Devant la déferlante d’homophobie ces derniers jours, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a affirmé avec détermination à l’Assemblée Nationale que « la République ne cèdera pas devant de tels agissements ».
Les Jeunes Socialistes saluent la volonté du ministre de l’Intérieur de refuser la violence et la haine, qualifiant ces faits d’ « intolérables » et d’ « inacceptables ». Ceux qui pensent qu’ils imposeront leurs idées par l’intimidation et la violence se trompent selon Manuel Valls. « La démocratie c’est la liberté d’opinion, la liberté d’expression, c’est aussi le droit de manifester » a t-il déclaré devant la représentation nationale, avant d’affirmer que « dans notre République, il n’y a pas de place pour les factieux, qui ne respectent aucun principe démocratique ». Manuel Valls dénonçait les groupuscules d’extrême droite, alliés objectifs de nombreux élus de droite comme Christine Boutin, dans le mouvement contre l’égalité. Les intimidations et menaces de mort subies par certains élus de la République comme Erwann Binet, rapporteur du projet de loi à l’Assemblée Nationale ou encore Chantal Jouano, Sénatrice UDI doivent être explicitement condamnés, au-delà de tout clivage partisan. Ils appellent Jean-François Copé, jusque là trop silencieux, à les condamner tout aussi fermement au nom de la République.
Suite aux dégradations survenues dans la nuit de samedi 7 à dimanche 8 avril, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et Porte-parole du gouvernement, et Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, déclaraient dans un communiqué commun que “La haine et les propos homophobes n’ont pas droit de cité dans notre pays et sont punis par la loi.”
Face aux actions de plus en plus violentes de la part de ces groupuscules contre le mariage pour tous, les Jeunes Socialistes se joignent à l’appel invitant le ministre de l’Intérieur à interdire les prières de rue organisées par Civitas, extrémistes catholiques, au même titre que celles organisées en septembre dernier devant l’ambassade des USA. Cette interdiction doit être prononcée au nom de la laïcité et de l’égalité entre les religions.