêcherait que justice soit rendue pour des centaines d'homicides perpétrés ces derniers mois lors des manifestations au Yémen, ainsi que pour d'autres graves violations des droits humains commises auparavant, dont des exécutions extrajudiciaires et des actes de torture.

« Les efforts déployés par le Conseil de sécurité des Nations unies et le CCG afin de sortir de l'impasse et de mettre fin à la tourmente au Yémen sont louables, mais le fait que le président Saleh quitte ses fonctions ne doit pas lui valoir l'immunité », a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.
 
 

Lituanie.

La Lituanie «verrouille» la vérité sur les prisons secrètes de la CIA.

Les autorités lituaniennes doivent revenir sur leur décision de ne pas rouvrir l'enquête sur les prisons secrètes de l'Agence centrale du renseignement des États-Unis (CIA) établies sur le territoire lituanien, a déclaré Amnesty International vendredi 21 octobre.

L'annonce faite par le procureur général de la Lituanie intervient quelques semaines seulement après qu'Amnesty International a publié un rapport présentant de nouvelles informations sur les vols de« restitutions extraordinaires » en Lituanie, à l'époque où les sites secrets étaient semble-t-il opérationnels.

Amnesty International et l'ONG Reprieve (basée à Londres) avaient exhorté les autorités à rouvrir l'enquête pénale sur l'implication du pays dans les programmes de« restitution » et de détention secrète menés par les États-Unis. Reprieve avait fourni pour le rapport de nouveaux éléments sur les vols de« restitutions ».

« Que le procureur affirme qu'il n'y a plus rien à découvrir n'est tout simplement pas crédible, a indiqué Julia Hall, spécialiste à Amnesty International de la question de la lutte contre le terrorisme et des droits humains.
 

Libye.

La Libye doit ouvrir une enquête afin de déterminer si la mort du colonel Kadhafi résulte d'un crime de guerre.

Vendredi 21 octobre, Amnesty International a exhorté les nouvelles autorités libyennes à veiller à ce qu'une enquête approfondie, indépendante et impartiale soit menée sur les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi. L'organisation a ajouté que s'il a été délibérément tué en captivité cela constitue un crime de guerre.

Des séquences vidéo diffusées jeudi 20 octobre semblent indiquer que Mouammar Kadhafi était vivant lors de sa capture, ce même jour à Syrte, par des troupes du camp adverse.

« Si le colonel Kadhafi a été tué après avoir été capturé, c'est là un crime de guerre et les responsables présumés doivent être traduits en justice », a déclaré Claudio Cordone, membre la direction générale d'Amnesty International.
 

Espagne.

L'annonce par l'ETA de l'arrêt de la violence est l'occasion d'engager des réformes sur le terrain des droits humains.

L'annonce par le groupe armé basque ETA (Euskadi Ta Askatasuna, Pays basque et liberté) de sa décision de renoncer de manière définitive à la lutte armée fournit une occasion de réformer la législation antiterroriste du pays et d'améliorer le processus d'obligation de rendre des comptes pour les violations des droits, a déclaré Amnesty International vendredi 21 octobre.

L'ETA a mené une campagne armée contre l'État espagnol pendant 40 ans, au cours desquels plus de 800 personnes ont été tuées et des milliers d'autres blessées. Jeudi 20 octobre, l'ETA a annoncé une « cessation définitive de l'activité armée ».

« Amnesty International attend depuis longtemps que l'ETA annonce la fin du recours à la violence », a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.

 

République centrafricaine.

Les civils sont les principales victimes de décennies de violences et d'atteintes aux droits humains.

En République centrafricaine, les groupes armés locaux et étrangers continuent de tuer, d'enlever, de torturer et de violer des civils, d'incendier leurs maisons et de se livrer à des pillages, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 20 octobre.

Ce document, intitulé République centrafricaine. Après des décennies de violence, il est temps d'agir, montre que la population de la République centrafricaine est terrorisée depuis des décennies par les groupes armés qui agissent dans une impunité quasi-totale.

En dépit des accords de paix et d'un récent processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR), le conflit armé continue de ravager le pays, causant des morts parmi la population civile et provoquant des déplacements massifs de population à l'intérieur du pays.

« La République centrafricaine couvre un territoire immense, dont la majeure partie est en fait un espace de non-droit en termes de droits humains. Pas moins de 14 groupes armés sont actuellement en opération dans le pays. Pourtant, le gouvernement a systématiquement fait preuve de son incapacité ou de son manque de volonté pour prendre des mesures afin de protéger ses citoyens, a indiqué Godfrey Byaruhanga, chercheur sur l'Afrique centrale à Amnesty International.
 

Libye.

La justice doit régner en Libye après la mort du colonel Mouammar Kadhafi.

La mort du colonel Mouammar Kadhafi si elle est confirmée viendra clore une page de l'histoire de la Libye marquée par la répression et la violence mais ne réglera pas tout pour autant, a déclaré Amnesty International jeudi 20 octobre.

« La répression et les violences héritées du régime du colonel Mouammar Kadhafi ne prendront pas fin si l'examen du passé et les droits humains ne sont pas intégrés dans les nouvelles institutions de la Libye », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe d'Amnesty International pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

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