1) Les armes : pas vu pas pris
Saddam Hussein :
« De quels missiles parlez vous ? Les missiles dont vous parlez, les missiles qui sont en opposition avec les résolutions de l’Onu, ils n’existent pas, ils ont été détruits. »
Bachar al-Assad :
« Quiconque accuse doit donner des preuves. Nous avons défié les États-Unis et la France d’avancer une seule preuve. MM. Obama et Hollande en ont été incapables, y compris devant leurs peuples. »
Mouammar Kadhafi :
« Ces rebelles risquent de se servir de ses habitants comme bouclier humain. Il est fort possible que ces rebelles tuent les civils et qu’ils mettent la faute sur le dos de l’armée libyenne [...] Nous n’arrêtons personne, sauf les éléments qui font partie d’un complot. »
Bachar al-Assad :
« Toutes les accusations se fondent sur les allégations des terroristes et sur des images vidéo arbitraires diffusées sur Internet. »
Mouammar Kadhafi :
« Il y a un complot contre le peuple libyen. Et, quel que soit ce complot – qu’il soit impérialiste, qu’il vienne d’Al-Qaida ou bien de l’intérieur –, le peuple libyen doit l’écraser. »
Bachar al-Assad :
« Nous combattons des terroristes. 80 à 90 % de ceux que nous combattons appartiennent à al-Qaida. Ceux-là ne s’intéressent ni aux réformes ni à la politique. Le seul moyen de leur faire face est de les liquider [...]
L’opposition dont vous parlez a été fabriquée à l’étranger, elle ne dispose d’aucune base populaire en Syrie. »
Mouammar Kadhafi :
« Si on utilisait la force, il nous suffirait d’une seule journée [pour reprendre le contrôle du pays]. Mais notre objectif est de démanteler progressivement ces groupes armés, en recourant à différents moyens, comme l’encerclement des villes ou l’envoi de médiateurs. »
Bachar al-Assad :
« Notre problème n’est pas d’avoir la terre sous notre contrôle. Il n’y a pas un endroit où l’armée a voulu entrer sans pouvoir y pénétrer. Le vrai problème réside dans la poursuite du passage des terroristes à travers les frontières. »
Saddam Hussein :
« Je suis prêt à un débat direct avec le président Bush, à la télévision. Je dirai tout ce que j’ai à dire, sur la politique américaine. Il dira tout ce qu’il a à dire sur la politique irakienne. »
Bachar al-Assad :
« Nous estimons que l’homme fort est celui qui empêche la guerre, et non celui qui l’enflamme.
Si Obama était fort, il aurait dit publiquement : “Nous ne disposons pas de preuves sur l’usage de l’arme chimique par l’État syrien.” Il aurait dit publiquement : “La seule voie est celle des enquêtes onusiennes. Par conséquent, revenons tous au Conseil de sécurité.”
Mais Obama est faible, parce qu’il a subi des pressions à l’intérieur des États-Unis. »
Saddam Hussein :
« Je suis né en Irak et je suis fier d’y être né. J’ai enseigné à mes enfants la valeur de l’histoire et la valeur des principes humains. Quiconque décide d’abandonner sa nation à la demande de quelqu’un n’est pas fidèle à ces principes.
Nous mourrons ici. Nous mourrons dans ce pays et nous préserverons notre honneur, l’honneur qui nous est nécessaire pour notre peuple. »
Mouammar Kadhafi :
« Je n’ai aucun rapport avec la politique et le pouvoir. Je n’ai donc pas de pouvoir à laisser. Je n’ai pas de poste à abandonner [...]
Il n’y a pas de raison que l’événement accidentel auquel nous faisons face pousse à un changement puisque, selon le fonctionnement de la Libye, le pouvoir est aux mains du peuple. »
Mouammar Kadhafi :
« Je ne suis que le guide de la révolution libyenne de 1969. Je ne peux donc pas travailler contre la volonté du peuple. »
Bachar al-Assad :
« Je suis quelqu’un qui appartient au peuple syrien. Je défends ses intérêts. Je suis indépendant, non soumis aux pressions extérieures. »