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DROIT AU LOGEMENT

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Un joli communiqué, qu’une fois n’est pas coutume, je reproduis tel quel. Plutôt que de faire une énième billet sur le logement, voici donc, in extenso, la réaction de JEUDI NOIR.

Les journées de lundi 7 et mardi 8 janvier 2013 sont à marquer d’une pierre blanche pour les mal-logés. L’occupation victorieuse, par les associations DAL et Jeudi Noir, du 2 rue de Valenciennes à Paris, tout comme les réquisitions annoncées par le gouvernement, sont le fruit de la détermination du monde associatif, qui a fait évoluer la position du gouvernement sur ce sujet. Il y a 6 ans Jeudi Noir et le DAL réquisitionnaient un batiment vacant place de la Bourse, et créaient le Ministère de la crise du logement. Pendant plus de deux ans ce lieu de vie est devenu le symbole de la lutte pour le droit au logement. Les très nombreuses actions de l’époque avaient fait bouger les consciences. Restait à convaincre un gouvernement prêt à faire un pas en avant.

Pour la première fois depuis 15 ans, lundi 7 janvier 2013, une ministre du Logement, Cécile Duflot, est venue soutenir les habitants d’un immeuble réquisitionné par leurs soins. Mardi 8 janvier, sur Canal Plus, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, à la question de Samia, habitante lui demandant si elle était hors-la-loi, a clairement répondu : « Non madame, vous n’êtes pas hors-la-loi. Puisque le logement c’est un droit. Cet immeuble ne sera pas évacué. » (source )

En reconnaissant publiquement la légalité du droit au logement, Manuel Valls  ministre de l’intérieur reconnait qu’aucune loi n’a jamais interdit de s’abriter dans un batiment vide.

Le droit au logement, au plus haut niveau du gouvernement, est ainsi reconnu comme une justification suffisante pour légitimer l’occupation d’un immeuble vide. Qualifié par le Conseil constitutionnel d’« objectif à valeur constitutionnel », le droit au logement avait été rendu opposable par une loi de 2007. Quant à l’occupation sans droit ni titre, ou squat, cela ne constitue pas une infraction, mais peut se régler devant la juridiction civile entre le propriétaire et les occupants.

 Des dizaines de milliers de ménages, déclarés « prioritaires DALO », sont toujours dans l’attente d’une solution digne et pérenne. Enfin, face au scandale de la vacance, il faut une loi forte pour taxer les bureaux vacants , ou encore pour arrêter de produire en masse des bureaux qui s’ajoutent aux millions de mètres carré déjà vides.

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Plus globalement, les réquisitions doivent s’accompagner d’une vraie politique du logement :

- encadrement et baisse des loyers,

- lutte contre la rétention foncière,

- interdiction des expulsions locatives,

- construction massive de logements vraiment sociaux

- captation de la rente foncière,

- transformation de bureaux en logements,

- taxe sur les bureaux vacants,
La bulle immobilière, qui vacille sur ses bases, peut trembler !

Administrateur d'une association qui a réalsé en 2012 6 logements PLAI à Antibes , je peux ,cette année financer 15 logements de ce type .

Malheureusement je ne trouve pas de foncier ou immeuble à réhabiliter.

Nous avons un conseiller régional à Antibes de la majorité , qui pourrait m'aider , lui qui demande la construction de logements sociaux pourquoi ne le fait-t-il pas ? 

 

 

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