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LETTRE A BASHAR EL ASSAD

 VOUS POUVEZ ECRIRE                                                                                            

                                                       

Monsieur le  Président de la République

 

                                                                            Bashar al-Assad

 

                                                                           Presidential Palace

 

                                                                              al-Rashid Street

 

                                                                                Damascus, Syrie

 

 

 

 

 

 

 

 

Monsieur le Président


Je me permets d’attirer votre attention sur le cas de Kamal Saloum. Ce syrien d’As Suwayda a disparu depuis le 11 février 2012 après avoir donné une interview à Al Jazira à la suite d’une manifestation ayant eu lieu près de son domicile.

 

Ce n’est qu’à la suite de demandes répétées de renseignements que ses proches ont été informés qu’il avait été arrêté par des agents du Service des Renseignements de l’armée de l’air le soir du 11 février. Quant à son lieu de  détention, il n’a pas été révélé.

Je crains que Kamal Saloum soit soumis à des mauvais traitements et victime de tortures alors qu’il exerçait légitimement son droit à la liberté d’expression et de réunion. Si tel était le cas, Amnesty International le considérerait comme un prisonnier d’opinion et demanderait sa libération immédiate et inconditionnelle.

 

Je voudrais insister sur le fait que Kamal Saloum a besoin de soins médicaux et d’un traitement régulier pour ses problèmes cardiaques, de diabète et d’hypertension.

 

 En conséquence, Monsieur le Président, je vous exhorte à:

 

o        révéler le lieu où se trouve Kamal Saloum et sa situation au regard de la loi

o        veiller à ce qu’il bénéficie de tous les soins médicaux nécessaires

o        lui donner la possibilité de contacter sa famille et un avocat de son choix.

o        le libérer immédiatement et sans condition s’il a été arrêté pour avoir pacifiquement exercé son droit à la liberté d’expression.

 

 

 En vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à ma demande, je vous adresse mes salutations.

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