QUI S'Y FROTTE.........
En politique, et à Antibes en particulier on a rarement les adversaires qu'on croit. Ainsi cette rentrée qui approche : on pouvait s'attendre à ce que les critiques les plus violentes contre les socialistes viennent de la droite ; eh non, c'est Jean-Luc Mélenchon et sa courroie de transmission locale représentée par Gérard Piel qui montent au créneau. Ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère : Piel atteint de cécité attend le changement et pour Mélanchon , François Hollande et son gouvernement n'ont "presque rien" fait jusqu'à maintenant. Appréciez tout de même la nuance, la grande retenue du touriste naufragé vénézuélien : "presque", ça laisse une toute petite chance. Un grand philosophe français du siècle dernier, Vladimir Jankélévich, a écrit un admirable ouvrage, "Le je ne sais quoi et le presque rien", où il explique que dans ce presque rien que stigmatise le langage courant existe aussi tout un monde, toute une richesse en potentialités. Mais c'est de la philo et je reviens à la politique :
Je ne vais pas me rabaisser à répondre au "presque rien" de Mélenchon et à l'impatience de Piel. Ce genre de propos doit être traité par le mépris. On peut ne pas être socialiste, contester la ligne du pouvoir actuel et ne pas tomber dans ce style de polémique. La droite d'ailleurs s'en garde bien, elle laisse faire nos alliés faisant son travail normal et démocratique d'opposition. Mélenchon et Piel : non. Je ne sais pas trop ce qu'ils cherchent ... ou plutot si , vu les médiocres résultats électoraux le Front de Gauche ne peut exixster que si il s'oppose à tout et je ne suis pas sûr que ces alliés communistes soient d'accord avec ce type de déclaration à l'emporte-pièce.
Avec de tels partenaires le P.S n'a pas besoin d'adversaires
Jean-Luc Mélenchon, après son attaque , cherche aujourd'hui à diviser les socialistes en lançant un appel à la gauche du parti, l'exhortant à être "autonome" et à le rejoindre dans sa dénonciation de la "direction social-libérale" (sic).
Face à Mélenchon, face à Piel il faut que les partisans de François Hollande, dont je suis, tiennent bon sur la ligne voulue à l'élection présidentielle par les électeurs. Il reste 1800 jours pour réussir